La taverne d\' Engy

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Des militants indépendantistes Bretons sans chapeaux ronds !

SOIZIC DE KERFOUNEC , YANN FANCH TIPIAK , JEMAN BALLEK et YANNICK CREPOSUK ! Avec le chat GWENN HA DU , ( Nom du drapeau breton , blanc et noir , le bien nommé ) BREIZH DA VIKEN ! BREIZH MA BRO ! NE BADO KET ATAO ! ME ZO BREIZHAD !!! TRALALAA-LALEE-LOOOOO !!!!! 

Connaissez-vous l’hymne officiel breton ? Il s’agit du « Bro Gozh Ma Zadoù » (« Vieux pays de mes pères » en breton). L’hymne breton a été crée en 1898 par Taldir Jaffrennoù de son nom bardique (François Jaffrennou de son nom à l’état civil), sur l’air de l’hymne du Pays de Galles. Le titre est d’ailleurs sensiblement le même qu’en gallois (« Vieille terre de mes pères » en gallois).

L’hymne a été proclamé « Hymne national breton » en 1903 par le jury de l’Union régionaliste bretonne, et il a été adopté officiellement par la région Bretagne en novembre 2021.

 

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Les paroles de l’hymne breton en français

Le « Bro gozh ma zadoù » est donc un chant entièrement en langue bretonne. Les paroles sont les mêmes depuis sa création en 1898 par Taldir Jaffrennoù. Elles sont inspirées des paroles de l’hymne gallois, l’hymne ayant été adapté en breton directement depuis des textes anciens en gallois.

 

 

 

 

 

 

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Paroles du Bro Gozh en breton Paroles du Bro Gozh en français
O Breizh, ma Bro, me ‘gar ma Bro. O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays.
Tra ma vo mor ‘vel mur ‘n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d’elle.
Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays !
Ni, Breizhiz a galon, karomp hon gwir Vro ! Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays !
Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro. L’Armor est renommé à travers le monde.
Dispont kreiz ar brezel, hon tadoù ken mad, Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons,
A skuilhas eviti o gwad. versèrent leur sang pour elle.
O Breizh, ma Bro, me ‘gar ma Bro. O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays.
Tra ma vo mor ‘vel mur ‘n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d’elle.
Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays !
Breizh, douar ar Sent kozh, douar ar Varzhed, Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes,
N’eus bro all a garan kement ‘barzh ar bed, il n’est d’autre pays au monde que j’aime autant,
Pep menez, pep traonienn, Chaque montagne, chaque vallée,
d’am c’halon ‘zo kaer, est chère dans mon cœur.
Enne kousk meur a Vreizhad taer ! En eux dorment plus d’un Breton héroïque !
O Breizh, ma Bro, me ‘gar ma Bro. O Bretagne, mon pays, que j’aime mon pays.
Tra ma vo mor ‘vel mur ‘n he zro. Tant que la mer sera comme un mur autour d’elle.
Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays !
Ra vezo digabestr ma Bro ! Sois libre, mon pays !

 

 

 

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Alors maintenant, munissez-vous de votre Gwenn-Ha-Du, et allez chanter le Bro Gozh Ma Zadoù dans les stades de football pour soutenir les équipes bretonnes. Plusieurs équipes le jouent systématiquement avant les matchs (LorientRennes…) et d’autres équipes comme Nantes le jouent à certaines occasions.

 

 

 

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Abardaez kaer hag noz dous, belle soirée et douce nuit !!! Komz a ran un tamm brezhoneg : je parle un peu breton amañ e vez komzet brezhoneg : ici on parle breton ! KENAVO !!! La scottish du nain de jardin !

 

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Les Bretons sont un peuple originaire de Bretagne, une région située dans le nord-ouest de la France métropolitaine, sous l'autorité de ducs jusqu'au XVIe siècle. Ils doivent leur nom à des groupes brittophones qui émigrèrent du Sud-Ouest de la Grande-Bretagne en vagues successives à partir du IIIe siècle jusqu’au VIe siècle dans l'Ouest de la péninsule armoricaine, renommée par la suite Bretagne d’après leur nom.

On nomme « Bretons insulaires » les Britanii, qui, avant le vie siècle, vivaient dans l'île de Bretagne. Le nom des Bretons provient d'une racine indo-européenne - « mort » > « mortel, humain ». Cette séquence mrito- a ensuite régulièrement évolué en brito-, thème qui est à la source du nom des tribus belges Britt, Britann qui ont envahi la Grande-Bretagne, se désignant donc comme « Les Hommes ».
À partir du IIIe siècle, les Romains font progressivement appel à des contingents de Bretons insulaires pour protéger les côtes gauloises et particulièrement celles de l'Armorique des raids des pirates gaëls, frisons et saxons.

Au Ve siècle, les Angles, les Jutes et les Saxons, peuples germaniques venus du continent, contraignent les Bretons insulaires, peuple celte de la famille brittonique, à refluer vers l’Ouest et le Sud de leur île (pays de Galles et Cornouailles). Mais les Bretons émigrent aussi pour fuir les raids de Gaëls, autre peuple celtique venu d’Irlande. Par milliers de familles, des Bretons viennent s’installer en Armorique. Cet exode n’est pas massif mais consiste plutôt en une longue série d’infiltrations. L’ouest de l'Armorique prit ultérieurement le nom de Bretagne en raison de cette immigration continue.
Il y avait une grande proximité entre les « Bretons insulaires » arrivant en Armorique et la population autochtone armoricaine : le breton et le gaulois armoricain étaient des langues celtiques apparentées. Les deux populations se connaissaient assez bien pour pratiquer des échanges depuis plusieurs siècles et tant dans l’île qu’en Armorique, une partie des élites était plus ou moins romanisée et christianisée à la chute de l’Empire romain d'Occident (à quel point, cela est toujours en débat). Quoi qu’il en soit, l’immigration brittonique a re-celtisé l’Ouest de l'Armorique.

Il convient de noter que l’émigration des bretons insulaires a dépassé l’Armorique et que des groupes ont débarqué aussi en Galice où fut fondé l'éphémère évêché de Britonia.

L’installation en Armorique entraîne la création de nouveaux royaumes : Bro-Waroch, Cornouaille, Domnonée (qui s’est étendue de part et d’autre de la Manche à un moment de son histoire) ; ainsi que la mise en place de nombreux pays traditionnels et culturels : Pays de Léon, Poher, Porhoët ou Vannetais. Les relations entre les Bretons et leurs voisins Francs, nouveaux maîtres de la Gaule, furent conflictuelles durant le haut Moyen Âge, entre vassalité, rébellion et relative soumission temporaire. Entre 753 et 825, six expéditions sont menées par les Carolingiens contre les territoires sous domination bretonne.

Issu de cette émigration, le breton (brezhoneg) est parlé en Basse-Bretagne et compte actuellement environ 213 000 locuteurs ; tandis que le gallo est parlé en Haute-Bretagne et compte 191 000 locuteurs.

Le breton est apparenté au cornique, dont il est très proche et, dans une moindre mesure, au gallois. Le gallo est quant à lui une langue romane de la famille des langues d’oïl, mais possédant quelques similitudes de vocabulaire et de prononciation avec la langue bretonne. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, le français s'est imposé comme langue maternelle des Bretons.

La Bretagne et les Bretons sont considérés comme l’une des six nations celtiques. Le nombre factuel de « Bretons de souche » en Bretagne et dans la France entière est difficile à connaître étant donné que le gouvernement français ne fait pas ce type de statistiques. La population de la Bretagne (Région Bretagne et Loire-Atlantique) est de 4 747 916 habitants selon le recensement de 2018.

Une forte émigration historique a engendré une diaspora bretonne à l'intérieur même des frontières françaises et dans l'outre-mer français ; celle-ci est principalement établie dans la région parisienne. De nombreuses familles bretonnes ont également émigré sur le continent américain, principalement au Canada (surtout au Québec) et aux États-Unis.

 

 

 

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23/09/2023
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