Hannal nathrar !
Voyez l'épée de la puissance, Excalibur. Elle fut forgée lorsque le monde était jeune, lorsque l'oiseau, la bête et la fleur ne faisaient qu'un avec l'homme, et que la mort n'était qu'un rêve.
Merlin : Tout cela n'est pas pour toi, Uther. Foyer, famille, femme et enfant. Uther : Régner et massacrer, est-ce là tout ? Merlin : Peut-être même pas cela. Uther : Tes mots me frappent avec la dureté de l'acier. Merlin : Tu as été félon envers le duc. Tu as volé sa femme, tu as pris son château. Personne n'a plus confiance en toi. Tu n'es pas l'élu, Uther. Donne-moi l'enfant, c'est moi qui le protégerai.
Arthur : Écarte-toi. Lancelot : Je n'en ferai rien. Bats en retraite, ou prouve ta valeur dans une passe d'armes sous le regard de Dieu. Arthur : Puisse-t-il me donner la force de te désarçonner et d'un seul coup d'épée te faire à nouveau traverser la mer. Lancelot: Traverse d'abord ce pont.
Arthur : N'es-tu donc qu'un rêve, Merlin ? Merlin : Un rêve pour certains hommes. Un cauchemar pour d'autres !
Merlin : Voilà, prenez la mesure de ce moment. Savourez-le, réjouissez-vous de grande allégresse. De grande allégresse ! Souvenez-vous en à jamais car il vous unit tous. Vous ne formez plus qu'un sous les étoiles. Que dans vos mémoires reste gravée cette nuit, cette grande victoire, afin que dans les années à venir vous puissiez dire : J'étais présent, cette nuit-là, aux côtés d'Arthur, le roi. Car le destin de l'homme, hélas, est d'oublier.
Merlin : Les jours sont comptés pour les êtres de notre espèce. Le dieu unique vient de chasser les dieux multiples. Les esprits de la forêt et des rivières s'enfoncent dans le silence. Ainsi vont les choses, oui, c'est l'avènement des hommes et de leur univers.
Arthur : Quelle est la plus grande vertu dans la chevalerie ? Courage, compassion, loyauté, humilité ? Quelle est ta réponse, Merlin ? Merlin : La plus grande ? Ces vertus se mêlent comme les métaux dont le mélange fait une bonne épée. Arthur : Pas de poésie, réponds clairement. Quelle est-elle ? Merlin : Je vais te le dire. La vérité. Voilà oui, il faut la vérité avant toute chose. Quand un homme ment, c'est une part de notre monde qu'il assassine.
Arthur : Mes lois doivent être les mêmes pour tous, qu'ils soient grands ou humbles, sinon elles ne sont plus des lois. Guenièvre : Vous êtes mon époux. Arthur : Avant tout, je suis roi. Guenièvre : Avant d'être mon époux ? Arthur : Oui, s'il le faut. Guenièvre : Avant de m'aimer ?
Arthur : Merlin, quel homme était mon père ? Merlin : Oh, il était téméraire, il était fort. C'était un grand chevalier. Arthur : Il a été un grand roi ? Merlin : Eh bien, c'était un impétueux. Il n'a jamais appris à lire dans le cœur des hommes. Dans le sien moins qu'en tout autre. Arthur : Tu l'aimais ? Merlin : Ma foi, on aime facilement la déraison chez un enfant.
Arthur : Je l'aime, si seulement elle devenait ma reine. Merlin, peux-tu faire qu'elle m'aime ? Merlin : Écoute, je me suis déjà exposé une fois au souffle du dragon pour qu'un homme passe une nuit avec une femme et j'ai mis neuf lunes à m'en remettre. Et tout ça pour cette folie qu'on appelle l'amour. Ce mal dément qui terrasse aussi bien le mendiant que le roi. Alors jamais plus... Jamais !
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