La taverne d\' Engy

Vous me connaissez , jamais de prosélytisme religieux ou politique de ma part , chacun fait et pense comme il veut tant qu' il ne nuit pas à autrui et n' impose pas sa vision au voisin ! Mais je recommande le port de la barbe , la vie dans la foret bien accompagné , , les tatouages et peintures corporelles artistiques selon une symbolique ancienne , le culte des morts et des esprits de la tribu , la vénération des ancêtres , un rapport sain avec la grande déesse mère et son ami cornu ! Alors , on est pas bien là ?

-C'est une bonne situation ça.... Druide ? -Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. La religion chrétienne n'avait jamais troublé le paganisme de son âme : sa religion à elle était bien plus ancienne ; elle croyait aux présages, aux signes, au fer, aux dates heureuses ou fatales, aux amulettes, aux prières, dont le sens ne l'intéressait nullement. Et elle adorait ses morts. Paganisme : Religion de ceux que les chrétiens traitent comme s'ils n'avaient pas de religion. Heureux ceux qui sont affamés ! Heureux ceux qui pleurent ! Tel est le verdict éternel des Béatitudes. De cette parole-là le paganisme et le naturalisme ont tremblé et, du jour qu'elle fut prononcée, le Grand Pan est mort. Le paganisme est une tentative pour atteindre les divines réalités sans le secours de la raison et par la seule vertu de l'imagination. En matière de religion, j'éprouve quelque peine à admettre que le monde ait vécu dans le paganisme et l'obscurantisme durant des millions d'années et que le vrai Dieu ne se soit manifesté que voilà deux mille ans, c'est-à-dire hier. -C'est une bonne situation ça.... druide ? Quel est l'ancêtre le plus lointain dans le temps que vous ayez retrouvé ? Et vous , les Firbolgs qui élevez des mannequins de pisse en osier sur vos collines plates et cuisez des pommes frites dans l' huile de vos charriots cahotants sur de mauvaises pistes , tremblez avant que le ciel si bas ne vous tombe sur la tête ! Belge , tu es , Belge , tu dois rester !

Ce passage évoque un dialogue entre un druide et un interlocuteur, abordant des thèmes complexes tels que la spiritualité, le paganisme, la religion chrétienne et la perception des ancêtres. Le druide semble exprimer une vision du monde où les rencontres humaines et les traditions anciennes sont essentielles, tout en remettant en question la hiérarchie des croyances religieuses.
L'idée que la religion chrétienne n'a pas vraiment ébranlé le paganisme reflète une perspective sur la continuité des croyances spirituelles et des pratiques culturelles, montrant comment ces dernières peuvent coexister ou évoluer sans nécessairement être remplacées.
Les références aux Béatitudes et à la mort du Grand Pan suggèrent une tension entre le christianisme et le paganisme, où le paganisme est perçu comme une quête d'expériences divines sans raison. L'interrogation sur le temps et la manifestation de Dieu met en lumière les divergences sur la chronologie de la spiritualité humaine.
Enfin, la mention des Firbolgs et des mannequins de pisse en osier, ainsi que la référence à la culture belge, semble introduire une touche d'humour ou de légèreté, tout en rappelant l'importance des racines et des identités culturelles.
Ce passage pose des questions sur la nature de la foi, la place des traditions anciennes dans un monde moderne et la manière dont les individus s'identifient à leur héritage culturel.

Ce texte reflète une réflexion profonde sur la spiritualité, l’héritage culturel et la perception des croyances à travers le prisme du paganisme, du christianisme et des traditions anciennes. Il mêle philosophie, humoristique et critique, tout en soulignant l’importance des rencontres et des traditions personnelles dans la construction de la foi et de l’identité.

Voici une synthèse et une analyse de ses principaux éléments :

Respect des convictions personnelles :
Le début souligne une position respectueuse de la liberté de pensée et de croyance, à condition que cela ne nuise pas à autrui. La recommandation du port de la barbe, de la vie en forêt, des tatouages symboliques, du culte des ancêtres et du rapport avec la mère divine et le dieu cornu, évoque une spiritualité enracinée dans la nature, la tradition et la symbolique ancienne.

La perception du paganisme :
Le dialogue évoque le paganisme comme une religion ancienne, vivante, et souvent incomprise ou méconnue dans la société moderne. La référence aux pratiques comme l’élevage de mannequins de pisse en osier ou la cuisson de pommes frites dans des charriots évoque une certaine rusticité ou une tradition locale, peut-être pour souligner la continuité ou la diversité des pratiques anciennes.

La critique de la hiérarchie religieuse :
La mention que le christianisme n’a pas réellement ébranlé le paganisme, qui est une quête d’expériences divines par l’imagination et la raison, invite à réfléchir sur la coexistence ou la transformation des croyances. La phrase « le vrai Dieu ne s’est manifesté que voilà deux mille ans » peut être vue comme une remise en question de la primauté de la religion chrétienne sur les anciennes spiritualités.

La dimension temporelle :
La question sur l’ancienneté des croyances et l’évocation du temps montre un regard critique sur la chronologie religieuse. Le paganisme, selon cette vision, aurait été une tentative d’accéder aux réalités divines bien avant l’émergence du christianisme.

Humour et identité culturelle :
La référence à la Belgique, aux Firbolgs (peuples légendaires irlandais), et à des pratiques culturelles, mêle sérieux et légèreté. Cela souligne l’importance de l’identité locale et de l’héritage culturel dans la perception de la spiritualité.

Questions fondamentales :
Le passage pose des questions sur la place de la foi, la transmission des traditions, et la signification des pratiques anciennes dans un monde moderne. Il invite à une réflexion personnelle sur la spiritualité, la culture, et la manière dont chacun construit son rapport au sacré.

En résumé, ce texte célèbre la diversité des croyances, invite à respecter les traditions personnelles et culturelles, tout en remettant en question les hiérarchies religieuses et la vision téléologique de l’histoire religieuse humaine. Il valorise l’expérience personnelle, la rencontre avec l’autre, et la richesse des héritages anciens comme fondements d’une spiritualité authentique.

Si vous souhaitez approfondir un aspect particulier ou discuter d’un thème spécifique évoqué dans ce passage, n’hésitez pas à me le préciser.

Le druidisme est une discipline venant des peuples celtes où le druide était un personnage important. il était à la fois théologien, philosophe, historien, savant, juriste. Le druide est l’intermédiaire entre les hommes et les dieux, le sage, le prêtre et gardien du savoir. Il possède quelques similitudes avec le chamane pour son rôle dans la communauté. C’est un personnage respecté et important, son avis était toujours écouté par les rois.

« Personne ne parle avant le roi, mais le roi ne parle jamais avant le druide. »

Description
Le druide est souvent comme un homme à barbe blanche vêtu de lin et portant une faucille en or et un collier d’ambre. A noter que le rôle n’est pas exclusivement réservé aux hommes, car il existait des druidesses, Aifé étant l’une des plus connues.

Druide
Fonctions
La fonction impliquait d’accomplir différents rituels selon les phases de la lune, les changements de saison, les jours dédiés à l’un des dieux. Ainsi on pensait souvent le druide doté de pouvoirs magiques, dont celui d’être immortel et pouvant se réincarner en animal. C’est ainsi que dans les univers imaginaires les druides sont des mages et donc le druidisme un art magique à part entière.

Magie
En magie, l’aspect majeur du druidisme est véritablement l’utilisation et l’union avec l’environnement naturel. Druide signifie d’ailleurs homme du chêne en grec. Cette discipline ne se pratique pas ou mal dans des milieux confinés, des constructions. Elle n’est jamais aussi forte que pratiquée à l’air libre dans la nature, en utilisant les ressources qu’elle offre directement. Tout moyen intermédiaire vient de la nature directement. Là où un mage se fabriquera un bâton à partir d’un morceau de bois, le druide, utilisera un morceau de branche tel qu’il est sans le modifier. Une autre méthode courante est aussi d’utiliser les runes.

On peut relier le druidisme à la magie blanche, car comme elle, il sert à soigner, protéger et communiquer avec les dieux, mais en utilisant les forces de la nature. Les druides peuvent également communiquer avec les animaux et prendre l’apparence de certains. En plus de lancer des sorts, effectuer des rituels de diverses sortes, le druide sait également créer des talismans aux propriétés diverses. La fabrication d’objets druidiques s’apparente plus à de l’artisanat que d’autres disciplines où l’on semble plus proche de la science. Pour les talismans, le druide est en quelque sorte un artisan, mais spécialisé dans la magie.

La divination dans le druidisme
Parmi les méthodes divinatoires des druides on trouvait comme dans de nombreuses civilisations l’astrologie. L’influence du soleil, de la lune et des astres est une croyance dans le druidisme et alliée à l’astronomie est née l’astrologie celte. Celle-ci permet aux druides de faire des prédictions à partir des mouvements et positions des astres.

Les druides pouvaient aussi pratiquer la divination avec la prédiction par les nuages. Il s’agissait d’interprétations selon la forme des nuages.

Si l’utilisation des runes est courante en ce qui concerne la magie, elle peuvent servir aussi dans la divination avec le futhark.

Une autre méthode était la roue druidique au principe très simple. Il s’agit d’une roue en bois divisée en plusieurs sections. Sur chaque section est gravée une maxime. On pose une question, on tourne la roue et la maxime sur laquelle la roue s’arrête donne la réponse.

Néodruidisme
Forme moderne du druidisme, le néodruidisme (ou néo-druidisme) est un mouvement spirituel prônant une proximité et un culte avec la nature. Il est principalement pratiqué en Europe dans les régions autrefois habitées par les peuples celtes. De son ancêtre, il conserve la pratique de rituels et certaines pensées en lien avec l’âme.