BACK TO THE SAULNOIS !
Le Saulnois , c' est plus fort que toi , mon copain !
Bref , on est partis à la cambrousse ....Ca faisait longtemps !
On dirait un fanatique
De la cause halieutique,
Avec sa belle canne et
Son moulinet.
Mais s’il pêche, c’est pour rire,
Et l’on peut être certain
Que jamais sa poêle à frire
Vit le plus menu fretin.
La pêche, à ce qu’on raconte,
Pour lui n’est en fin de compte
Qu’un prétexte, un alibi -
On connaît pis -
Un truc, un moyen plausible
De fuir un peu son chez-soi
Où sévit la plus nuisible
Des maritornes qui soient.
Avec une joie maligne,
Il monte au bout de sa ligne
Tout un tas d’objets divers
Des bouts de fer,
Des paillassons, des sandales,
Des vieilles chaussett’s à clous,
Des noyés faisant scandale
Aussitôt qu’on les renfloue.
Si, déçu par une blonde,
Pensant faire un trou dans l’onde,
Tu tiens plus à te noyer
Qu’à te mouiller,
Désespéré, fais en sorte
D’aller piquer ton plongeon,
De peur qu’il ne te ressorte,
A l’écart de son bouchon.
Quand un goujon le taquine,
Qu’un gardon d’humeur coquine
Se laisse pour badiner
Hameçonner,
Le bonhomme lui reproche
Sa conduite puérile,
Puis à sa queue il accroche
Un petit poisson d’avril.
Mais s’il attrape une ondine,
L’une de ces gourgandines,
Femme mi-chair mi-poisson,
Le polisson -
Coup de théâtre - dévore
Tout cru le bel animal :
Une cure de phosphore,
Ça peut pas faire de mal.
Quand il mourra, quand la Parque
L’emmènera dans sa barque,
En aval et en amont,
Truites, saumons,
Le crêpe à la queue sans doute,
L’escorteront chagrinés,
Laissant la rivière toute
Vide, désempoissonnée.
Lors, tombés dans la disette,
Repliant leurs épuisettes,
Tout penauds, tout pleurnicheurs,
Les vrais pêcheurs
Rentreront chez eux bredouilles
Danser devant le buffet,
Se faisant traiter d’andouilles
Par leur compagne. Bien fait!
Des landes de pierre,
Autour des lacs,
C'est pour les vivants
Un peu d'enfer,
Le Connemara.
Des nuages noirs
Qui viennent du nord
Colorent la terre,
Les lacs, les rivières :
C'est le décor
Du Connemara.
Au printemps suivant,
Le ciel irlandais
Maureen a plongé
Nue dans un lac
Du Connemara.
Sean Kelly s'est dit :
"Je suis catholique.
Maureen aussi."
L'église en granit
De Limerick,
Maureen a dit "oui".
De Tiperrary
Ballyconneely
Et de Galway,
Ils sont arrivés
Dans le comté
Du Connemara.
Y avait les Connor,
Les O'Conolly,
Les Flaherty
Du Ring of Kerry
Et de quoi boire
Trois jours et deux nuits.
Là -bas, au Connemara,
On sait tout le prix du silence.
Là -bas, au Connemara,
On dit que la vie
C'est une folie
Et que la folie,
Ça se danse.
Terre brûlée au vent
Des landes de pierre,
C'est pour les vivants
Un peu d'enfer,
Le Connemara.
Des nuages noirs
Qui viennent du nord
Colorent la terre,
Les lacs, les rivières :
C'est le décor
Du Connemara.
On y vit encore
Au temps des Gaels
Et de Cromwell,
Au rythme des pluies
Et du soleil,
Au pas des chevaux.
On y croit encore
Aux monstres des lacs
Qu'on voit nager
Certains soirs d'été
Et replonger
Pour l'éternité.
On y voit encore
Des hommes d'ailleurs
Venus chercher
Le repos de l'âme
Et pour le cœur,
Un goût de meilleur.
L'on y croit encore
Que le jour viendra,
Il est tout près,
Feront la paix
Autour de la croix.
Là -bas, au Connemara,
On sait tout le prix de la guerre.
Là -bas, au Connemara,
On n'accepte pas
La paix des Gallois
Ni celle des rois d'Angleterre...
Le Pêcheur peut se mettre en colère
“Le tonnerre gronde comme un bombardement
Les mères s’affolent les enfants courent
Y a plus d’amis y a plus d’amants c’est le grand chambardement
Mais le pêcheur ricane sous ses lunettes
Il sait qu’il va remplir son épuisette
Car le pêcheur est un homme sage
Qui croit au mirage il a pas peur de l’orage
il est patient comme un oracle
il croit aux miracles”
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu
Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Mais l'amour dont on m'a parlé
Cet amour que l'on m'a chanté
Ce sauveur de l'humanité
Je n'en vois pas la trace, dis
Comment peut on vivre sans lui ?
Sous quelle étoile, dans quel pays ?
Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu
Fais comme loiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Mais j'en ai marre d'être roulé
Par des marchands de liberté
Et d'écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace, dis
Est-ce que je dois montrer les dents ?
Est-ce que je dois baisser les bras ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu
Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Chanson inspirée de Vocé Abousou de Joao Carlos et Jocafi
Ces gens-là ne font pas de manières.
Ils passent tout l'automne à creuser des sillons,
A retourner des hectares de terre.
Je n'ai jamais eu grand chose à leur dire
Mais je les aime depuis toujours.
De temps en temps, je vais les voir.
Je passe le dimanche dans l'Loir et Cher.
(Refrain)
Ils me disent, ils me disent :
"Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou."
Ils me disent :
"Tu viens plus, même pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous."
Chaque fois que je m'arrête dans le Loir et Cher,
Ils ne m'laissent plus partir de chez eux.
Je leur dis qu'il faut que je rentre sur Paris,
Que je ne fais pas toujours ce que j'veux
Et qu'il faut que je trouve encore un poste d'essence
Que j'n'ai pas le temps de finir ma bière
Et que je reviendrai un de ces dimanches
Passer la nuit dans le Loir et Cher.
Ils me disent, ils me disent :
"Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou."
Ils me disent :
"Tu viens plus, même pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous."
"On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
Piob Mhor de ses morts !
Saint Patrick ! Aujourd'hui , c' est la fête de mon peuple ! Ha , tu es Irlandais ? Non , je suis alcoolique !
Lève toi et marche ! Bref , il a sorti le vieux ! Promenade de printemps , l' an dernier , le printemps , je l' ai passé immobile dans mon lit pendant deux mois ! Cette fois , je marche comme une tortue , comme Benjamin la tortue , mais je marche ! Lève toi et marche ! Anniversaire ! Je chante pour les morts. La nuit, lorsqu'ils le veulent, je chante des histoires de batailles, de héros, de sorcières et de femmes.
Au premier rayon de soleil !
On dirait qu'ça te gène de marcher dans la boue !
Tu vois , Malcolm , cette surface qui brille devant nous , c' est Loch Mac Burgh !
La vouivre et l' enfant : Amante aimante , Mère aimée , Ogresse aux dents d' acier , dans les ruines , serpente ! Vouivre Souveraine : Oriflamme de reconnaissance , Soutien de la Résistance , Vouivre de Liberté , dans les batailles , Serpente ! Vouivre de terre , Châtelaine noctambule , mémoire d' or mort , et d' histoires oubliées , dans les grottes , serpente !
Invoquons la vouivre pour avoir de l' eau ...Elle parlait d'une voix jeune et sonore, enrichie par l'accent jurassien aux voyelles largement ouvertes, claires comme un pain blanc où les consonnes mordent avec décision. La Vouivre à plat ventre sur un tas de roseaux, en train de prendre le soleil à cul nu et sa robe à côté d'elle avec son rubis, oui bien. Vous autres, vous vivez, mais moi qui n'ai ni commencement ni fin, je suis, simplement. La nature ne se perd pas. Ce qui se défait d'un côté se refait d'un autre.
Vouivre d' eau , vouivre dans le ruisseau , dans le lac serpente ....Vouivre d' orage . Soudain , l' orage gronde et inonde le monde . La trombe tourbillonne et le jour devient nuit .Vouivre d' air . Fille de lumière , colombe irréelle ou glauque chauve-souris ? Dans les airs , serpente !
Engoulevent , Fierpied , Sac à vent , Soucolline de Hobbitbourg .... Le sonneur persiste et signe ! Quand je joue dans les jardins ou la forêt , ça fait rire les oiseaux et chanter les abeilles ! En fait je suis un hobbit, en tout sauf en taille. J'aime les jardins, les arbres, les cultures non mécanisées ;J'aime la bonne nourriture simple (pas congelée) ; J'aime les gilets brodés, et j'ose même en porter en ces temps de grisaille. J'adore les champignons (pris dans les champs) ; j'ai un sens de l'humour très simple (qui lasse mes critiques les mieux disposés) ; je me couche tard et me lève tard (quand je peux). Je ne voyage guère depuis ces dernières années ,contrairement à ma jeunesse ou je quittais volontiers cul de sac ...
Paroles de la chanson Le Loir Et Cher par Michel Delpech
Ces gens-là ne font pas de manières.
Ils passent tout l'automne à creuser des sillons,
A retourner des hectares de terre.
Je n'ai jamais eu grand chose à leur dire
Mais je les aime depuis toujours.
De temps en temps, je vais les voir.
Je passe le dimanche dans l'Loir et Cher.
(Refrain)
Ils me disent, ils me disent :
"Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou."
Ils me disent :
"Tu viens plus, même pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous."
Chaque fois que je m'arrête dans le Loir et Cher,
Ils ne m'laissent plus partir de chez eux.
Je leur dis qu'il faut que je rentre sur Paris,
Que je ne fais pas toujours ce que j'veux
Et qu'il faut que je trouve encore un poste d'essence
Que j'n'ai pas le temps de finir ma bière
Et que je reviendrai un de ces dimanches
Passer la nuit dans le Loir et Cher.
Ils me disent, ils me disent :
"Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou."
Ils me disent :
"Tu viens plus, même pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous."
"On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
Paroles de la chanson Le Chasseur par Michel Delpech
On avançait dans les marais
Couverts de brume
J'avais mon fusil dans les mains
Un passereau prenait au loin
De l'altitude
Les chiens pressés marchaient devant
Dans les roseaux
Par dessus l'étang
Soudain j'ai vu
Passer les oies sauvages
Elles s'en allaient
Vers le midi
La Méditerranée
Par dessus les champs
Montait dans les nuages
La forêt chantait
Le soleil brillait
Au bout des marécages
Avec mon fusil dans les mains
Au fond de moi je me sentais
Un peu coupable
Alors je suis parti tout seul
J'ai emmené mon épagneul
En promenade
Je regardais
Le bleu du ciel
Et j'étais bien
Par dessus l'étang
Passer des oies sauvages
Elles s'en allaient
Vers le midi
La Méditerranée
Un vol de perdreaux
Par dessus les champs
Montait dans les nuages
La forêt chantait
Le soleil brillait
Au bout des marécages
Et tous ces oiseaux
Qui étaient si bien
Là-haut dans les nuages
J'aurais bien aimé les accompagner
Au bout de leur voyage
Oui tous ces oiseaux
Qui étaient si bien
Là-haut dans les nuages
J'aurais bien aimer les accompagner
Au bout de leur voyage
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