La taverne d\' Engy

La taverne d\' Engy

Comment supporter sa liberté !

La promenade est essentiellement une manière de converser avec soi.

Tintin : Nous savions déjà que vous étiez une canaille, monsieur Rastapopoulos ; il nous restait à apprendre que vous étiez un malotru !

 

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Colonel Alvarez : Toutes mes félicitations, mon général !... Et mort à Tapioca !... Faut-il le faire fusiller tout de suite ?...
Alcazar : Pas question de le fusiller : il aura la vie sauve !...
Colonel Alvarez : Mais, mon général, c’est contraire à toutes les traditions. Le peuple serait déçu…
Tapioca : Le colonel a raison, général : de grâce, ne me faites pas grâce ! Vous voulez donc me déshonorer ?
Colonel Alvarez : Je me permets d’insister, mon général…
Alcazar : Ma décision est irrévocable : je vous laisse la vie sauve. Un avion se tiendra à votre disposition et vous conduira où il vous plaira d’aller.
Tapioca : Mais vous êtes fou ?...
Alcazar : Moi, non !... Lui ! (il désigne Tintin)... Ca garçon m’a fait jurer sur l’honneur que mon coup d’État se passerait sans effusion de sang !... Je suis désolé…
Tapioca : Je vois : un idéaliste, n’est-ce pas ?... Ces gens-là ne respectent rien, hélas ! pas même les plus vieilles traditions !
Alcazar : Oui, triste époque…

 

 

Officiel bordure : … Oui Messieurs, si notre Grand État-Major est réuni aujourd’hui, c’est pour être informé d’une découverte formidable… Après des années de recherches acharnées, les savants bordures ont réussi à mettre au point… une arme qui reléguera bientôt la bombe A et la bombe H au rang de la fronde et de l’arquebuse !… Le jour est proche, Messieurs, où cette arme donnera à la nation bordure et à son glorieux chef Pleksy-Gladz la maîtrise absolue du monde…

 

 

Agent du Guépéou : Je serai décoré de l’ordre de la « Faucille d’aluminium étiré » !

 

 

Tintin : De cette ville magnifique qu’était Moscou, voilà ce que les Soviets ont fait : un bourbier infect !

 

 

Tintin : Encore une des plaies de la Russie actuelle, ces bandes d’enfants abandonnés, vagabondant dans les villes et les campagnes, vivant de vol et de mendicité.
Milou : Pauvres gosses.

 

 

Tintin : Attends, sale bolchevik ! Tu vas faire plus ample connaissance avec moi !

 

 

Tintin : Ainsi pendant que le peuple russe meurt de faim, d’immenses quantités de blé partent à l’étranger pour attester de la soi-disant richesse du paradis soviétique.

 

 

Tintin : Où suis-je ?
Bolchevik : Vous êtes ici dans la cachette où Lénine, Trotzky et Staline ont amassé les trésors volés au peuple !

 

 

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 Abdallah : Tu es un méchant, na !… Et je le dirai à mon père !… Et mon père est émir !…
Tintin : Ah ! Ah !…
[…]
Abdallah : …Et mon père, il te donnera la bastonnade… Et puis il te fera empaler !…
Tintin : Bonne idée !…

 

Tintin : Müller, c’est le véritable nom du professeur Smith.
L’émir Ben Kalish Ezab : Où est-il, ce misérable reptile, que je le fasse empaler !…
Tintin : Müller, Altesse, est entre les mains de la police, et je lui ai donné ma parole qu’il serait jugé régulièrement.
L’émir Ben Kalish Ezab : Par Allah ! que vous êtes compliqué, vous autres Occidentaux !… Nous sommes plus expéditifs, nous !…

 

 

Didi : Lao-Tzeu l’a dit : « Il faut trouver la voie ! » Moi je l’ai trouvée. Il faut donc que vous la trouviez aussi… Je vais d’abord vous couper la tête. Ensuite, vous trouverez la vérité !

 

 

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Péruvien : Quand lama fâché, señor, lui toujours faire ainsi…
  • Explication d’un péruvien après que le capitaine Haddock se fait cracher dessus par un lama.

 

 

Passager du train : Ça finira mal toute cette histoire, vous verrez…
Tintin : Qu’est-ce qui finira mal ?
Passager du train : Et bien, cette histoire de momies… Souvenez-vous de Tout-Ankh-Amon, jeune homme !… Songez à tous ces égyptologues qui sont morts mystérieusement après avoir ouvert le tombeau de ce pharaon… Vous verrez, la même chose arrivera à ceux qui ont violé la sépulture de cet Inca…
Tintin : Vous croyez ?
Passager du train : J’en suis sûr !… Aussi, pourquoi ne laisse-t-on pas ces gens tranquilles ?… Que dirions-nous si les Égyptiens ou les Péruviens venaient, chez nous, ouvrir les tombeaux de nos rois ?… Hein, que dirions-nous ?…

  • Dialogue à propos d’une expédition ethnographique en Amérique du Sud, dont les membres ont exploré plusieurs tombeaux Incas.

 

 

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Tintin : Eh bien ! Zorrino, il y a un dieu pour les amateurs de whisky…
Réflexion de Tintin après que le capitaine Haddock, ivre, survit miraculeusement à une avalanche.

 

 

Haddock : Je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que je l’entends, je pense à ce cyclone qui s’est un jour abattu sur mon bateau, alors que je naviguais dans la mer des Antilles…
  • À propos de la cantatrice Bianca Castafiore.

 

 

Africain : On veut pas être esclaves, nous. On veut simplement aller à La Mecque.
Haddock : C’est entendu, je le sais. Mais je vous répète que si vous y allez, vous serez vendus comme esclaves. Est-ce cela que vous voulez ?
Africain : Non, M’sieur, pas esclaves. On est des bons musulmans. On veut aller à La Mecque.
Haddock : Mais, mille millions de mille sabords ! je me tue à vous répéter que si vous y allez, vous serez vendus comme esclaves. C’est clair, oui ou non, tonnerre de Brest !?!...
Africain : Pas crier, cap’taine. Nous, on veut simplement aller à La Mecque.
Haddock : Eh bien ! espèces de têtes de mules, allez-y donc, à votre Mecque !... Mais vous rester là-bas pour toujours !... Vous plus jamais revoir pays natal !... Plus jamais revoir famille !... Vous toujours esclaves !... Voilà ce qui vous pend au nez, bougres d’ectoplasmes à roulettes !!
Africain : Nous, on est pas des ectoplasmes à roulettes, M’sieur. On est des bons musulmans. On veut aller à La Mecque.

 

 

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Tintin : Mais dites-moi, capitaine, vous ne m'avez toujours pas expliqué votre présence ici ?…
Haddock : Eh bien ! c'est à la fois très simple et très compliqué…

 

 

Bonne conscience de Milou : C’est du whisky, misérable créature !... De l’alcool !... Cet alcool qui ravale la bête au rang de l’homme !...

 

 

 

Tintin : Allons, capitaine, encore un petit effort ! Dans quelques heures, nous aurons quitté la région des neiges.
Haddock : Non ! Continuez sans moi !
Tintin : J’ai encore un petit peu de cognac. Vous allez en boire une gorgée.
Haddock : Vous pourriez aussi bien me faire avaler du kérozène : je ne fais pas un pas de plus !

 

 

Haddock : Nous avons marché des jours et des jours !… Nous avons escaladé des tas de rochers !… Nous avons rôti au soleil et gelé sous la neige !… Nous avons dégringolé dans des crevasses !… Nous avons reçu des avalanches sur la tête !… Pis que tout, euh… Grand mufti, le yéti m’a fauché une bouteille de whisky à peine entamée : la dernière que je possédais !

 

Grand Précieux : Et toi aussi, Tonnerre Grondant, sois béni, car, malgré tout, tu as eu la foi qui transporte les montagnes !
Haddock : Elle aurait mieux fait de les aplatir !

 

 

Tournesol : Ah ! je fais le zouave ?... Ah ! je fais le zouave ?... Je… c’est… c’est trop fort !... Moi, faire le zouave !... J’exige des excuses !.... Des excuses, vous m’entendez ?... Vous n’avez pas le droit !... Moi, Tournesol, faire le zouave !... Oser me dire des choses pareilles !... Vous !... Vous !... Mais vous allez me suivre… Et je vais vous montrer, moi, de quelle façon je fais le zouave !... Allons ! en route !... Aaah ! je fais le zouave !...

 

 

 

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Tintin : Et alors ?… Ils n'ont pas opposé trop de résistance ?
Dupont : Oh ! non. Nous avons fait comme Christophe Colomb… euh… non, comme Samothrace… enfin, un type de cette époque : « Veni, vidi, vici ! »

 

 

Haddock : Soyez sérieux ! Voici justement le professeur Tournesol. Regardez-le et dites-moi si vous le croyez capable de prendre part à un complot ?
Tournesol : Mais parfaitement, môssieu ! Et je m’en vante !...

 

 

 

Tournesol : Je regrette, militaire, mais je refuse de serrer une main qui foule aux pieds les droits imprescriptibles de la personne humaine !...

 

 

Milou : Prends garde, Chicago ! Nous voici !…

 

 

 

Tintin : Co…Comment avez-vous su qu’il y avait un puits de pétrole ici ?… Il y a dix minutes à peine qu’il a jailli…
Businessman : Le flair, old boy !… Un businessman américain ne se trompe jamais !

 

 

Représentant : Monsieur Tintin ! Monsieur Tintin ! Écoutez-moi ! Laissez-moi vous convertir à la nouvelle religion néo-judéo-bouddho-islamo-américaine, dont les dividendes sont les plus élevés in the world !

 

 

 

 Rastapopoulos : Vous regretterez un jour de vous être mis en travers de mon chemin : sachez que mon nom est Rastapopoulos !

 

 

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Haddock : Mille millions de mille sabords ! Quel est le sombre oryctérope qui a remplacé mon whisky par cet extrait d’eau de Javel ?...
Tintin : De l’eau de Javel ?!?
Haddock : Ou une sorte de vitriol du même tonneau… si j’ose dire ! Tenez, goûtez-moi ça…
Tintin : Heu… Je ne suis pas un expert comme vous, naturellement, mais il me semble que c’est bien le goût du whisky…
Haddock : Du whisky !... Mon jeune ami, si ceci est du whisky, je veux bien être changé en coquille Saint-Jacques !... Et vous venez de le dire, je m’y connais un petit peu !

 

 

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Tintin : Voyons, capitaine…
Haddock : Qui est capitaine ici, vous ou moi ?
Tintin : Vous, bien sûr, vous êtes le capitaine Haddock…
Haddock : C’est un nom ridicule, ça… Et mon prénom ?...
Tintin : Archibald, non ?...
Haddock : Encore plus ridicule… Et vous ?
Tintin : Moi, je m’appelle Tintin.
Haddock : Grotesque ! Avec tout ça, j’ai perdu mon bateau !... Il s’est probablement envolé !
Tintin : Voyons, capitaine, un bateau ça ne vole pas !
Haddock : Ah non ?... Eh bien, le mien, il vole !... C’est un bateau-mouche, le mien, na !

 

 

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Dupont : Dis donc c'est le téléphone...
Dupond : Oui en effet, je crois que c'est le téléphone...
Dupont : Alors tu y vas toi?
Dupond : Ah non jamais de la vie!... Moi, je dors!...
Dupont : Comment, tu dors?... Tu ne dors pas, puisque tu parles!...
Dupond : Tu sais bien que je parle toujours en dormant!...

 

Dupont : Saperlipopette !… C’était un mirage !…
Dupond : Un mirage ?… Tiens ?… Je croyais qu’on les avait supprimés !…

 

 

 

Dupond : Et hop ! encore un mirage !
Dupont : Tu crois ?… Ça n’en a pas l’air… À ta place je ferais un petit virage et…
Dupond : Moi, faire un virage pour un stupide rimage ?… Euh… Un rivage pour un mirage… Non, un mirage pour un virage… euh… Enfin, jamais de la vie : je continue tout droit.

 

 

Dupond : Motus et bouche cousue : c’est notre devise.
Dupont : Oui, botus et mouche cousue : c’est votre denise.

 

 

 

Procureur : En un mot : voyez ces faces de brutes !... Ça des policiers ?... Des imposteurs, des fourbes, des tueurs !... Et qui, pour prendre l’aspect de loyaux partisans du général Tapioca – et de la noble idéologie de Plekszy Gladz – ont poussé la duplicité jusqu’à porter la moustache !
Dupond : C’est faux !... Nous portons la moustache depuis notre plus tendre enfance !...
Dupont : Parfaitement… Depuis notre plus france entendre !

 

 

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Haddock : Dites-moi toute la vérité ! Ne me cachez rien ! C’est un autobus, n’est-ce pas, qui m’a renversé ?
Tintin : Mais non, capitaine, c’est un tapir…

 

 

Haddock : (À un fourmilier tamanoir) Au large ! espèce de Cyrano à quatre pattes !…

 

Tintin : Votre « szlaszeck » était excellent. Comment est-ce préparé ?
Restaurateur : Ah ! Monsieur, c’est une spécialité de la maison : du gigot de jeune chien accommodé à la sauce syldave…

 

 

 

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Tintin : Écoutez. Il faut m’aider. Et d’abord, vous allez me promettre de ne plus boire. Songez à votre dignité, capitaine ! Que dirait votre vieille mère si elle vous voyait dans cet état ?…

 

Capitaine Haddock : VENGEANCE ! VENGEANCE ! VENGEANCE ! VENGEANCE ! Canailles !… Emplâtres !… Va-nu-pieds !… Troglodytes !… Tchouck-tchouk-nougat !…

 

 

Tournesol : Tiens, qu’est-ce que c’est que ça ?
Haddock : Ça, c’est une œuvre de Ramo Nash.
Tournesol : Je le vois bien, saperlipopette, que c’est un H !... Mais ça sert à quoi ?
Haddock : À rien !... À rien du tout !... C’est une œuvre d’art. Et une œuvre d’art, ça ne sert à rien ! C’est ça l’art !

 

 

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Capitaine Haddock : … car le pire ennemi du marin, ce n’est pas la tempête qui fait rage ; ce n’est pas la vague écumante qui s’abat sur le pont, emportant tout sur son passage ; ce n’est pas le récif perfide caché à fleur d’eau et qui déchire le flanc du navire ; le pire ennemi du marin, c’est l’alcool !

 

 

Haddock : Vous êtes donc tous, n’est-ce pas, des descendants de Rackham le Rouge ? Bon. Et bien ! moi, je suis le descendant du chevalier François de Hadoque, qui tua jadis Rackham le Rouge en combat singulier… Et il y a des moments… où je sens remonter en moi les instincts belliqueux de mon aïeul…

 

Haddock : De toute cette histoire, je vous dis, moi, il y a une seule chose à retenir : ON N’EST VRAIMENT BIEN… QUE SUR NOTRE BONNE VIEILLE TERRE !

 



07/06/2025
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