La déesse aux seins nus ! Ariane reçoit en rêve cet ordre impérieux : « Trouve Constantin ». Après l’avoir cherché sans succès à Constantinople et passé une nuit dans le temple des rêves de Pergame, elle comprend qu’elle doit se rendre en Crète. Elle embarque alors pour Héraklion, sans se douter que sa vie est sur le point de basculer.Quel secret cache la vieille dame chez qui elle loge ? Et le Crétois solitaire réfugié dans la montagne, l’inconnu brûlé par le soleil, le hippie américain ?… Chaque rencontre la relie aux épisodes de la mythologie...
Mots-clés en français Crète déesses crétoises Britomartis Diktynna Artémis Rites de passage
Résumé en français Britomartis est une déesse crétoise appelée également Diktynna, Laphria, et/ou Aphaia en fonction des différentes versions de son mythe. Elle est associée à Artémis, avec qui elle est parfois confondue.
Selon Callimaque (Hymnes, III, 183-203), c’est une nymphe chasseresse de Gortyne (Crète), préférée d’Artémis.
Poursuivie par Minos épris d’elle, Britomartis se jette du haut d’une montagne dans la mer, et est sauvée par des filets de pêche, ou coincée dans ces derniers. Ensuite, elle est divinisée par Artémis et est appelée Diktynna, ce qui signifie « la déesse aux filets ».
Selon la version d’Antoninus Liberalis (Métamorphoses, XL), après son saut dans la mer, Britomartis est sauvée par le pêcheur Andromède qui l’emmène à Égine et tente à son tour de lui faire violence. Elle s’enfuit dans un bois où Artémis, pour la protéger, la rend invisible. Elle est ainsi appelée Aphaia, « la déesse invisible ».
Dans ce mémoire, nous étudions la place et l’ancrage de Britomartis/Diktynna au sein de son environnement insulaire crétois, tout en étudiant le lien entre la déesse sous ses différentes appellations, mais aussi Artémis, et le rite de passage à l’âge adulte qu’est l’institution du mariage dans la Grèce antique. Ce dernier est symbolisé dans le mythe par la course poursuite, le saut dans la mer appelé katapontismos, et la métamorphose, le changement de statut.
Les seins nus , une mode qui devrait revenir en méditerranée , je trouve !
La Crète minoenne, une civilisation aussi raffinée que mystérieuse
La civilisation minoenne se développe en Crète du début du IIIème millénaire au XVème siècle av. J.-C. quand les Mycéniens vont conquérir l’île et prendre le contrôle des principaux centres palatiaux, notamment Cnossos et Chania. C’est le début de la Crète mycénienne qui se termine par l’abandon et/ou la destruction de la plupart des sites crétois vers 1200, comme sur le continent grec, berceau de la civilisation mycénienne.
Les mycéniens, une civilisation guerrière
Les Mycéniens sont une population d’origine indoeuropéenne qui a donné naissance sur le continent grec à une brillante civilisation à partir du XVIème s. av. J.-C.En constante expansion, cette civilisation guerrière s’est étendue dans tout le bassin égéen, y compris la Crète à partir de 1450 et la côte anatolienne (Milet, Iasos).En remplaçant les Minoens sur les routes commerciales vers la Méditerranée orientale, les Mycéniens sont entrés en contact avec les grandes civilisations contemporaines (l’empire hittite, les mondes égyptien et proche-orientaux) lors d’échanges fructueux qui leur permettaient d’obtenir des marchandises précieuses (métaux, ivoire, lapis-lazuli, etc.) en échange surtout de produits artisanaux et de denrées alimentaires. Les Mycéniens ont parcouru également les routes maritimes vers l’ouest, à la recherche notamment des métaux et de l’ambre : leur présence, quoique discrète, est désormais assurée en Italie méridionale (Broglio di Trebisacce, Tarante, etc.), en Sicile (Thapsos) et en Sardaigne entre le XVIème et le XIIème s.
Les Minoens, une civilisation de l'âge du bronze en Crète.
Les Minoens (grec : Μυκηναίοι) étaient une civilisation préhellénique de l'âge du bronze en Crète, dans la mer Égée. Ils ont prospéré d'environ 2700 à 1450 av. J.-C., lorsque la culture mycénienne a supplanté leur culture, qui s'inspirait des Minoens. D'après les représentations de l'art minoen, la culture minoenne est caractérisée comme une société matrilinéaire centrée sur le culte de la déesse.
Le terme « minoen » a été inventé par l'archéologue britannique Sir Arthur Evans d'après le mythique « roi » Minos, qui était associé au labyrinthe, qu'Evans a identifié comme le site de Cnossos.
Bien que cela ne soit pas certain, il est possible que le terme Minos ait été utilisé pour désigner un dirigeant minoen spécifique. Il pourrait également avoir été utilisé pour décrire le dirigeant actuel de la civilisation minoenne.
On ne sait pas comment les Minoens s'appelaient eux-mêmes, bien que le nom de lieu égyptien « Keftiu » et les noms sémitiques « Kaftor » ou « Caphtor » et « Kaptara » dans les archives de Mari, tous deux faisant référence à la Crète minoenne, soient suggestifs.
La civilisation minoenne était une culture florissante qui pratiquait le commerce et les échanges commerciaux avec un système politique agricole développé. Les hommes et les femmes semblent avoir bénéficié du même statut social.
On a même émis l’hypothèse que le rôle des femmes aurait pu contribuer à la disparition de la civilisation, attirant l’animosité d’autres pour qui les femmes étaient reléguées à des « rôles plus subalternes ».
La civilisation et le mythe grecs s'inspireraient de ceux des Minoens. L'archéologie en Crète a permis de mettre en lumière certains aspects de l'épopée d'Homère.
La question de savoir ce qui a causé la disparition de cette ancienne civilisation est très controversée. Il est possible que la vie soit devenue trop confortable, que l'on ait trop investi dans les produits de luxe et que l'on ait trop peu investi dans ce qui était nécessaire au maintien de la société.
Les Minoens semblent avoir été un peuple pacifique et commerçant plutôt que des guerriers qui visaient la conquête, il est donc possible que les Mycéniens les aient vaincus. D'autres théories incluent l'annihilation par éruption volcanique.
La collection s’appelle "Histoire et histoires" et porte magnifiquement bien son nom. Elle reprend des histoires de la grande Histoire. C’est divertissant et la BD pourrait être un bel outil didactique, et pourrait avoir sa place dans les CDI des écoles...
