La taverne d\' Engy

La taverne d\' Engy

En ce temps l'aspect de la campagne n'était nullement rassurant.

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Sait-on ce qui peut venir à l'esprit d'un homme en promenade, les rêves qui lui font oublier un instant la morne réalité, qui le sollicitent, le taquinent, émeuvent son imagination et lui sont chers, même s'il est persuadé qu'ils ne se réaliseront jamais ?

 

 

 

 

 

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J' entend la clameur des orcs au loin ! Je suis devenu solitaire, ou comme ils disent, insociable et misanthrope, parce que la plus sauvage solitude me paraît préférable à la société des mauvais, qui ne se nourrit que de trahisons et de haine. L'enfer, ce n'est pas les autres, c'est l'obligation de vivre avec eux. Engoulevent , Fierpied , Sac à vent , Soucolline de Hobbitbourg ...
 
 
 
 

 

 

 

 

 

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C' est bizarre , depuis que je suis tout jeune , chaque voyage vers la Bretagne me donne la sensation de rentrer au pays , bien que né en Lorraine dans une famille essentiellement Lorraine avec parfois des origines plus éloignées ! Explorant depuis mon adolescence les origines et les ancêtres , j' étais loin d' imaginer que j' avais 16 % de gènes originaires de Grande Bretagne ( la guerre de 100 ans ou quoi ? ) , et aussi de par mon arbre familial , des ancêtres bretons du Morbihan et du centre Bretagne dont une ancêtre morte en 1908 !
 
 
 

 

 

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Survivaliste et Autonomiste :


Engy est au point sur les méthodes de défense et de protection.C’est justement sa paranoïa et son pessimisme qui le sauveront car il s’est déjà préparé au pire. Il a bien compris qu’en cas de crise, on ne peut compter que sur soi-même, et c’est l’isolement en petit groupe auto suffisant qui lui permettra de survivre.C'est un instinct commun à tous les êtres sensibles et souffrants de se réfugier dans les lieux plus sauvages et les plus déserts ; comme si les rochers étaient des remparts contre l'infortune, et comme si le calme de la nature pouvait apaiser les troubles malheureux de l'âme.Force est de reconnaître qu'en ce temps l'aspect de la campagne n'était nullement rassurant. Entre les bourgades dispersées s'étendaient de grands espaces incultes, traversés de routes peu sûres.

 

 

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L'enfer, ce n'est pas les autres, c'est l'obligation de vivre avec eux. Le mieux consiste donc à construire un donjon solitaire avec le ciment de son rêve suffisamment solide pour que le ressac du monde extérieur s'y fracasse. Sylvain Tesson
 
 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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C'est un instinct commun à tous les êtres sensibles et souffrants de se réfugier dans les lieux plus sauvages et les plus déserts ; comme si les rochers étaient des remparts contre l'infortune, et comme si le calme de la nature pouvait apaiser les troubles malheureux de l'âme.

 

 

 

 

 

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Toujours ramener la vie à sa base, à ses nécessités premières, la faim, la soif, la poésie, l'attention au monde et aux gens. Il est possible que le monde moderne soit une sorte d'entreprise anonyme de destruction de nos forces vitales, sous le prétexte de les exalter. Il détruit notre capacité à être attentif, rêveur, lent, amoureux, notre capacité à faire des gestes gratuits, des gestes que nous ne comprenons pas. Il est possible que ce monde moderne, que nous avons fait surgir et qui nous échappe de plus en plus, soit une sorte de machine de guerre impavide. Les livres, la poésie, certaines musiques peuvent nous ramener à nous-mêmes, nous redonner des forces pour lutter contre cette forme d'éparpillement. La méditation, la simplicité, la vie ordinaire. Voilà qui donne des forces pour résister. Le grand mot est celui-là : résister. Christian Bobin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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 Florus (Publius Annius Florus) : "Abrégé de l'Histoire romaine" ; Livre III - § XI - Guerre des Gaules : "Les Aquitains, race rusée, se réfugiaient dans des cavernes ; César ordonna de les y enfermer."

 

 

 

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C'est un instinct commun à tous les êtres sensibles et souffrants de se réfugier dans les lieux plus sauvages et les plus déserts ; comme si les rochers étaient des remparts contre l'infortune, et comme si le calme de la nature pouvait apaiser les troubles malheureux de l'âme.Force est de reconnaître qu'en ce temps l'aspect de la campagne n'était nullement rassurant. Entre les bourgades dispersées s'étendaient de grands espaces incultes, traversés de routes peu sûres.

 

 

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J' entend la clameur des orcs au loin ! Je suis devenu solitaire, ou comme ils disent, insociable et misanthrope, parce que la plus sauvage solitude me paraît préférable à la société des mauvais, qui ne se nourrit que de trahisons et de haine. Engoulevent , Fierpied , Sac à vent , Soucolline de Hobbitbourg ...

 

 

 

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Engoulevent , Fierpied , Sac à vent , Soucolline de Hobbitbourg .... Le sonneur persiste et signe ! Quand je joue dans les jardins ou la forêt , ça fait rire les oiseaux et chanter les abeilles ! En fait je suis un hobbit, en tout sauf en taille. J'aime les jardins, les arbres, les cultures non mécanisées ;J'aime la bonne nourriture simple (pas congelée) ; J'aime les gilets brodés, et j'ose même en porter en ces temps de grisaille. J'adore les champignons (pris dans les champs) ; j'ai un sens de l'humour très simple (qui lasse mes critiques les mieux disposés) ; je me couche tard et me lève tard (quand je peux). Je ne voyage guère depuis ces dernières années ,contrairement à ma jeunesse ou je quittais volontiers cul de sac ...

 

 

 

 

 

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Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait, cela signifie que tu as décidé de regarder au delà des imperfections de la vie.....

 

 

 

 

 

 

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Proverbe corse évolutif : quand tu ne tiens pas debout , reste assis ! Quand tu ne tiens pas assis , reste couché !

 

 

 

 

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Poème de Hélie Sun
 
Et moi...
Je n'en suis que son éclat.
Ce pas assez et ce trop parfois
C'est ce que je suis
Oui! Ce que je suis bien malgré moi.
Un drôle de mélange
Entre mélancolie et euphorie.
D'une vie à la fois dramaturge et absurde.
Dans ces nuits bordées par la solitude.
Où il n'y a plus aucun bruit.
Où il ne reste qu'une petite sombre vie.
Ces nuits où je me tarie
de ne trouver qu'une terre arride
Une terre où l'amour a déserté
Une terre, une mer
Où est pourtant née
Le verbe aimer
Un amour que chacun
se délecte tout au long de son chemin
Son chemin divin
Encore inscrit pour certains
Sur quelques vieux parchemins.
Au travers d'un parent,
d'un compagnon de voyage
Au travers des âges
D'un grand-parent ou d'un enfant
Qui n'en demandait pas tant
Et il y a moi
Cherchant ce chemin divin
Mais ne trouvant son essaim
Où chérir les siens
Comment se laisser transmuter
Par ce verbe tant adoré
Aimer!!
Si ce n'est...
Qu'au travers du toi à moi
Bien lasse à cette heure tardive
D'en être dépourvue chaque jour durant.
J'apprend à mes dépens,
Qu'il me faudra bien plus d'alternatives
Pour ne pas finir les deux pieds devant.

 

 

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 TARA : Je vous envie, Monsieur Gilles. Un voyage en Angleterre, ça doit être excitant, exotique... ... Sauf si on est anglais.

 

 

 

 

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Loin très loin du monde
Où rien ne meurt jamais
J'ai fait ce long
Ce doux voyage
Nos âmes se confondent
Aux neiges éternelles
L'amour cachait
Son vrai visage

 

 


12/02/2024
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