La taverne d\' Engy

La taverne d\' Engy

Les Pictes et les Scots sont dans la plaine !

La fusion des Pictes et des Scots ! Seules les montagnes ne se rencontrent jamais !

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Ça picte un peu ! Voici le premier album réalisé par Didier Conrad et Jean-Yves Ferri. Comme au temps d'Uderzo et Goscinny, puis d'Uderzo seul, les jeux de mots sont de rigueur. Au fil des pages, on découvre les Pictes, dont les différences culturelles se traduisent en gags et jeux de mots mémorables. De l’eau de malt, des noms en Mac, des lancers de tronc, des bardes adeptes de la cornemuse, les origines du mur d’Hadrien et du monstre du Loch Ness sont dévoilés ! Et même des Gaulois en kilts !

 

 

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Les Pictes étaient une confédération de tribus vivant dans ce qui est devenu l'Écosse du Nord et de l'Est, présents avant la conquête du reste de l'île de Bretagne par les Romains et jusqu'au xe siècle lorsqu'ils se réunirent avec les Gaëls. Ils vivaient au nord des fleuves Forth et Clyde, et parlaient le picte, une langue éteinte suggérée comme étant liée aux langues brittoniques parlées par leurs voisins du Sud, les Bretons insulaires. Les Pictes sont d'ailleurs désignés comme Brithwr par les Gallois. Les Pictes sont considérés comme étant les descendants des Caledonii et autres tribus identifiées par les Romains ou figurant sur la carte du monde de Ptolémée.

 

Ayant résisté aux Romains, ils forment un puissant royaume qui règne sur un vaste territoire dans le nord de la Grande-Bretagne. Le territoire des Pictes, connu sous le nom de Pictavia, ou Pictland en anglais, se fondit progressivement avec le royaume gaélique de Dál Riata et forma le royaume d'Alba. Alba s'étendit, absorbant les royaumes brittoniques du Strathclyde et de Bernicie. Au xie siècle, l'identité des Pictes s'est fondue dans un amalgame de peuples identifiés comme « Scots ».

 

L'archéologie permet d'avoir des éléments quant à la société des Pictes. Bien que très peu d'écrits des Pictes nous soient parvenus, leur histoire depuis la fin du vie siècle est connue par des sources variées telles que des annales irlandaises, l'Histoire ecclésiastique du peuple anglais de Bède le Vénérable, ou des hagiographies à l'instar de celle de Colomba d'Iona réalisée par Adomnan d'Iona. Bien que l'idée des Pictes dans l'imaginaire populaire puisse être celle d'un peuple mystérieux et obscur, ceci est loin de la réalité car même pour l'Antiquité tardive ou la période médiévale du ve siècle au début du xie siècle, les témoignages de l'histoire et de la société pictes sont bien présents .

 

 

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L'ethnonyme a été rapproché par les auteurs antiques du mot latin Picti, dont le radical Pict- est identique à celui du nom des Pictones ou Pictaves du Poitou. Il apparaît pour la première fois dans un panégyrique écrit par Eumène en l'an 297. En latin Picti signifie littéralement « les (hommes) peints » (du latin pingere, peindre, et vient de pictus : « peint » ; voir le grec  pyktis : « peinture »). Leur nom en vieil anglais prit en scots la forme de Pechts, et en gallois le terme de Fichti. En réalité, il s'agit probablement d'un radical celtique Pict de sens incertain et similaire au latin ce qui explique la parenté de Picti avec le nom des Pictones ou Pictavi. On note par ailleurs que les tribus celtiques ne portent jamais un nom latin.

 

Dans les écrits irlandais, une pléthore de termes étaient utilisés pour se référer aux Pictes et à un groupe de gens vivant à proximité

 

des Ulaid en Ulster : CruthinCruthiniCruthniCruithni et Cruithini (Cruithnes en irlandais moderne). Il est généralement admis que ces termes dérivent de Qritani : « chefs », « premiers », terme gaélique à rapprocher du grec  Prytanoi et du brittonique Pritani. De là est venu Britanni, le nom romain utilisé pour ceux qui nous sont maintenant connus comme les « bretons insulaires ». Il a été suggéré que Cruthin était un nom utilisé pour se référer à tous les Bretons qui n'avaient pas été conquis par les Romains, c'est-à-dire ceux vivant au-delà de la Britannia romaine, au nord du mur d'Hadrien.

 

 

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Les circonstances dans lesquelles la confédération picte s'est formée lors de l'Antiquité tardive à partir de plusieurs tribus, sont inconnues. On a suggéré comme facteur, l'union face à la montée en puissance de l'Empire romain . La terre des Pictes a été décrite auparavant comme le siège des Caledonii. Il a été rapporté par Ptolémée et Ammien Marcellin que d'autres tribus auraient vécu dans la région, telles les VerturionesTaexali et Venicones. À l'exception des Calédoniens, les noms pourraient relever d'informations de seconde main, voire de dérivés, peut-être ramenés aux Romains par des locuteurs de langues brittoniques. Caledonii est ainsi vu sur la stèle d'une tombe dans la Bretagne romaine.

La première mention des Pictes est l'œuvre du rhéteur Eumène d'Autun, en 297, dans son Panégyrique de Constance où il évoque les victoires de ce dernier sur l'usurpateur Allectus et la reconquête de l'île de Bretagne. Il mentionne à nouveau le peuple des Pictes en 309 ou 310, dans un autre panégyrique, cette fois-ci à l'adresse de Constantin. Ammien Marcellin mentionne la participation des Pictes à la coalition barbare de 368 en Bretagne.

 

Les premiers témoignages historiques des Pictes remontent aux « âges sombres » (les dark ages de l'historiographie britannique). Il apparaît qu'ils ne constituaient pas le pouvoir dominant dans le Nord de la Bretagne insulaire pour l'ensemble de la période. Les Gaëls de Dál Riata contrôlaient leur propre région un certain moment, mais furent en recul à la suite d'une série de défaites dans le premier tiers du viie siècle tels la bataille de Degsastan dans la première décennie, ou plusieurs événements sous le règne de Domnall Brecc lors de la troisième et quatrième décennie. Les Angles de Bernicie terrassèrent les royaumes britanniques environnants. Le roi Ethelfrith de Northumbrie unifia les royaumes de Bernicie et de Deira, créant une entité formant l'ébauche de Northumbrie, et le plus puissant royaume de Bretagne. Les Pictes étaient probablement tributaires de ce royaume jusqu'au règne de Brude III des Pictes, lorsque les Angles furent vaincus à la bataille de Dunnichen, mettant fin à leur expansion vers le nord. Les hommes de Northumbrie continuèrent de dominer au sud de l'Écosse pour le reste de la période picte.

 

Lors du règne d'Oengus Ier (729-761), Dál Riata était essentiellement sujet des rois pictes. Bien que dotée de ses propres rois depuis les années 760, Dál Riata ne redevint pas indépendante, comme l'atteste le roi Constantin des Pictes (793-820) qui place son fils Domnall mac Caustantín sur le trône de Dál Riata pendant 24 ans. Les tentatives des Pictes d'atteindre un niveau similaire de domination sur les Britons de Strathclyde ne réussirent pas, comme le montrent les échecs d'Óengus.

 

L'âge des Vikings apporta de grands changements dans l'île de Bretagne et en Irlande, et tout autant en Écosse. Le royaume de Dál Riata appartenant aux Gaëls est mis à mal : grâce à leurs bateaux, supérieurs aux currachs des Gaëls en peaux, les Vikings s'imposent. Face à la pression des Vikings, les clans des Gaëls fuient à l'est, chez les Pictes. Les Vikings profitent également d'une guerre civile en Northumbrie pour y instaurer le royaume viking d'York, et soumettent aussi le royaume de Strathclyde en s'emparant du château de Dumbarton, entreprise à laquelle les Pictes s'étaient attaqués en vain. De nombreux rois furent tués dans une bataille majeure contre les Vikings en 839, tels Eòganán des Pictes et Áed mac Boanta de Dal Riada.

 

 

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En ce qui concerne l'organisation des Pictes, il semble que les « rois pictes » ne régnèrent jamais que sur une confédération de chefferies : il y eut plusieurs « royaumes » pictes contemporains les uns des autres et leur nombre put varier de deux à sept, si l'on en croit les sources postérieures ou les brèves mentions faites par les sources étrangères. L'organisation de ces royaumes demeure largement hypothétique, mais il est possible qu'un « Haut roi » existât. En tous cas, la « royauté » des Pictes devait être clanique et l'on ignore si elle s'exerçait sur un territoire bien délimité.

 

Au vie siècle, le royaume de Fortriú dominait peut-être les terres situées autour de Scone et de Dunkeld : son nom est à rapprocher de celui de la tribu des Verturiones, cités au iie siècle par Claude Ptolémée puis, au iiie siècle, par Ammien Marcellin. Bède cite encore le royaume de Fib (Fife) à cette époque. La Chronique picte livre quant à elle une liste de sept royaumes (le caractère symbolique du chiffre peut en avoir dicté le nombre) :

 

  1. Cait (Caithness et Sutherland modernes) ;
  2. Ce (Mar et Buchan modernes) ;
  3. Circinn (Angus et Mearns modernes) ;
  4. Fib (Fife et Kinross modernes ; Fife est encore connu sous l'appellation de kingdom of Fife) ;
  5. Fidach (Moray et Ross modernes) ;
  6. Fotla (Atholl et Gowrie modernes) ;
  7. Fortriú (Strathearn et Menteith modernes ?).
  8. À l'époque de Bède le Vénérable, et si l'on en croit encore ce dernier, au début du viiie siècle, un « royaume des Pictes du Nord » et un « royaume des Pictes du Sud » étaient établis de part et d'autre des monts Grampians.

 

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Toujours est-il que, malgré leurs divisions, les Pictes résistèrent toujours à l'Empire romain, puis aux envahisseurs germaniques pendant plusieurs siècles. Finalement, la disparition des royaumes des Pictes fut le résultat d'un processus de fusion qui aboutit, au milieu du ixe siècle, à la création de l'Écosse médiévale. À cet égard, la règle de dévolution du trône en vigueur chez les Pictes joua certainement un rôle important.

 

On sait grâce à Bède le Vénérable, en effet, que le système de succession royale des Pictes était matrilinéaire, ce qui avait pour résultat que les neveux succédaient à leurs oncles. C'est aussi ce système qui permit à des chefs étrangers de régner sur les Pictes au Moyen Âge, comme le Scot Kenneth mac Alpin. Toutefois, « MacAlpin » appartenait au lignage royal du royaume de Dalriada, et son règne sur un peuple unifié fut aussi facilité par le désastre de 839.

 

Au viiie siècleUnuist mac Uurguist (Œngus) roi de 729 à 761 réussit à unifier temporairement les Pictes. Unuist II mac Uurguist, fils du roi scot Fergus mac Echdach et d'une princesse picte, régna conjointement sur ces deux peuples au début du ixe siècle. À sa mort, en 834, son fils Eòganán lui succède.

 

Un autre facteur de l'intégration des Pictes et des Scots au sein d'un royaume unique put, enfin, être une trahison. Un document du xive siècle, le Polichronicon de Ranulph Higden, contient, en effet, un passage probablement dérivé de la Chronique picte qui mentionne un massacre des nobles pictes par les Scots, lors d'une entrevue organisée par ces derniers, vers 850, il s'agit de la mythique trahison de MacAlpin.

 

 

 

 Quelle mouche te picte ?

 

 

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  Le Roi Arthur.

 
Ce qui distingue ce film de la plupart des autres dérivés de la légende arthurienne, c'est le positionnement chronologique de l'histoire et le choix délibéré de s'éloigner du mythe arthurien traditionnel du Moyen Âge. Le film se situe en 467 date à laquelle les Romains quittent l'île de Bretagne et, dans le film, les Romains évacuent le mur d'Hadrien avant le débarquement des Saxons. Arthur est présenté comme un officier romain et non comme un chevalier médiéval et Guenièvre est également à l'opposé de son rôle habituel de demoiselle en détresse en étant présentée comme une guerrière rappelant Boudicca ou la reine Medb.
 
La revendication du film comme étant « la véritable histoire du Roi Arthur » se base sur les travaux de Linda Ann Malcor, et particulièrement sur son livre De Scythie à Camelot. Il n'y a cependant pas de consensus entre historiens sur cette théorie et le film présente des incohérences chronologiques : Cerdic de Wessex et son fils Cynric n'auraient débarqué en Angleterre qu'en 495 d'après la Chronique anglo-saxonne, alors que Pélage serait quant à lui décédé autour de 420.
 
La bataille du Mont Badon (lieu clé de l'action du film) se situerait en réalité près de Bath en Angleterre et non près du mur d'Hadrien (près de l'Écosse). Il n'y a jamais eu de rencontre entre Saxons et Romains (ces derniers avaient déserté l'île avant l'installation des premiers colons saxons sur la côte ouest). Cependant, des cavaliers Sarmates venant de l'Est de l'Europe comme montrés dans le film défendaient effectivement une partie du mur d'Hadrien (ainsi que des auxiliaires gaulois et belges). Enfin, il est peu probable qu'une villa romaine ait été édifiée au nord du mur d'Hadrien, comme celle que possède Marcus Honorius.

 

 

 

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Le Roi Arthur.
Le Roi Arthur (King Arthur) est un film d'aventures et de fantasy américano-britanniquo-irlandais réalisé par Antoine Fuqua et sorti en 2004. Basé sur la légende arthurienne, le film se veut plus fidèle à « la véritable histoire du Roi Arthur » et s'inspire notamment des travaux de Linda Ann Malcor.
 
 
-- Synopsis --
Après plusieurs siècles de domination sur l'Île de Bretagne, les Romains abandonnent l'île face aux invasions des Saxons. Les chevaliers sarmates guidés par l'officier romain (mais de mère Bretonne) Artorius Castus, dit Arthur, ont rempli leurs engagements envers Rome, en la servant pendant 15 ans et en combattant les Pictes (confédération celtique) dirigés par Merlin ; ils n'aspirent plus qu'à retrouver leur liberté. Mais ils se voient confier une dernière et dangereuse mission par l'évêque Germanus : ramener à l'abri la riche famille romaine de Marius Honorius (et notamment son fils Alecto, protégé du pape), qui vit au-delà du mur d'Hadrien.
 
Les chevaliers sarmates de la Table Ronde (Lancelot, Tristan, Bors, Dagonet, Gauvain et Galahad) sont réticents à l'idée d'accomplir cette dernière mission mais sont convaincus par Arthur. Alors que les Saxons menés par le roi Cerdic et son fils Cynric débarquent, Arthur et ses chevaliers sont en route pour le nord du mur. Mais en cours de route, ils sont attaqués par les Pictes. Cependant, ces derniers reçoivent l'ordre par Merlin d'épargner les chevaliers car celui-ci a des projets pour eux dans l'invasion des Saxons qui sont également leurs ennemis. Finalement, la compagnie d'Arthur atteint la demeure de Marius Honorius et découvrent les mauvais traitements que celui-ci fait subir aux serfs et aux païens. Ils libèrent notamment Guenièvre, une jeune guerrière picte, et emmènent Honorius, furieux de quitter sa demeure, sa famille et ses gens. Sur le chemin du retour, Guenièvre conduit Arthur à son père, Merlin, et celui-ci lui fait une proposition d'alliance contre la menace saxonne. Plus tard, Honorius tente de s'enfuir en prenant un jeune garçon en otage mais est tué par Guenièvre. Le jeune Alecto apprend quant à lui à Arthur que Pélage, dont les enseignements égalitaires ont inspiré Arthur, a été exécuté à Rome pour hérésie.
 
Talonnés par l'avant-garde saxonne conduite par Cynric, Arthur et ses chevaliers s'arrêtent après avoir traversé un lac gelé pour combattre et donner aux réfugiés le temps de regagner l'abri du mur d'Hadrien, espérant que la glace rompra sous le poids des Saxons. Voyant que cela n'arrivera pas, Dagonet se sacrifie pour briser la glace du lac, et la plupart des Saxons meurent noyés. Sa mission accomplie, Arthur, écœuré par Rome et l'attitude de Germanus, choisit de rester défendre son pays natal avec l'aide des Pictes. Les chevaliers sarmates, qui étaient partis dans un premier temps, font demi-tour pour combattre à ses côtés. Une grande bataille a lieu entre les envahisseurs saxons et l'armée d'Arthur ; au cours de celle-ci, Lancelot sauve Guenièvre de Cynric avant que les deux hommes ne s'entretuent, et Cerdic tue Tristan en combat singulier avant d'être lui-même tué par Arthur.
Après la mort de leur roi, les Saxons sont totalement vaincus. Merlin proclame Arthur roi de Bretagne et célèbre le mariage entre Arthur et Guenièvre, mariage qui unifie les peuples bretons. Gauvain, Bors et Galahad, les chevaliers sarmates survivants, choisissent de rester sur l'île.

 

 

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Bretagne
 
On parle breton depuis environ 1500 ans, date des premières émigrations bretonnes en Armorique.
En fait, le breton n’a pas véritablement de date de naissance car il découle directement du celtique parlé sur l’Île de Bretagne (aujourd’hui Grande-Bretagne) très proche du celtique parlé sur le continent européen dans l’antiquité. C’est un très proche parent du gaulois.
 
La langue bretonne est donc plus ancienne que beaucoup d’autres langues européennes comme par exemple l’anglais, l’espagnol ou le français.
 
*(Langue Bretonne avec toutes ses mutations)
La langue bretonne
 
Le Breton (Ar Brezhoneg) est une langue celtique du groupe brittonique.
Elle est dite insulaire, c’est-à-dire issue des langues de Grande-Bretagne.
Son histoire en Bretagne commence à la fin de l’Antiquité et la langue s’y implante probablement au cours du Ve siècle à la faveur de migration de populations britto-romaines.
 
Cette langue est traditionnellement parlée dans la partie occidentale de la Bretagne (à partir de Saint-Brieuc au nord et de Vannes au sud), bien que pratiquée par une partie de la population seulement.
De nos jours, la Bretagne compte deux langues régionales aux origines assez différentes, en plus du français : le breton, langue celtique parlée principalement en Basse-Bretagne, et le gallo, d’origine des langues d'oïl (dont est issu le français) en Haute Bretagne. Une personne qui parle breton est dite « bretonnante », terme ancien en français.
 
Cependant, est apparu depuis quelques années dans les médias le terme encore peu employé « brittophone. »
 
Des controverses sur l’état de la langue bretonne existent, comme dans la plupart des langues, entre les partisans d’un breton populaire et les partisans d’une langue n’utilisant pas ou très peu d’emprunts au français.
 
De plus, ces controverses portent aussi sur l’écriture de la langue, entre l’écriture dite « unifiée », ou littéralement « à l’unification parachevée » (peurunvan), dite aussi KLTG (pour Kerne, Leon, Treger, Gwened, c’est-à-dire des parlers bretons en Cornouaille, Léon, Trégor et Pays vannetais), créée dans le but de faire une synthèse de ces quatre parlers ; celle dite « universitaire » (skolveurieg), basée sur la phonologie, elle regroupe le KLT d’un côté et possède une variante pour le parler vannetais ; et celle dite « interdialectale » (etrerannyezhel), basée sur l’étymologie et dont le but, de la même façon que l’écriture dite unifiée, est de faire une synthèse des parlers KLTG en un système orthographique cohérent.
Il ne ne faut surtout pas confondre le Breton avec le Gallo qui elle est une langue romane apparentée au Français et parlée dans l'Est de la Bretagne.ngue romane apparentée au Français et parlée dans l'Est de la Bretagne.
 
Comme le montre la carte, la frontière linguistique orientale du Breton a reculé au cours de l'Histoire au fur et à mesure qu'augmentait l'influence de notre puissant voisin francophone. De même, sous l'influence des media, le gallo s'est francisé.
 
L'histoire de la langue bretonne commence avec l'apparition des Bretons dans l'île de Bretagne au 6ème siècle avant JC.
 
Ces peuples celtes succédaient ainsi aux Goidels (ou Gaels) et aux Pictes.
Après la vaine tentative d'invasion de la Bretagne par César en 56 avant JC, c'est un siècle plus tard, en 60, que les Romains prirent pied dans l'île et soumirent les Bretons. Mais contrairement aux Celtes continentaux (Gaulois) les Bretons surent conserver leur langue .
 
De Bretagne en Armorique
A la chute de l'empire romain des vagues successives de bretons émigrèrent en Armorique et y fondèrent des royaumes qui bientôt s'unirent sous Nominoe contre l'ennemi Franc (845 bataille de Ballon).
 
Dans l'île de Bretagne les royaumes bretons s'écroulaient peu à peu sous la poussée saxonne, et leurs combats donnèrent naissance à la légende arthurienne.
 
Cette langue bretonne ancienne, ou brittonique, que l'on parlait du sud de l'Ecosse à l'embouchure de la Loire (de Dumbarton à St Nazaire) se divisa alors en 3 branches: le gallois et le cornique dans l'île, et le breton proprement dit sur le continent, d'où disparaissait le gaulois.
 
Du brittonique au breton
L'histoire de la langue bretonne se divise en 3 périodes :
1. celle du vieux breton avant l'an 1000 ; de cette époque (fin du VIII ème siècle) date le plus ancien manuscrit en langue bretonne, conservé à Leyde (Pays-Bas), antérieur de près d'un siècle au plus ancien texte répertorié en français ;
 
2. celle du moyen breton, de l'an 1000 au XVII ème siècle, qui verra l'édition du Catholicon de Jehan Lagadeuc, premier dictionnaire breton-français-latin en 1499 ;
3. celle du breton moderne, qu'illustrera au XIX ème la parution du Barzaz Breiz de La Villemarqué (1849).
 
Au début du 20 ème siècle, la littérature s'honorera des noms de Malmanche pour le théâtre et de Kalloc'h pour la poésie. Puis le mouvement GWALARN, fondé par Roparz Hemon, sera à l'origine d'une littérature bretonne moderne, avec le conteur Jakez Riou et les romanciers comme Abeozen et Youenn Drezen.
 
Après la dernière guerre la revue littéraire Al Liamm reprend le flambeau de Gwalarn et continue , avec d'autres, la publication des oeuvres de nouveaux écrivains .
 
Le Breton moderne
En 1908 eu lieu la première unification orthographique, celle des 3 dialectes de Cornouaille, Leon et Tregor (KLT), alors que le Vannetais conservait sa graphie.
 
En 1941 eu lieu une deuxième unification orthographique avec les Vannetais (KLTG). Cette orthographe unifiée est celle qui est aujourd'hui adoptée par la grande majorité des publications et des enseignants de breton. Elle est caractérisée par l'emploi, du zh, dans Breizh et brezhoneg par exemple.
 
Statut du breton dans l'éducation
En 1951, la loi Deixonne autorisait l'enseignement du breton , jusque là interdit.
En 1976 était créée la première école maternelle DIWAN, avec une 1/2 douzaine d'élèves. Diwan scolarise en 1994 plus de 1500 élèves de la maternelle au collège, et prévoit l'ouverture de nouvelles écoles et collèges tout en préparant l'ouverture d'un lycée. En 2000, l'association compte un lycée et trois collèges.
 
En 1978 l'enseignement du breton était autorisé comme LV2, puis comme LV3 en 1982.
En 1981 la licence de breton était créée, en 1986 le CAPES, mais il fallait attendre 1989 pour obtenir la création du DEUG.
 
En 1993 les gouvernements français successifs, de gauche et de droite, refusent de signer la Charte Européenne des Langues Minoritaires et de reconnaître les Droits Linguistiques des bretons.
Après ceux de Diwan, les collégiens de la filière bilingue du collège Charles Le Goffic de Lannion se sont vu refuser le droit de passer l'épreuve d'histoire et géographie du brevet des collèges en breton.
Dans la vie publique.
 
Il n'y a pas de statut officiel pour le breton dans la vie publique. Et le fait que tous les gouvernements, de gauche ou de droite, ont toujours refusé l'idée même d'un débat au Parlement sur un statut des langues dites "régionales" en dit long sur le degré d'ouverture des pouvoirs publics sur un tel sujet.
D'après la Constitution (révisée) de la Vème République, "le français est la langue de la République". La langue bretonne serait donc un anachronisme de l'Ancien Régime, et l'on se souviendra du discours de Barrère à la Convention : "la superstition parle bas-breton". Le français bénéficie donc, contrairement au breton qui n'existe pas légalement,de la protection de la constitution et des lois, car si tous les citoyens sont égaux, une seule langue est plus égale que les autres.
 
La loi de 1975 qui protège le français est utilisée contre le breton, comme d'ailleurs jusqu'ici l'édit royal de Villers-Cotterets de 1539, par les tribunaux républicains d'aujourd'hui. L'utilisation de la langue bretonne dans les documents juridiques et commerciaux, ainsi que dans la publicité est contraire à la loi française. Les factures ou les affiches de festoù-noz en breton sont donc illégales.
On pourrait dire Le Breton « hors-la-loi »
 
Le breton est ainsi, et tous ceux qui le parlent avec lui, formellement "hors-la-loi".
La France, qui reconnaît les droits des minorités ethniques et linguistiques, sauf sur son sol, a toujours refusé de signer l'article 27 de la Déclaration des Droits Civils et Politiques qui l'obligerait à respecter les droits linguistiques des bretonnants.
 
De même, elle refuse aujourd'hui de signer la Charte Européenne des langues minoritaires autochtones.
 
 
Développer le breton passe par l'enseignement et l'usage dans la vie quotidienne -menus, signalisation routière, panneaux de villes-. La région en prend conscience.....
Le premier terrain d'action reste bien sûr l'enseignement dans les écoles. Si le pourcentage reste encore insignifiant, l'impact de ces écoles est par contre très important sur la perception qu'ont les Bretons de leur langue. Le nombre d'élèves scolarisés en filière bilingue progresse par ailleurs tous les ans de 15 à 20%.
 
Les cours et les stages pour adultes connaissent également un grand succès.
Une édition florissante
 
Il existe en breton une édition qui représente un dixième de ce qui est publié annuellement en Bretagne.
Un grand nombre d'entre eux est destiné aux enfants. Il existe également une presse relativement variée, comprenant un mensuel d'informations générales, Bremañ.
 
Les stations de proximité de Radio-France accordent une place à la langue, surtout France Bleu Breiz Izel. Cette place, jugée trop modeste, suscite actuellement la création d'un réseau de radios associatives, diffusant majoritairement en langue bretonne.
 
A la télévision, la langue est présente tous les jours
Signalisation bilingue
La présence de la langue bretonne se renforce dans la vie publique.
Les départements des Côtes-d'Armor et du Finistère apposent systématiquement une signalisation bilingue sur les axes routiers départementaux. De nombreuses communes font de même sur leur territoire.
 
Cette évolution est également perceptible au niveau économique. La langue est de plus en plus fréquemment utilisée dans la publicité, la signalétique des magasins.
 
L'attachement des Bretons à leur langue, mis en évidence par tous les sondages -montrant que 88% des Bretons pensent qu'il faut conserver la langue-, permet de rester optimiste.
 
 

 

 

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Les Gaels, Scotti ou Irlandais. 
 
A l’instar de ce qui se passa chez les peuples germaniques, les différentes crises traversées par l’empire romain provoquèrent de profondes mutations en Irlande aux IVe et Ve siècles. Des guerriers irlandais s’enrôlèrent dans les forces romaines ou participèrent à des raids sur les côtes de Grande-Bretagne, y gagnant en richesse et en prestige. Ce fut le cas notamment des Deisi du royaume de Mumain (le Munster) qui seront à l’origine de la fondation de la dynastie des rois du Dyfed (sud-ouest du Pays de Galles) comme probables fédérés de Rome. On retrouve la trace d’autres tribus ‘pariahs’, les Attecotti, mentionnés parmi les groupes barbares attaquant régulièrement la Bretagne insulaire et désignant plusieurs unités d’auxiliaires palatins romains.

 

 

 

 

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L'origine du mot et du nom grec Hercule....vient des Basques...
 
En réalité ca veut dire" Sage de la Terre "... " le Maître qui enseigne les secrets de la Terre " ...
Même le nom Alésia vient du mot Basque qui veut dire " Labyrinthe " ou " Matrice "
Hercule ne veut pas dire aussi la "Gloire d'Héra" Héra étant la Déesse de la Terre et du mariage....
Car des chamans de la préhistoire qui avaient de grandes connaissances sont nés les druides des Gaulois.... Les Pictes d'Écosse avaient un lien de parenté avec les Pictons ou Pictaves  installés dans le Poitou-Charentes.... POICTIER , POICTOU , oui !

 

 

 

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Les tribus des Pictes, puis vint ceux des Gaëls et des Scots....sait tu que.....les tartans sont un codage de plusieurs clans qui se sont unis en un seul pour redonner un clan....les lignes de croisement sont les filiations claniques....les carrefour de rencontres migratoires de ces clans pour fonder un seul ...Et les couleurs de fonds sont liées à l'origine de l'émergence du clan... Bleue pour les lacs et bordures d'océan.... Rouges pour les vallons comme le massif vosgien ou Auvergnat dont le sol granitique est rouge....Jaunes pour les champs ou les désert.... Noires pour les marais ! Verts pour les forêts ! Et encore....les fileuses d'Écosse traditionnelle , m'ont pas tout révélé encore leurs secrets sur les tartans Engy De Baskerville ou Marquis de Diclofenac ...
 
Alba gu bràth est une phrase gaélique écossaise utilisée pour exprimer l'allégeance àl'Écosse( Alba ). Idiomatiquement, cela se traduit en anglais par « Écosse pour toujours ». Il a également été utilisé sur certains maillots de l'équipe nationale de football d'Écosse au cours des dernières saisons.L'expression est parallèle à l' irlandais Éirinn go Brách («Irlande pour toujours»), au slogan en langue galloise Cymru am byth («Pays de Galles pour toujours»), au breton Breizh da viken («Bretagne pour toujours») ou à la langue cornique Kernow bys vyken (« Cornouailles pour toujours »).
 
Dans le film Braveheart de 1995 , le chevalier écossais William Wallace (interprété par Mel Gibson ) crie "Alba gu bràth" alors qu'il galope sur le front de ses troupes écossaises rassemblées juste avant leur victoire décisive à la bataille de Stirling Bridge
 
La déclaration d'Arbroath est une déclaration d'indépendance écossaise, écrite en latin dans le but de confirmer le statut de l'Écosse en tant que nation indépendante et souveraine et de justifier le recours aux forces armées si elle se trouvait injustement attaquée. Cette déclaration revêt la forme d'une lettre, datée du 6 avril 1320, qui fut envoyée au pape Jean XXII.
 
La déclaration :
Signée par 51 nobles dont les principaux barons d'Écosse dans la petite ville d'Arbroath (comté d'Angus), cette lettre est la seule restante des trois écrites à l'époque. Les deux autres émanaient du Roi des Écossais et du clergé qui comportaient vraisemblablement les mêmes points.
 
Le passage le plus célèbre est le suivant :
« (…) car, aussi longtemps que ne serait-ce que cent d'entre nous serons vivants, jamais à aucune condition nous ne serons soumis à la domination anglaise. Ce n'est en vérité ni pour la gloire, ni pour la richesse, ni pour l'honneur que nous nous battons, mais pour la liberté ; pour elle seule, que nul honnête homme n'abandonne qu'avec la vie même ».
 
 
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La bonne journée ! En Ecosse , pour changer ! UNDER THE KILT ! Tiens , un gars de mon boulot m' affirme que si un kilteux porte un caleçon sous son kilt , il doit offrir deux bière en compensation ! Je n' ai jamais entendu ça auparavant bien que les blagues à ce sujet soient légions et pourtant je connais pas mal de kilteux écossais ou autres et j' en ai vu de drôles dans les festivals ! Aussi , si mes potes sonneurs , folkeux , bretons , Ecossais , irlandais , celtomanes ont une info à ce sujet , je suis preneur ! N' attrapez pas froid aux extrémités quand même , on a encore des nuits et des matins humides et brumeux sur nos hautes terres ! Pour le Festival de Lorient , cette année , je postule pour un CDD de commissaire aux kilts , vérificateur certifié en catégorie mixte , je vais en voir de toutes les couleurs et je vais faire une montagne de canettes de bière ! Dans la vie faut réaliser ses rêves , non ? UNDER THE KILT ( SAINT VALENTIN EN ECOSSE ) Ben voilà.... Il suffit d'un coup de vent et le choix est fait ! Comparer et tâter , comme au supermarché ! La taille compte !!!! "DUELING PIPERS" Trop bien , Je l'avais déjà vue.... et la fille n' est pas perdante , elle en a deux pour le prix d' un ! Ca va donner dans le lit à baldaquin ! Alors , on est pas bien , là , décontractés ? Si on savait que la plupart de nos coutumes ont un origine médiévale chrétienne ou antiques païennes , je constate que la saint valentin et la saint Claude sont quand a elles préhistoriques ! A la Saint Valentin , prend ta main ! Y a pas pacsé avec sa main ? CARMINA BURANA VERSION METAL !
 
 
 
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Je suis né en Ecosse en 1469 et je dois rester en contact avec cette terre en buvant chaque soir un whisky sinon , je risque de mourir ! Les vampires , c' est pareil mais en buvant du sang ! Bonne nuit , loin des goules et des succubes ! Dans la bonne terre de Roumanie ! Engy De Baskerville : Qui s'y frotte s'y pique !!! Famille de Bourg : Bourg (homonymie), Bourke (homonymie), Bourque et Burke. La famille de Bourg (en latin médiéval de Burgo), est une famille faisant partie de la grande noblesse normande, installée en Angleterre puis en Irlande. Cette famille s'est installée en Angleterre après la bataille de Hastings (1066), où le nom fut anglicisé en de Burgh. La branche principale se fixa en Irlande en 1175 d'où le nom se transforma en Burke (Comté de Galway) ou Bourke (Comté de Mayo). Certains descendants gaëlisant même leur patronyme en Mac William ou Mac Liam. Un membre de la famille, Hubert de Bourg, comte de Kent, est régent et justicier d'Angleterre et d'Irlande de 1216 à 1232, tandis que son frère (?) Guillaume fonda la branche irlandaise de la famille et devient seigneur titulaire de Thomond et de Limerick. Le fils de ce dernier, Richard de Bourg, justicier d'Irlande de 1228 à 1238, fait la conquête du Connacht en 1235, et son fils Gautier de Bourg est nommé comte d'Ulster en 1264. Richard le Comte Rouge (mort 1326), fils de Gautier, seigneur du Connacht et successeur de son père pour le comté d'Ulster, fait la conquête de tout le nord de l'Irlande. Le meurtre en 1333 de Guillaume le Comte Brun, petit-fils et successeur de Richard le Comte Rouge fut à l'origine d'une guerre civile familiale (1333-1340). Deux membres de la branche cadette Edmond Albanach et Ulick (gaélique Uleaigh) Bod an Balcuigh d'Annaghkeen se fondant sur la tradition gaélique de succession par les hommes, saisirent les terres familiales du Connaught qui revenaient à Elisabeth de Burgh la jeune fille de Guillaume le Comte Brun et future épouse de Lionel d'Anvers. Le roi d'Angleterre fut dans l'obligation de valider l'usurpation en accordant son pardon en 1340. Les deux nouveaux seigneurs se partagèrent le Connaught abandonnèrent leurs noms normands pour prendre ceux de : Mac William Ioachtar c'est-à-dire: clan Haut/Nord des Mac William (Liath) pour Edmund (mort en 1375) d'où sont issus les seigneurs puis vicomtes (1627) et comtes (1785) de Mayo. Mac William Uachtar c'est-à-dire: clan Bas/Sud des Mac William (Liath) pour Ulick (mort en 1353) d'où les seigneurs puis comtes (1543) et enfin marquis (1646) de Clanricard. Un chti Ricard..... Des alcooliques , quoi ! La bonne nuit ! Alba gu bràth !

 

 

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Guerriers Pictes !

 

LES PICTES

Lorsque le général romain Agricola s'aventura dans les Highlands écossaises au Ier siècle, il se heurta à la résistance des "caledoniens". Les historiens pensent aujourd'hui, qu'il s'agissait d'une confédération de tribus des Highlands baptisée par Tacite d'après le nom romain de l'Ecosse : Caledonia. Au IIIe siècle, l'empereur romain Sévère affronta en Ecosse deux fédérations tribales, les Caledonii et les Maeatae. Les vestiges archéologiques laissent à penser que ces peuples se rattachaient aux autres tribus bretonnes plus au sud.

D'origine celtique, les Pictes passèrent d'Irlande en Ecosse au commencement de l'ère chrétienne, et semèrent la terreur, dans toute la Bretagne romaine, même après la reconquête de 296, les Pictes sont cités, avec les Scots, comme les barbares les plus menaçants dans la liste de Vérone, qui récapitule les ennemis de l'Empire

C'est à la fin du IIIe siècle, que les armées romaines de Constantin se heurtent à un peuple nommé Pictii. C'est la première fois que leur nom apparait en Ecosse. L'historien romain Ammianus Marcellinus décrit les Pictes comme étant composés de deux groupes, les Dicalydones et les Verturiones. Les raides pictes sur les colonies romano-britanniques augmentèrent pendant le IVe siècle, mais auraient été arrêté par Maxime et Stilicon. Mais les incursions pictes reprirent de plus belle au Ve siècle, et alliés au Scots, ils arrivaient depuis la mer à bord de coracles, pour piller l'île de Bretagne et repartir. En 429, Constantin de Lyon, nous informe que les Pictes attaquaient les Bretons par la terre, avec l'aide des Saxons. Les Pictes harcelaient sans interruption la côte nord-est de l'Angleterre. Etait-ce pour eux le moyen de contourner le mur d'Hadrien ? Les Bretons décidèrent de s'allier avec les Saxons pour se protèger des "peuples du nord", et qui parvinrent à endiguer les attaques pictes. Les Pictes vont à nouveau s'allier avec les Scots pour le contrôle des Basses-Terres.

Selon les époques, les témoignages contemporains parlent de deux royaumes pictes, les Pictes du Nord et Pictes du Sud, séparés par le Mounth, ou encore de sept provinces pictes. Au VIème siècle le royaume de Fortriu (où l'on retrouve le nom des Verturiones) était puissant autour de Dunkeld (" le fort des Calédoniens ") et de Scone. La tradition attribuait à un légendaire Cruithne la fondation de la nation Picte, et à ses sept fils l'origine des sept provinces qui la composaient.

Au VIIIème siècle le roi Picte Oengus I exerçait une sorte de suprématie sur l'ensemble de l'Ecosse. Le système de succession matrilinéaire en vigueur chez les Pictes facilitait les alliances et les rivalités dynastiques. Au début du IXe siècle, le roi Oengus Il, fils du roi Scot Fergus et d'une princesse Picte, régnait conjointement sur les deux peuples. A sa mort en 834, son fils Eoganan lui succéda et mourru à la bataille de 839. Le règne de Kenneth Mac Alpin apparaît comme glorieux dans les annales du pays. Il régnait également sur royaumes Pictes et Scots, désormais unis sans être jamais plus séparés. Cette union est traditionnellement considérée comme l'acte de naissance du royaume d'Ecosse : "Kenneth fut le premier des Scots à régner sur tout le pays qu'on appelle aujourd'hui l'Ecosse", écrit au XIIIe Chronique de Huntingdon. Au moment de cette union, le peuple Picte était déjà christianisé grâce aux efforts du moine missionnaire Columba et d'autres moines venus du monastère Scot d'Iona.

Les Pictes ont laissé d'abondants monuments archéologiques, dont l'interprétation est difficile. Ce sont essentiellement des pierres dressées, couvertes de figures gravées, les unes géométriques (y compris des croix d'avant et d'après la christianisation), les autres figuratives, quadrupèdes, oiseaux, chaudrons, chariots à roues. Ces pierres, dites " symboliques ", avaient sans doute une valeur religieuse, peut-être funéraire. 


Les auteurs romains appelaient l'Irlande Hibernia. Au IVe siècle, certains irlandais lancèrent des expéditions dans la Bretagne romaine. Les auteurs latins les appelais Scotii (ce qui pourrait venir d'un verbe irlandais signifiant "faire un raid"). Vers 500, ces raids se traduisirent par une implantation permanente à Argyll et le royaume créé prit le nom de Scotia (ou "terre des Scots"). Ces Irlandais appartenaient au clan Dàl Riata du nord-est de l'Irlande et fondèrent le royaume de Dàl Riata -ou Dalriada- en Ecosse. 

 

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LES SCOTS

 

Plusieurs autres implantations virent le jour, en Galles et en Cornouailles, mais l'implantation la plus durable resta celle d'Argyll au sud-ouest de l'Ecosse. Les Scots s'y s'établirent et, avec St-Columba, ils évangélisèrent la région qui était encore païenne. Ils imposèrent au IXe siècle leur domination aux Pictes et donnèrent leur nom à la partie septentrionale de l'île de Bretagne.

En débarquant au sud-ouest de l'Ecosse, les Irlandais s'implantèrent dans trois régions, chacune dominée par un groupe familiale (Cenél). Ils bâtirent des forteresses pour se protéger contre trois voisins agressifs : les Pictes, les Bretons de Strathclyde et les Anglais de Northumbria.

Le fondateur légendaire de Dalriada était Fergus Mor. Conall Mc Comgall régna sur les territoires en Irlande et en Ecosse en 559 et aurait donné l'ile d'Iona à Saint Colomba. Conall fut remplacé en 574 par Aedan Mc Gabran, qui essayea d'étendre son influence tant en Irlande qu'en Ecosse.

Très vite les Scots s'affirmèrent comme un peuple expansionniste et conquérant, s'attaquant à l'est aux Pictes, et au sud aux Britons. Aedan, à la fin du VIe siècle, bat les Pictes à plusieurs reprises, étend son influence chez les Bretons de Strathclyde, repousse les attaques des Anglo-Saxons de Northumbrie. Les Scots devaient finir, après trois ou quatre siècles de succès et revers alternés, par dominer la totalité du territoire qui allait devenir Scotia, Scotland, l'Ecosse, le "pays des Socts". Ils furent en cela grandement aidés par la force du christianisme, qu'ils avaient apporté d'Irlande et qui s'étendit aux Pictes. L'évangélisation de saint Columba et de ses disciples joue un rôle essentiel dans la naissance de la nation écossaise.

Pour résumer, selon Sellar et Yeatman, humoristes britanniques, "les Scots (à l'origine des Irlandais, mais désormais Ecossais) habitaient à cette époque l'Irlande, ayant chassé les Irlandais (les Pictes) hors d'Ecosse ; tandis que les Pictes (initialement Scots) étaient à présent Irlandais (vivant entre parenthèses) et vice-versa. Il est essentiel de garder ces distinctions bien à l'esprit et verce-visa".

 

 

 

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LES ANCÊTRES DES PICTES


" Avant que les Pictes ne fassent leur première apparition dans l'histoire, leur territoire dans ce qui est aujourd'hui l'Écosse était habité par une population antérieure. Voici les ancêtres des Pictes et les gens rencontrés par les armées romaines lors de la tentative de l'Empire de conquérir les parties septentrionales de la Grande-Bretagne. Il s'agissait d'une société typique de l'Âge du Fer composée d'agriculteurs, de pêcheurs et d'artisans regroupés en tribus et dirigés par une aristocratie propriétaire. Ils parlaient un dialecte du brittonic, la langue celtique utilisée dans la plupart des parties de la Grande-Bretagne continentale à l'époque pré-romaine. Comme d'autres anciens peuples celtes, les ancêtres des Pictes vivaient dans des communautés bien organisées au sein d'une société hiérarchique dirigée par une classe supérieure minoritaire. La plupart de la population vivait dans de petits établissements dispersés à travers le territoire , en raison de leur allégeance principale aux chefs locaux qui, à leur tour, reconnaissaient l'autorité de grands chefs ou rois. L'économie était basée sur le bétail – moutons, porcs et bovins – et sur des cultures telles que l'avoine et l'orge. La plupart des maisons étaient construites en bois, mais certaines étaient en pierre.


Les rois et les chefs construisent des résidences fortifiées sur des collines importantes, dans des vallées ou dans des endroits côtiers. Dans certaines régions, des seigneurs prospères ont construit de grandes tours en pierre autour desquelles de plus petits logements étaient regroupés. Ces tours sont aujourd'hui connues sous le nom de « brochs » et quelques-unes survivent encore sous formes de ruines. Ils sont le rappel le plus visible et le plus impressionnant des ancêtres préhistoriques des Pictes.
C'est à peu près à l'époque des "broch-builders" que les Romains sont venus en Grande-Bretagne pour la première fois.


Les premières incursions romaines à travers ce qui est aujourd'hui appelé la Manche ont été réalisées par Jules César en 55 et 54 avant JC. Rome considérait leurs terres comme riches en ressources agricoles et minérales, mais César savait que les habitants guerriers ne renonceraient probablement pas à leurs richesses sans se battre. Une campagne militaire de grande envergure devrait donc être mise en place si la Grande-Bretagne pour provoquer l'effondrement des royaumes celtiques et les intégrer au sein de l'Empire romain. Bien que cela n'ait pas été accompli dans la vie de César, il était inévitable que Rome revienne un jour... "


Source : The Picts A History par Tim Clarkson via Celtic Bard Jeff
Images : guerrière Picte armée, guerrier Picte et son trophée

 

 

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HUMOUR : Les Taifales étaient à l'origine un peuple danubien alliés des Wisigoths et des Sarmates . Ayant quittés leur territoire sous les pression des Huns, ils seront intégrés à l'armée romaine, la comitatus, sous la forme d'unité de cavalerie d'élite.Des colons Taifales sont présents en Gaule, et notamment dans le Poitou. Les Taifales avaient coutume de ne pas retenir leurs prisonniers avec des liens car disait-on : "Les Taifales n'attachent pas". Les Taifales avaient fait tellement de conneries en traversant les Alpes et les Balkans , que personne ne pouvaient plus les sacquer : Ils avaient vraiment trop de casseroles au cul ! Si tu aimes les films de gladiateurs ! Avec les sympathiques conducteurs de chars et gladiateurs torses nus , les LOPEZ d' Arles ! ( c' est vraiment leur nom ) V' nez tous , les Romains sans les mains , les Etrusques brusques , les Sarmates qui matent , les Galates qui se battent , les Celtibères qui boivent trop de bière , les Numides humides , les Grecs en sandwichs , les Egyptiens à têtes de chiens , les Parissii qui restent au lit , les Arvernes en berne , les Bituriges qui ont trop de litiges , les Eduens qui dévalent le terrain , les Helvètes qu' on fouette , les Belges qui ont la frite , les Turons que nous tuons , les Bretons qui s' échappent en rond , les Lusitaniens qui ne font rien , les Volques qui poquent , les Tectosages qui ne sont pas sages , les Pictes que l' on pique , les Laténiens qui bouffent des chiens , les Aquitains qui font les malins , on est chauds , moitié route avec nos chars , rendez vous à la Vita Romana ! Vous allez manger , on a pas peur , on vient torses nus !!!! Fin du monde ! Décadence de l' empire romain , on va vous mettre une danse !!! Et comme disait VERCINGETO LOPEZORIX : moitié route , cousin , et la calotte de vos morts , les romains ! PLINE COSTAROAT L' ANCIEN

 

 

 

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C' est un picte , O' Gram ! MALCOM MAC NAMARA !!! Fin de semaine , je dis ! N' est il pas , cher cousin ? Il est ! Je demande votre pardon , puis je avoir un nuage de lait dans mon eau chaude ! Plutôt , oui ! Quelle chose étrange ! Cette admirable civilisation, dès qu'ils l'eurent édifiée, les hommes n'ont eu qu'un rêve : la fuir.La pluie d'aujourd'hui est le whisky de demain ... Tu ferais bien de garder ton souffle pour refroidir ton porridge , Mac Gregor ! Ne sont ils pas jolis , cher cousin ? Ils sont , je dis !

 

 

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 Avec ceux-ci, je voulais tester le potentiel de MidJourney AI pour représenter l'histoire. C'est ma tentative contre les ancêtres du peuple écossais moderne, les Pictes. On pense que leur nom provient du latin "Pictus" signifiant "peint" et cela décrit l'habitude du groupe de se tatouer ou de se couvrir de peinture. Une théorie alternative suggère que leur nom est lié à la tribu Gaullic Pictone. Même si c'est vrai, quelques autres sources soutiennent que ces personnes se sont "peintes" d'une certaine façon, et souvent cette peinture est considérée comme bleue : faite à partir de teinture bleue. Ce détail a été enregistré par Jules César lui-même dans Commentarii de Bello Gallico, et en fait, il décrivait tous les Britanniques, pas seulement les tribus du nord. Pendant la période de la Grande-Bretagne romaine, les Pictes ont conservé leur liberté et leurs voies tribales au nord du mur d'Hadrian, de sorte que les détails de Ceaser sur la peinture bleue des siècles plus tôt sont souvent attribués à ces « gens peints ». Peu importe s'ils ont utilisé de la peinture bleue ou non, j'ai trouvé que ces images étaient super bien. Quelque chose d'autre que je voulais faire remarquer, c'est que peu importe à quel point j'ai essayé de l'éviter, MidJourney a toujours voulu ajouter des kilts de tartan aux chiffres. En réalité, alors que les Pictes utilisaient probablement des motifs de tartan sur certains vêtements, comme des pantalons braccae, ils n'auraient pas porté de kilts à ce moment-là. Les kilts, tels que nous les connaissons aujourd'hui, n'ont été portés qu'à la fin du 16e siècle. Alors, j'ai essayé de garder les dessous Kilt hors du cadre. J'ai réalisé que la précision historique est très difficile avec MidJourney, mais j'ai quand même vraiment apprécié les faire ! 

 

 

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 HA HA HA ! -Tu sais que même le fils de Dieu a mal tourné ? - Ha oui ? Qu'est ce qui lui est arrivé ? - Il est devenu baba cool !!! Jésus Christ est un hippie, chantait Johnny ! Ca y est , je suis officiellement en vacances ! Bonne nuit à tous ! Non , pas toi , je te voues à PAZUZU ! C'est devenu un SDF (sans difficulté financière), c'est Ali BoBo, fier comme un chameau ! Engy aboie, la caravane passe ! La caravane de ses morts trépasse !!! Les cars à Vannes passent ! CALEDONIENS , PICTES , SCOTS , BRITTONS , splendides , ne sont ils pas , je dis , Gentil garçon ? Oui !

 

 

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Une cousinade chez les pictes , tsééé !!!

 

 
 La musique.  Musique traditionnelle écossaise.
 
La musique traditionnelle d'Écosse fait partie des « musiques celtiques ». La musique écossaise est restée dynamique à travers le XXe siècle tandis que nombre d'autres formes de musique traditionnelles voyaient leur popularité décliner au profit de la musique pop. Outre les traditions, la musique écossaise est diffusée par de nombreux labels et lors des festivals de musique. Ceux qui sont étrangers à cette musique la résument souvent à la grande cornemuse écossaise qui, bien qu'elle ait joué un rôle majeur, n'est ni la seule cornemuse employée, ni nécessairement l'instrument prépondérant.
 
_ Musique classique_
- Compositeurs.
Peu de compositeurs écossais ont acquis une renommée internationale ; le premier compositeur écossais notable est sans doute Robert Carver, au XVIe siècle. Au XIXe siècle, Alexander Mackenzie fut plus connu pour son concerto pour violon, prisé par le compositeur et violoniste espagnol Pablo de Sarasate, et pour son oratorio Rose of Sharon ainsi que ses œuvres pour piano. Frederic Lamond est plus connu comme interprète, mais fut également compositeur. Parmi les compositeurs contemporains citons James Dillon qui compose beaucoup de musique de chambre, William Sweeney, influencé par la musique traditionnelle et au large catalogue, et Julian Wagstaff, tourné vers l'opéra.
 
- Orchestres.
L'Écosse possède deux grands orchestres symphoniques, l'Orchestre national royal d'Écosse, le BBC Scottish Symphony Orchestra, et un grand orchestre de chambre, l'Orchestre de Chambre d'Écosse. La compagnie nationale d'opéra est l'Opéra d'Écosse, basée au Théâtre Royal de Glasgow.
- Festival international d'Édimbourg.
 
Le Festival international d'Édimbourg est le plus grand festival au monde, avec une fréquentation de plus d'un million de personnes sur trois semaines. Ce festival se déroule annuellement depuis 1947. Pendant les trois dernières semaines du mois d’août, spectacles musicaux (principalement de musique classique), pièces de théâtre et chorégraphies se succèdent, dans les rues ou dans les salles.
 
_Musique traditionnelle_.
La musique traditionnelle d'Écosse fait partie des musiques celtiques, comprenant entre autres la musique irlandaise. La musique écossaise est restée dynamique à travers le XXe siècle tandis que nombre d'autres formes de musique traditionnelles voyaient leur popularité décliner au profit de la musique pop. Outre les traditions, la musique écossaise est diffusée par de nombreux labels et lors des festivals de musique. Ceux qui sont étrangers à cette musique la résument souvent à la grande cornemuse écossaise qui, bien qu'elle ait joué un rôle majeur, n'est ni la seule cornemuse employée, ni nécessairement l'instrument prépondérant.
 
_ Histoire
Les formes de musique en Écosse sont le chant gaélique et la harpe; beaucoup de cette tradition de harpe s'est perdu, mais connaît actuellement un regain d'intérêt.
L'usage de la cornemuse se diffusa progressivement en Europe, et il en est déjà fait mention pour les îles Britanniques dans Les Contes de Canterbury au XIVe siècle. À l'origine, le joueur de cornemuse jouait des morceaux nommés pìobaireachd, qui vient du gaélique pìobaire et signifiant simplement "joueur de cornemuse". Plus tard, la marche, le strathspey, le reel, la gigue et le hornpipe devinrent des genres populaires.
 
L'armée britannique adopta l'usage de la cornemuse et les pipe band (ensemble de joueurs de cornemuse et batteurs) se répandirent ainsi dans l'Empire britannique. La cornemuse est principalement utilisée par les ensembles ou lors de compétitions individuelles. Son usage est étroitement lié au chant gaélique (certains ornements de cornemuse imitent les consonnes des chansons gaéliques), au stepdance dont la mesure détermine le rythme de la chanson, et au violon (appelé fiddle dans cette musique) qui apparu en Écosse au XVIIe siècle.
 
Ces quatre éléments sont les piliers dès lors des danses folkloriques, ceilis, bals des Highlands et fréquemment des mariages ; on y ajoute parfois l'accordéon, la flûte, le violoncelle, le clavier ou un instrument de percussion.
 
La musique vocale est également très populaire dans la tradition écossaise. On trouve ainsi des ballades et des complaintes, généralement chantée par une seule personne avec accompagnement, ou jouée sur des instruments traditionnels. À l'origine, les chanteurs provenaient du music-hall, tels que Harry Lauder ou Will Fyffe ; parmi d'autres chanteurs connus dans ce style, on peut citer Andy Stewart, Moira Anderson, Kenneth McKellar, Calum Kennedy ou les frères Alexander.
 
- Clàrsach
La harpe celtique (clàrsach en gaélique écossais) était considéré comme l'instrument national écossais avant l'apparition de la cornemuse au XVe siècle. Des pierres gravées de l'est de l'Écosse laissent penser que la harpe était présente chez les Pictes bien avant le ixe siècle. Le terme clàrsach est apparu à la fin du XIVe siècle pour désigner la harpe à 32 ou 36 cordes métalliques d'Écosse et d'Irlande.
Jusqu'à la fin du Moyen Âge, la clàrsach était l'instrument de musique le plus populaire en Écosse, et les harpistes figuraient parmi les personnages d'importance des cours des chefs de clan et des rois. Ils disposaient de droits spéciaux et jouaient une part cruciale dans les cérémonies officielles telles que les couronnements et les déclamations de poésie des bardes. Les rois d'Écosse ont employé des harpistes jusqu'à la fin du Moyen Âge ; ces derniers figurent abondamment dans l'iconographie royale. Plusieurs harpistes figurèrent à la bataille de l'Étendard (1138) et, lorsqu'Alexandre III visita Londres en 1278, ses ménestrels le suivirent.
 
Seulement trois harpes médiévales existent actuellement ; deux sont écossaises (Harpe de la reine Marie et Harpe de Lamont), conservées au Musée National d'Édimbourg, et l'une est irlandaise (Harpe dite de Brian Boru). D'après les motifs les ornant, les trois ont probablement été réalisées dans l'ouest des Highlands.
 
Avec le délitement de la société traditionnelle écossaise à la fin du XVIIe siècle, les harpistes ne bénéficièrent plus du mécénat et devinrent itinérants. À la fin du XVIIIe siècle, la clàrsach avait disparu du paysage culturel écossais.
 
À partir des années 1890, un nouveau type de clàrsach émergea, dans le cadre de la Renaissance Écossaise et du Celtic Revival, notamment du Mòd. La harpe gaélique, jusqu'alors tombée en désuétude, suscita un vif regain d'intérêt de la part des musiciens. Ces nouvelles clàrsach étaient tendues, non pas de cordes métalliques, mais de boyau de mouton. Elles sont aujourd'hui montées avec le plus souvent en nylon, mais on trouve aussi des instruments montés avec des cordes de bronze, en acier, en fibre de carbone ou en boyau (de mouton). Les clàrsach sont généralement accordées en mi bémol majeur.
 
- Cornemuses écossaises
La cornemuse est un instrument de musique à vent et plus particulièrement à anches. Il en existe plus d'une centaine de types dans le monde. Son aire de répartition correspond à l’Europe entière, au Caucase, au Maghreb, au Golfe persique et va jusqu’à l’Inde du Nord. Elle existait déjà du temps des Grecs qui, croit-on, l'auraient empruntée à l'Égypte antique. Elle aurait été ensuite répandue par les Romains. Instrument pastoral à l'origine, elle a développé au cours des siècles un répertoire à part entière qui culmine avec la musique de Cour et la musique militaire. La cornemuse fut bannie par les décrets publiés dans le sillage du Dress Act de 1746. Durant la période d'expansion de l'Empire Britannique, les régiments écossais ont popularisé la cornemuse jusqu'en Inde et dans les autres colonies britanniques.
 
Différents types de cornemuses sont aujourd'hui joués en Écosse : la Great Highland Bagpipe (la cornemuse des régiments et des pipe-bands), la Border pipe du sud de l'Écosse et du nord de l'Angleterre et la Scottish smallpipes à soufflet.
 
Si la grande cornemuse se joue généralement debout car elle demande la pleine capacité des poumons, les autres modèles à soufflet ou à bouche se jouent assis. Elles sont toutes constituées d'une réserve d'air, la poche − traditionnellement en cuir, aujourd'hui en matière synthètique -, et d'un hautbois plus ou moins complexe, embouché dans le sac. Sont adjoints un à trois bourdons, produisant une note tenue, à l'aide d'une anche simple − traditionnellement en roseau − emboutie dans un tuyau à coulisse réglable. Enfin, l'alimentation de la poche se fait via un soufflet à bras, ou un porte vent.
 
Great Highland Bagpipe :
Ainsi, la grande cornemuse était équipée d'un hautbois habituellement en La anglais (aujourd'hui Si bémol 4), un grand bourdon basse à l'octave inférieure (Si bémol 3), et deux bourdons dits ténor, en Si bémol 4. Le hautbois, diatonique, en Sib4 majeur, a une tessiture de 9 notes (sous-tonique, octave, et une altération sur la tierce) (La4, Sib4, Do5, Do#5, Ré5, Mib5, Fa5, Sol5, La5, Sib5). Le doigté est semi fermé. La pression acoustique générée par cet instrument est variable, selon la dureté de l'anche, mais peut atteindre 115 dB à 1 m.
 
Border Pipe - Reelpipe :
Le Border pipe est très similaire au GHB, mais un ton et 20dB en dessous. En outre, l'un des bourdon ténor est accordé à la quinte supérieure, voire à la quarte supérieure (Ré5 ou Mi5). La forme, en revanche, est très différente, puisque les trois bourdons sont enfichés sur une souche commune, et tenus par le sac gonflé, horizontalement. Le sac peut être gonflé par la bouche, ou par un soufflet accroché au bras droit. La tessiture est similaire au GHB.
 
Small Pipes Écossais :
Le Small pipe a quasiment la même forme que le Border Pipe, mais utilise une anche de hautbois beaucoup plus douce que celle du border pipe, et exclusivement à l'aide d'un soufflet. Le hautbois est généralement en Sib3, soit une octave en dessous du Border Pipe, mais on en trouve également en Ré3, ou La3. Les bourdons sont également par trois (ou quatre) dans une souche, et accordés sur la basse, ténor et quinte et/ou quarte. Seuls trois bourdons jouent en même temps, une clé ou des bouchons permet de couper tous les bourdons, ou seulement la quarte, ou seulement la quinte. Contrairement aux deux précédentes, le doigté du Scottish Small Pipes est fermé. Il est possible d'ajouter des clés sur le hautbois, pour jouer les altérations (sensible, tierce, sixième et septièmes mineures).
 
Jeu et répertoire :
Elle se joue aussi bien en solo qu'en formation de cornemuses, les pipe bands.
Les morceaux « classiques » joués à la cornemuse couvrent un vaste répertoire, depuis les danses et la musique militaire jusqu'à des musiques d'inspiration religieuse ou encore des complaintes traditionnelles. La musique traditionnelle composée pour la Great Highland Bagpipe est décomposée en deux groupes, le Pìobaireachd, dit Ceol Mor signifiant Grande musique, et le Ceol Beag, dit musique légère. Dans la musique de Pìobaireachd, les pièces datant pour les plus anciennes du XVIe siècle, sont décomposées en mouvements, généralement sur le schéma suivant : le premier mouvement en est appelé urlar ; c'est lui qui établit le thème musical du morceau. Ce thème est ensuite développé en une série de mouvements de complexité croissante. L' urlar est suivi du taorluath, puis d'une variation et du crunluath ; le morceau s'achève par un retour au urlar. L'une des particularités de cette musique est qu'elle est non métronomique : la pulsation suit des formes complexes, mais une grande liberté est laissée à l'interprète, notamment via de nombreux points d'orgue. La musique légère, ou Ceol Beag, est également considérée comme non métronomique, notamment pour le Strathpey, une ancienne danse écossaise notée en 4/4, mais comprenant un swing rythmique fortement accentué par des notes lourées sur les temps, et accentuation encore plus forte du temps 3, et surtout du temps 1. De fait, les accentuations et ornementations, de par leur composition complexe, induisent par elles-mêmes un décalage du temps et une non « métronomisation » de la structure.
 
Il est à noter que tant le Ceol Mor que le Ceol Beag, aujourd'hui indissociables de la grande cornemuse écossaise, ont pourtant longtemps été associés à d'autres instruments. Les Pibroch étaient pratiqués à la harpe ou au chant, la musique légère au fiddle. Les pipers du début du siècle rechignaient à jouer le strathpey, notamment à cause de la complexité de la structure rythmique et ornementale de ces pièces développées pour l'archet du fiddle.
 
Il existe des concours de cornemuse, aussi bien entre joueurs solo qu'entre pipe bands. Ils se tiennent souvent à l'occasion des Highland Games.
 
- Fiddle
Le fiddle est un autre terme pour désigner le violon, un instrument à quatre cordes, tenu sous le menton et joué à l'aide d'un archet. Le mot fiddle est souvent utilisé pour désigner le violon dans la musique traditionnelle irlandaise, britannique, klezmer ou tsigane ; il désigne aussi le violon dans le jargon des musiciens classiques britanniques. L'instrument est apparu en Écosse à la fin du XVIIe siècle ; il est mentionné pour la première fois en 1680 dans un document de l'abbaye cistercienne de Newbattle (Midlothian), Lessones For Ye Violin.
 
Le fiddle dans les musiques populaires des pays anglo-saxons a la particularité d'être joué sur plusieurs cordes en même temps par le fiddler (violoneux) qui le tient le plus souvent sur le coude ou la poitrine, et non au menton. C'est un violon d'apparence brute fait à partir de bois sombre. Dans certains cas, le chevalet supportant les cordes est abaissé afin d'améliorer la jouabilité.
 
Les musiques pour le fiddle sont plus caractéristiques de certaines régions de l'Écosse que du pays dans son ensemble. On distingue ainsi les compositions de l'ouest des Highlands, influencées par la cornemuse, le style des Shetland, plus vif, d'influence scandinave, et les airs plus lents de Strathspey et du nord-est de l'Écosse.
 
 
- Joueur de cornemuse dans les Highlands.
- Harpe de la Reine Marie, fabriquée dans l'ouest des Highlands vers l'année 1400.
- Un joueur de cornemuse (Great Highland Bagpipe) portant le Highland Dress.

 

 

 

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Libération le 2 Août, l’article en entier cette fois , � merci Elodie Auffray
 
 
1972, le concert d’Alan Stivell qui fait prendre la Breizh
Et là, tout bascule.......
 
Quand il entre sur la scène de l’Olympia, le 28 février, Alan Stivell ne sait pas qu’il va transformer une petite vogue pour la culture bretonne en véritable phénomène.
 
Alan Stivell en 1972 à Paris. 

par Elodie Auffray, Correspondante en Bretagne
publié le 2 août 2023 
 
Un accident, une rencontre, un déclic, un hasard, un coup de folie ou un coup du sort… Cet été, Libération revient sur les moments clés d’une histoire. Et là, tout bascule…
 
Il a beau fouiller sa mémoire dans tous les sens, rien n’y fait : Dan Ar Braz n’a aucun souvenir, ou presque, de sa soirée sur la scène de l’Olympia, le 28 février 1972, aux côtés d’Alan Stivell. Calé sur la banquette d’un bar-tabac des faubourgs de Quimper, le musicien de 74 ans ne garde que de vagues réminiscences de ce concert pourtant mythique : des «gens qui dansaient» dans les allées, des «drapeaux bretons» qui flottaient dans le public… «Il y a eu un avant et un après, mais le pendant, je ne sais plus», avoue le compositeur, convoqué à la dernière minute pour officier à la guitare électrique. «J’ai été pris dans un tourbillon. J’étais dans l’émotion, la concentration. J’avais peur de me tromper ! Il fallait que je maîtrise mon trac, mon manque de confiance… C’est avec la distance que je réalise ce qui s’est passé.» Cet Olympia 72 est pourtant entré dans la légende armoricaine comme l’acte fondateur du revival de la culture bretonne. Une soirée, fruit de son temps, qui a fait passer la musique bretonne du kitsch à la hype, du folklore ringard à la pop moderne, et toute une région de la honte à la fierté.
«Même si ça commençait à changer, la musique bretonne souffrait encore d’une image horrible, on se moquait de ceux qui chantaient des gavottes comme des derniers des Mohicans», rappelle Alan Stivell. «La culture bretonne était vue avec dédain. C’était aussi un regard de classe, sur le prolétariat breton monté à Paris pour travailler», décrypte le journaliste Erwan Chartier, spécialiste de l’histoire de la région. La Bretagne, qui accumulait les retards économiques, avait vu sa population s’exiler massivement. Mais depuis la fin de la guerre, elle est en plein chambardement : l’industrie et les infrastructures se développent, l’agriculture se mécanise et se modernise à toute vitesse. La société rurale, elle, «est en train de disparaître, la langue bretonne aussi», explique Erwan Chartier. Pourtant les Trente Glorieuses finissantes «voient grandir un mouvement de retour à la terre», souligne Jean-Michel Le Boulanger, ex-élu régional et auteur de livres sur l’histoire culturelle bretonne.
 
1972 est d’ailleurs «une année de bascule en Bretagne, une réplique territorialisée de Mai 68», décrit-il. «Un moment d’affirmation et d’agitation sociale», complète Erwan Chartier. A Saint-Brieuc, les ouvriers du Joint français mènent une longue grève – victorieuse – pour être payés autant que leurs collègues franciliens. Les éleveurs se mobilisent pour une meilleure rémunération du lait. C’est aussi l’année du premier procès de militants du Front de libération de la Bretagne (FLB), qui mènent des attentats matériels depuis le milieu des années 60.
 
«Son but, c’est de réintéresser les Bretons à leur musique»
 
Depuis plusieurs années déjà, se dessine un mouvement de réappropriation culturelle : les cercles celtiques, nés dans l’entre-deux-guerres, perpétuent danses et costumes. A la fin des années 40, des militants inventent le bagad, inspiré des pipe bands écossais. «Le pari des fondateurs, c’était que la meilleure façon de redonner de la fierté aux Bretons, c’était de leur faire jouer du biniou», retrace l’ethnomusicologue Roland Becker. Dans les années 50 naît le fest-noz, croisement du bal moderne et des fêtes qui marquaient la fin des grands travaux agricoles. La formule essaime, mais reste cantonnée aux adeptes. Passés les cercles de convaincus, le complexe d’infériorité reste prégnant. «Il y avait un gros problème psychologique, une sorte de blocage, une honte d’être Breton», analyse Alan Stivell, qui rêve de faire voler tout ça en éclats. Le jeune homme timide est habité par une ambition : «Partager ma passion pour une culture. Je la trouvais tellement bien que ce n’était pas possible qu’elle disparaisse, il fallait faire quelque chose.»
 
 Né en 1944 sous le nom de Cochevelou, le jeune Alan est l’un de ces nombreux Bretons de Paris qui passent toutes leurs vacances au bled, lui dans la famille de son père. Celui-ci, inventeur touche-à-tout versé dans la culture bretonne, s’est mis en tête de recréer une harpe celtique. Le fiston, d’abord passionné de science-fiction et de technologies, s’éprend de l’instrument et de toute la civilisation celtique. Multi-instrumentiste, il intègre un bagad à Paris, tourne dans des festoù-noz (oui le pluriel est en «où» en breton). Avec sa harpe, il accompagne des chanteurs, enregistre un premier album et se produit régulièrement au Centre américain de Paris, repaire du folk français naissant. Il se constitue un public, prend le pseudo de Stivell et signe en 1967 chez Philips, major de l’époque. Il rode son style, concocte des arrangements modernes d’airs bretons, irlandais, gaéliques ou écossais. Dans son esprit, mijotent des idées de mélange entre rock et musique traditionnelle. Mais «il a fallu quelques années pour bâtir cette fusion : tout seul avec ma harpe, je ne pouvais pas, explique-t-il. Il a fallu que je rencontre des gens et passer d’abord par quelque chose de plus folk, plus acoustique.» En 1971, il sort le 45 tours Pop plinn, «manifeste de la fusion rock breton», définit-il : pour la première fois, une guitare électrique s’invite dans un thème traditionnel. Une révolution, qui reste encore discrète. «Son but, c’est de réintéresser les Bretons à leur musique, en la modernisant pour plaire aux jeunes», souligne son biographe Laurent Bourdelas. Il a aussi l’intuition qu’il faut, pour la sauver durablement, en passer par une reconnaissance nationale.
 
Alan Stivell sur la plage de Cannes, le 17 juillet 1972. 
 
Ça tombe bien : l’engouement monte autour du barde. Le voilà invité, pour le 28 février 1972, dans Musicorama, une très populaire émission-concert organisée à l’Olympia le lundi soir et retransmise sur Europe 1. Une consécration autant qu’un pari : le milieu est sceptique et craint le fiasco. «Si ça se passait bien, il y avait une certitude : ce serait une découverte pour des millions de gens», dit Stivell, qui y croit. Le chanteur-harpiste veut marquer le coup et s’entoure de neuf musiciens talentueux, habitués à l’accompagner, comme Dan Ar Braz, ou appelés pour l’occasion. Le groupe n’a que quelques semaines pour se préparer, voire quelques jours pour les derniers convoqués.
 
 
Le grand soir arrive. Le concert se joue à guichets fermés. Sur le trottoir devant l’entrée, «l’ambiance était extraordinaire. Certains avaient sorti des bombardes… Toute la Bretagne était là !» décrit Muriel Estevan, alors âgée de 17 ans, venue écouter ce chanteur que cette Bretonne de cœur adore, et qui propose autre chose que du folklore «cucul et décevant». A une époque où le Gwen ha du (le drapeau breton) ne quittait guère les cercles militants, «il y en avait partout», se souvient-elle encore. Cheveux longs et triskell autour du cou, Alan Stivell arrive sur scène avec une allure de barde hippie. Il a conçu une setlist mêlant airs bretons et chants d’Ecosse ou d’Irlande, réarrangés et modernisés. Avec une première partie très acoustique. Jusqu’à Pop plinn, au milieu du concert.
 
Et là, tout bascule.
 
Ça a été une «révélation, dit Muriel Estevan. Cette guitare électrique, qu’on ne pensait pas pouvoir associer à cette musique, on avait l’impression qu’elle avait toujours été là, tellement ça collait au truc». Le public exulte, se lève pour danser dans les travées dès que la musique s’y prête. «J’ai vécu un moment magique, jubile encore Muriel Estevan. Il y avait une telle ferveur ! C’est comme s’il nous révélait la Bretagne qu’on avait en tête, c’était la synthèse qu’on espérait. Ce soir-là, on m’a rendu la Bretagne telle que je la rêvais.» «C’était la culture ancestrale projetée sur la scène de Woodstock !» s’enflamme Jean-Michel Le Boulanger. Alors âgé d’à peine 16 ans, ce fils de militaire breton vit le concert «l’oreille collée au transistor», depuis sa chambre dans une caserne du bassin lorrain. «Les gens avaient la sensation que la Bretagne conquérait Paris sans fusil, juste par la musique», résume Alan Stivell. Le pari est gagné.
 
Le succès de l’Olympia propulse Stivell au rang de vedette. «Quelques jours avant, je jouais dans un cinéma à Vitré devant 50 personnes. Quelques jours après, on refusait du monde», se rappelle l’intéressé, qui enchaîne alors les concerts, en France et à l’étranger. Pop plinn et Tri Martolod et même la grivoise Suite sudarmoricaine deviennent des tubes. Sorti en mai, l’album live A l’Olympia s’écoule à 150 000 exemplaires en un an. Engagé à gauche, écolo et internationaliste, Alan Stivell contribue à moderniser l’image du mouvement breton, dont il porte les revendications.
 
Le verrou a sauté : les Bretons ont désormais leur rock star, leur icône moderne. «Ça a changé le regard des gens sur la Bretagne, mais aussi des Bretons sur eux-mêmes», dit Muriel Estevan, qui a continué de cultiver sa passion pour la région et qui donne aujourd’hui des conférences sur sa musique. Partout, les festoù-noz attirent un nouveau public et se multiplient, tous les comités des fêtes organisent le leur. Un tas de jeunes se mettent à faire de la musique, dans le style de Stivell, constituent des groupes. «La jeunesse s’est emparée de cette culture, il y avait un engouement, une effervescence», retrace Muriel Estevan. «Jusque-là, les musiciens de fest-noz étaient des chanteurs de kan ha diskan [du chant a cappella, ndlr] ou le couple bombarde-biniou. Après l’Olympia, arrivent les premiers groupes de scène, avec une articulation batterie-basse-guitare, comme Diaouled Ar Menez», retrace Jean-Michel Le Boulanger. D’autres artistes, tels que Gilles Servat ou Tri Yann, profitent de l’engouement post-Olympia. «Toutes les maisons de disques voulaient leur Breton», s’amuse Dan Ar Braz. La vogue s’étend au folk des autres régions et aux musiques celtiques.
 
 
 
10 000 musiciens bretons ! 
 
Aujourd’hui, la musique bretonne est ressortie des radars nationaux. La vague, qui a reflué dans les années 80, est repartie la décennie suivante avec l’Héritage des Celtes de Dan Ar Braz et quelques tubes comme la Tribu de Dana de Manau, qui a chipé son refrain à Tri Martolod. En 2010, la star-académicienne Nolwenn Leroy cartonne avec Bretonne, un album de reprises celtiques, dont quelques-unes tirées du répertoire de l’Olympia 72.
 
 
Mais l’essentiel du legs de cette soirée n’est pas là. «On a fait le job, on a donné l’envie d’apprendre cette musique : il y a aujourd’hui 10 000 musiciens, dans au moins 150 bagadoù», récapitule Dan Ar Braz. Dans la lignée de Stivell, pionnier de la world music, la musique bretonne s’est prêtée à tous les métissages, avec l’electro, le punk, le hip-hop, le jazz, les musiques balkaniques ou maghrébines… Même s’il est «beaucoup plus dur aujourd’hui de trouver une incarnation», la scène bretonne, vivante et créative, «n’a jamais compté autant de musiciens brillants», souligne Jean-Michel Le Boulanger.
Classé depuis 2012 sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco, le fest-noz reste très populaire. Le Gwen ha du, lui, est de tous les festivals et près de 20 000 élèves fréquentent les filières français-breton. «Avant 1972, on ne donnait pas très cher de notre peau et de notre langue. Mais aujourd’hui, on est toujours là et c’est un peu grâce à lui. On lui doit beaucoup, il incarnera toujours cette fierté retrouvée», remercie Gaël Roblin, figure de la gauche indépendantiste.
 
Malgré un regain nationaliste récent, l’identité bretonne reste plutôt apaisée, bien dans ses racines et ouverte aux autres. «S’affirmer breton ce n’est pas s’affirmer contre. C’est l’idée que des gens venus de partout puissent s’enthousiasmer sur quelque chose qui vient de chez nous. Le concert de 72 s’inscrit tout à fait dans cette démarche de fraternité», revendique Alan Stivell.
 
Revenu à plus de discrétion, cet humaniste n’a jamais cessé sa «cuisine musicale», absorbant tout au long de sa carrière les influences, fusionnant la musique celtique avec l’electro ou le hip-hop. A bientôt 80 ans, il «n’arrête pas de travailler» : il donne cet été une série de concerts intimistes dans les cathédrales et prépare la sortie de son autobiographie, pour la rentrée. Le concert de 1972 y occupe «un très long passage». 
 

 

 

 

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Dessus mes landes , coupons le gui lonlà ! Une fois reposé , le vampire est parti en ville dans son carrosse citrouille avec trois vampirettes pour un concert de musique folk et celtique , en buvant une Kilkenny servie par une sorcière steampunk ! Joyeux halloween , bonne fête des morts , Si vous n' aimez pas la toussaint , on vous fera monter de la bière ! Et Samanios pour les ancêtres ! Voilà ! Un concert de nos morts pour halloween !!!!

 

 

 

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 Je suis comme Salvatore , moi môssieur , je suis Dulcinien , je suis resté proche des valeurs de pauvreté et d' humilité du Christ , droit dans mes sandales , comme le gaullisme social originel des Adamistes et des Pictes qui vivaient nus et ne possédaient pas de robe ni de kilts , je ne suis pas vendu aux puissances de l' argent ! J' ai toujours chassé les marchands du temple !

 

 

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Un ensemble de guerriers pictes de la fin du Ve siècle.
 
Leurs tenues sont basées pour l'essentiel sur des sources iconographiques dont certaines sont en partie ultérieures (le gros du corpus lapidaire picte datant des VIIIe-IXe siècles mais certaines sources comme 'l'homme de Rhynie' étant datées des V-VIe siècles). Elles sont composées d'une tunique, de braies courtes, d'un manteau ou encore (non figuré ici) d'un capuchon, de ceintures simples et de chaussures taillées dans une seule pièce de cuir. L'armement, plus adapté à l'embuscade et aux raids, est composé de lances (dont un fer reproduit à partir d'un exemple du crannog de Buiston), de javelines, d'une épée courte pour le noble (basée sur un modèle irlandais conservé au British Museum) et de petits boucliers de formes carrées. Le noble porte une tunique plus longue apparentée à la leìne irlandaise et notamment figuré sur une représentation du Brough of Birsay dans les Orcades, un collier en maillons d'argent et une fibule pénannulaire.

 

 

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Les Pictes
 
Les Pictes occupaient l’est et le nord de l’Ecosse actuelle. Le terme de Picti n’apparait dans les sources romaines qu’à la toute fin du IIIe siècle, et ferait référence à une habitude de se tatouer le corps (plutôt que de peintures). Avant ça les Romains mentionnaient plusieurs peuples en Ecosse, qu’ils désignaient comme Bretons, comme les Calédoniens, les Miati, les Verturiones, etc. La langue picte était a priori une langue celtique en P, une variante du Brittonique. Les Pictes lancèrent au IVe siècle des raids fréquents au-delà du mur d’Hadrien, parvenant à plusieurs reprises à subjuguer les défenses romaines.
 
Vers 550, ils étaient eux aussi divisés en une multitude de royaumes se faisant la guerre. Celui de Fortriu, basé dans la région d’Inverness, prit l’ascendant sur les autres aux VII-VIIIe siècles. En 685, les Pictes briseront le pouvoir northumbrien à Dunnichen, détruisant les ambitions anglo-saxonnes sur leur territoire. L’influence gaélique devint de plus en plus importante et amènera au IXe siècle l’union avec les Scots du Dal Riata ; la langue picte étant peu à peu abandonnée au profit du gaélique. Le nouveau royaume d’Alba absorba d'abord le royaume anglo-saxon de Bernicie puis le royaume breton du Strathclyde au XIe siècle : c’est la naissance de l’Ecosse.
 
Les Pictes furent progressivement christianisés à partir du VIe siècle. Ils nous ont laissé de nombreuses pierres gravées de scènes évoquant la chasse ou la guerre et de symboles étranges. L'une des hypothèses les plus solides serait que ces symboles soient associés à des noms. Ils ont contribué à la réputation mystérieuse des Pictes avec leur origine, leur langue, leur système de transmission du pouvoir (matrilinéaire) et leur disparition 'subite' de l'histoire. En réalité les Pictes présentaient de nombreuses similitudes avec les peuples voisins contemporains et l'archéologie apporte un nouvel éclairage sur leur civilisation.

 

 

 

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C'est un 20 mai, en 685, qu'eut lieu la bataille de Dun Nechtain (appelée aussi bataille de Nechtansmere). Elle opposa les Pictes du roi Bridei mac Bili aux Northumbriens du roi Ecgfrith. La bataille se solda par une victoire éclatante des Pictes.
 
=== CONTEXTE ===
 
La Northumbrie s'étend progressivement vers le nord tout au long du VIIe siècle. Les Annales de Tigernach signalent le siège d'Etain en 638, un événement généralement considéré comme la prise de contrôle d'Édimbourg (Din Eidyn) par le roi Oswald de Northumbrie (634-642), qui conquiert le territoire du Gododdin au sud du Forth. Au nord du fleuve s'étend le domaine des Pictes, qui comprend le royaume de Fortriú au nord du Mounth et une autre zone picte entre le Mounth et le Forth. Le chroniqueur northumbrien Bède le Vénérable, qui écrit au début du VIIIe siècle, affirme qu'Oswald soumet les Pictes à son autorité et que cette situation perdure sous son successeur Oswiu (642-670).
Peu après l'avènement d'Ecgfrith, fils et successeur d'Oswiu, les Pictes se soulèvent contre les Northumbriens. Leurs armées s'affrontent en 671 à la bataille des Deux Rivières, un événement rapporté au VIIIe siècle dans la Vita sancti Wilfrithi. Bénéficiant de l'aide du « sous-roi » Beornhæth (peut-être le souverain des Pictes du Sud), Ecgfrith écrase les Pictes du Fortriú. C'est peut-être à cause de cette défaite que leur roi Drest mac Donnel est déposé la même année et remplacé par Bridei mac Bili.
L'hégémonie northumbrienne commence à se craqueler à la fin des années 670. En 679, les Northumbriens subissent une défaite face aux Merciens durant laquelle Ælfwine, le frère d'Ecgfrith, trouve la mort. Les annales irlandaises mentionnent des sièges à Dunnottar en 680 et à Dundurn en 682. Dans les deux cas, les assaillants ne sont pas mentionnés, mais il s'agit vraisemblablement des forces de Bridei. Ces attaques menacent la suzeraineté d'Ecgfrith sur la région.
 
=== LA BATAILLE ===
 
Aucune source ne donne les raisons de l'attaque d'Ecgfrith sur le Fortriu en 685, mais son objectif est vraisemblablement de réaffirmer l'hégémonie northumbrienne sur les Pictes. Le récit le plus détaillé de l'affrontement est celui de Bède le Vénérable dans son Histoire ecclésiastique du peuple anglais, mais il reste très bref. Les annales irlandaises et l'Historia Brittonum fournissent quelques détails supplémentaires.
 
D'après Bède, Ecgfrith s'enfonce dans le territoire picte contre l'avis de ses conseillers, au premier rang desquels l'évêque Cuthberht. Les troupes pictes de Bridei feignent de battre en retraite, mais c'est pour mieux attirer les Northumbriens dans une embuscade. L'affrontement se déroule le samedi 20 mai 685 près d'un lac dans les montagnes, en un endroit que les sources appellent Nechtansmere (en vieil anglais), Linn Garan (en vieux gallois) ou Dún Nechtain (en vieil irlandais). C'est un désastre pour les envahisseurs : l'armée northumbrienne est décimée et le roi Ecgfrith tué.
 
=== CONSÉQUENCES ===
 
La défaite d'Ecgfrith à Dun Nechtain porte un coup d'arrêt à la puissance northumbrienne dans le nord de la Grande-Bretagne. Bède rapporte que les Pictes reprennent le contrôle des régions auparavant occupées par les Northumbriens et les Scots du Dál Riata. Il indique également que les Northumbriens n'ayant pas fui le territoire picte sont tués ou réduits en esclavage.
 
La bataille entraîne également l'abandon du diocèse northumbrien des Pictes à Abercorn, sur la rive sud du Firth of Forth, fondé en 681 par la division du vaste diocèse de Northumbrie. L'évêque Trumwine et ses moines se réfugient à Whitby. L'expansion du catholicisme en Écosse connaît elle aussi une halte.
Même si d'autres batailles opposent les Pictes aux Northumbriens par la suite (par exemple celle de 697, durant laquelle Beorhtred, le fils de Beornhæth, trouve la mort), Dun Nechtain marque le moment où les Pictes assurent définitivement leur indépendance vis-à-vis de leurs voisins du sud
IMAGE : La pierre gravée d'Aberlemno, elle est couramment considérée comme une représentation de la bataille de Dun Nechtain.
 
SOURCE : Article Wikipédia sur la bataille de Dun Nechtain

 

 

 

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 Outre le Dyfed, et une occupation temporaire du Gwynedd par les Irlandais du Leinster, le principal territoire gaélique en Grande-Bretagne était le Dal Riata (actuellement l’Argyll en Ecosse). Il n’y eut cependant pas nécessairement de migrations en grand nombre depuis les côtes irlandaises et les Scots du Dal Riata auraient simplement adopté la langue gaélique pendant les premiers siècles de notre ère du fait d’une proximité plus grande avec les côtes irlandaises qu’avec leurs voisins bretons et pictes de l’autre côté des montagnes. Le terme de Scot ne les désignait pas exclusivement, il était appliqué à toutes les populations gaélophones, signifiant ‘pirate’ en latin. Il n’est finalement resté en usage qu’en Ecosse, devenue le royaume d’Alba – Scotland, le pays des Scots – à la fin du Haut Moyen Age après l’union entre les différents peuples qui la composaient.

 

 

 

 

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  La bonne nuit , avec ou sans dessous sous le kilt ! Et la barbe sur ou dessous les couvertures !  Pourquoi les écossais ne portent-ils rien sous leur kilt ? ALLIANCE GALLO PICTE , bien plus ancienne que l' on ne pense ! On dirait qu' ça t' gène de marcher dans la boue ? Mes préférés entre tous ! WHAT ELSE ? Les Ecossaises , ce sont des femelles hobbits ! La bonne soirée ! Je dis , cher cousin ! Breizh don' t cry ! Jamais froid !  Une cousinade chez les pictes , tsééé !!! Pictes & pictes & colégram... C' est un picte O' Gram ! Pictes nique douille c'est toi l'andouille ! Quelle mouche le picte , tsééé , tsééé ! Cadavre exquis du soir , bonsoir !

 

 

 

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LES PICTS
 
Lorsque le général romain Agricola s'aventura dans les Highlands écossaises au Ier siècle, il se heurta à la résistance des "caledoniens". Les historiens pensent aujourd'hui, qu'il s'agissait d'une confédération de tribus des Highlands baptisée par Tacite d'après le nom romain de l'Ecosse : Caledonia. Au IIIe siècle, l'empereur romain Sévère affronta en Ecosse deux fédérations tribales, les Caledonii et les Maeatae. Les vestiges archéologiques laissent à penser que ces peuples se rattachaient aux autres tribus bretonnes plus au sud.
 
D'origine celtique, les Pictes passèrent d'Irlande en Ecosse au commencement de l'ère chrétienne, et semèrent la terreur, dans toute la Bretagne romaine, même après la reconquête de 296, les Pictes sont cités, avec les Scots, comme les barbares les plus menaçants dans la liste de Vérone, qui récapitule les ennemis de l'Empire
 
C'est à la fin du IIIe siècle, que les armées romaines de Constantin se heurtent à un peuple nommé Pictii. C'est la première fois que leur nom apparait en Ecosse. L'historien romain Ammianus Marcellinus décrit les Pictes comme étant composés de deux groupes, les Dicalydones et les Verturiones. Les raides pictes sur les colonies romano-britanniques augmentèrent pendant le IVe siècle, mais auraient été arrêté par Maxime et Stilicon. Mais les incursions pictes reprirent de plus belle au Ve siècle, et alliés au Scots, ils arrivaient depuis la mer à bord de coracles, pour piller l'île de Bretagne et repartir. En 429, Constantin de Lyon, nous informe que les Pictes attaquaient les Bretons par la terre, avec l'aide des Saxons. Les Pictes harcelaient sans interruption la côte nord-est de l'Angleterre. Etait-ce pour eux le moyen de contourner le mur d'Hadrien ? Les Bretons décidèrent de s'allier avec les Saxons pour se protèger des "peuples du nord", et qui parvinrent à endiguer les attaques pictes. Les Pictes vont à nouveau s'allier avec les Scots pour le contrôle des Basses-Terres.
 
Selon les époques, les témoignages contemporains parlent de deux royaumes pictes, les Pictes du Nord et Pictes du Sud, séparés par le Mounth, ou encore de sept provinces pictes. Au VIème siècle le royaume de Fortriu (où l'on retrouve le nom des Verturiones) était puissant autour de Dunkeld (" le fort des Calédoniens ") et de Scone. La tradition attribuait à un légendaire Cruithne la fondation de la nation Picte, et à ses sept fils l'origine des sept provinces qui la composaient.
 
Au VIIIème siècle le roi Picte Oengus I exerçait une sorte de suprématie sur l'ensemble de l'Ecosse. Le système de succession matrilinéaire en vigueur chez les Pictes facilitait les alliances et les rivalités dynastiques. Au début du IXe siècle, le roi Oengus Il, fils du roi Scot Fergus et d'une princesse Picte, régnait conjointement sur les deux peuples. A sa mort en 834, son fils Eoganan lui succéda et mourru à la bataille de 839. Le règne de Kenneth Mac Alpin apparaît comme glorieux dans les annales du pays. Il régnait également sur royaumes Pictes et Scots, désormais unis sans être jamais plus séparés. Cette union est traditionnellement considérée comme l'acte de naissance du royaume d'Ecosse : "Kenneth fut le premier des Scots à régner sur tout le pays qu'on appelle aujourd'hui l'Ecosse", écrit au XIIIe Chronique de Huntingdon. Au moment de cette union, le peuple Picte était déjà christianisé grâce aux efforts du moine missionnaire Columba et d'autres moines venus du monastère Scot d'Iona.
Les Pictes ont laissé d'abondants monuments archéologiques, dont l'interprétation est difficile. Ce sont essentiellement des pierres dressées, couvertes de figures gravées, les unes géométriques (y compris des croix d'avant et d'après la christianisation), les autres figuratives, quadrupèdes, oiseaux, chaudrons, chariots à roues. Ces pierres, dites " symboliques ", avaient sans doute une valeur religieuse, peut-être funéraire.
 
Les auteurs romains appelaient l'Irlande Hibernia. Au IVe siècle, certains irlandais lancèrent des expéditions dans la Bretagne romaine. Les auteurs latins les appelais Scotii (ce qui pourrait venir d'un verbe irlandais signifiant "faire un raid"). Vers 500, ces raids se traduisirent par une implantation permanente à Argyll et le royaume créé prit le nom de Scotia (ou "terre des Scots"). Ces Irlandais appartenaient au clan Dàl Riata du nord-est de l'Irlande et fondèrent le royaume de Dàl Riata -ou Dalriada- en Ecosse.
 
 
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LES SCOTS
 
Plusieurs autres implantations virent le jour, en Galles et en Cornouailles, mais l'implantation la plus durable resta celle d'Argyll au sud-ouest de l'Ecosse. Les Scots s'y s'établirent et, avec St-Columba, ils évangélisèrent la région qui était encore païenne. Ils imposèrent au IXe siècle leur domination aux Pictes et donnèrent leur nom à la partie septentrionale de l'île de Bretagne.
 
En débarquant au sud-ouest de l'Ecosse, les Irlandais s'implantèrent dans trois régions, chacune dominée par un groupe familiale (Cenél). Ils bâtirent des forteresses pour se protéger contre trois voisins agressifs : les Pictes, les Bretons de Strathclyde et les Anglais de Northumbria.
 
Le fondateur légendaire de Dalriada était Fergus Mor. Conall Mc Comgall régna sur les territoires en Irlande et en Ecosse en 559 et aurait donné l'ile d'Iona à Saint Colomba. Conall fut remplacé en 574 par Aedan Mc Gabran, qui essayea d'étendre son influence tant en Irlande qu'en Ecosse.
 
Très vite les Scots s'affirmèrent comme un peuple expansionniste et conquérant, s'attaquant à l'est aux Pictes, et au sud aux Britons. Aedan, à la fin du VIe siècle, bat les Pictes à plusieurs reprises, étend son influence chez les Bretons de Strathclyde, repousse les attaques des Anglo-Saxons de Northumbrie. Les Scots devaient finir, après trois ou quatre siècles de succès et revers alternés, par dominer la totalité du territoire qui allait devenir Scotia, Scotland, l'Ecosse, le "pays des Socts". Ils furent en cela grandement aidés par la force du christianisme, qu'ils avaient apporté d'Irlande et qui s'étendit aux Pictes. L'évangélisation de saint Columba et de ses disciples joue un rôle essentiel dans la naissance de la nation écossaise.
 
Pour résumer, selon Sellar et Yeatman, humoristes britanniques, "les Scots (à l'origine des Irlandais, mais désormais Ecossais) habitaient à cette époque l'Irlande, ayant chassé les Irlandais (les Pictes) hors d'Ecosse ; tandis que les Pictes (initialement Scots) étaient à présent Irlandais (vivant entre parenthèses) et vice-versa. Il est essentiel de garder ces distinctions bien à l'esprit et verce-visa".

 

 

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Si tu aimes les films de gladiateurs ! Avec les sympathiques conducteurs de chars et gladiateurs torses nus , les LOPEZ d' Arles ! ( c' est vraiment leur nom ) V' nez tous , les Romains sans les mains , les Etrusques brusques , les Sarmates qui matent , les Galates qui se battent , les Celtibères qui boivent trop de bière , les Numides humides , les Grecs en sandwichs , les Egyptiens à têtes de chiens , les Parisii qui restent au lit , les Arvernes en berne , les Bituriges qui ont trop de litiges , les Eduens qui dévalent le terrain , les Helvètes qu' on fouette , les Belges qui ont la frite , les Turons que nous tuons , les Bretons qui s' échappent en rond , les Lusitaniens qui ne font rien , les Volques qui poquent , les Tectosages qui ne sont pas sages , les Pictes que l' on pique , les Laténiens qui bouffent des chiens , les Aquitains qui font les malins , on est chauds , moitié route avec nos chars , rendez vous à la Vita Romana ! Vous allez manger , on a pas peur , on vient torses nus !!!! Fin du monde ! Décadence de l' empire romain , on va vous mettre une danse !!!

 

 

 

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 Les pictes sont ils des celtes ou des indigènes protoceltes ?

 

Jour 28 : Taranis.
Taranis au Musée d'archéologie nationale.
Taranis est un dieu du Ciel et de l'Orage de la mythologie celtique gauloise.
-- Sources --


Taranis est principalement connu par une citation du poète latin Lucain. Celui-ci le présente comme formant avec Ésus et Teutatès la triade des dieux les plus importants du panthéon gaulois.


-- Étymologie et onomastique --


Jean Haudry a proposé comme origine étymologique de son nom l'indo-européen *Ten-H-ros dont la signification serait le « maître du tonnerre ». À cette base se rattacheraient également le vieux germanique *Thunraz, le dieu nordique Thor ou encore le dieu hittite de la guerre et de l'orage Tharunt.
Dans les langues celtiques, on retrouve taran (« le tonnant » en breton et en gallois) et toirneach (en irlandais moderne).


-- Fonction --


Taranis serait principalement le dieu du ciel, de la foudre et du tonnerre.


Selon Raphaël Nicolle, la thématique de la fécondité de Taranis est centrale dans la conception qu'ont de lui les Celtes. Ceux-ci ont constitué l'épithète de boussourigios pour qualifier le dieu comme mâle sexuellement accompli. Le dieu de l'Orage celtique serait ainsi, sous cette épithète, un dieu ithyphallique, cette capacité sexuelle s'inscrivant dans ses fonctions orageuses symbolisées par sa masse donnant la vie d'un côté, et la mort de l'autre.


Dans la mesure où il porte très souvent une roue, si celle-ci est interprétée comme roue solaire, il pourrait être un dieu du Soleil5. Mais cette roue peut aussi être interprétée comme roue cosmique, le ciel des étoiles tournant autour de l'axe polaire. Ou plus souvent comme roue du char du tonnerre, cause du bruit qui ébranle le ciel et accompagne la foudre (il faut être prudent avec les interprétations des symboles en l'absence de textes mythologiques explicites).


Lors de la période gallo-romaine, il est rapproché de Jupiter : parmi les surnoms indigènes accolés au nom de Jupiter, on trouve Taranucus « qui a un rapport avec Taranus ».


-- Iconographie --


Son culte est attesté en Grande-Bretagne, en Rhénanie, en Dalmatie, en Provence, en Auvergne, en Bretagne et en Hongrie. Ses premières représentations prennent forme peu avant la conquête romaine. Sous l'influence de ses voisins, la Gaule commence à représenter ses dieux sous formes de statues et leur élève des autels et des lieux de cultes plus importants que jadis.


On a retrouvé sept autels consacrés à Taranis, tous portant des inscriptions en grec ou en latin, à travers l'Europe continentale. On peut aussi mentionner le chaudron de Gundestrup (200 ou 100 avant Jésus-Christ) retrouvé au Danemark. Ce chaudron est une des plus belles pièces illustrant, entre autres, le grand Taranis.


Ce dieu serait le plus souvent représenté comme un homme d'âge mûr, barbu et viril.
Ses attributs distinctifs sont la roue solaire, un sceptre et des esses (éclairs). La masse est l'arme fulgurante utilisée par Taranis pour abattre ses ennemis.


Il est parfois accompagné d'animaux : cheval (animal au rôle psychopompe), aigle ou serpent. Une autre représentation courante est celle dite de "Jupiter à l'anguipède" qui le représente à cheval, ce dernier piétinant un monstre serpentiforme.


-- Culte --


« Voici comment chez les Gaulois on apaisait Taranis [...]; un certain nombre d'hommes étaient brûlés dans un réceptacle en bois [...]. Les Gaulois identifient Taranis, habitué jadis à être apaisé par des têtes humaines mais se contenant aujourd'hui de têtes de bétail, à Jupiter, le maître de la guerre et le plus éminent des dieux célestes... ».


Reprenant un témoignage de Posidonius d'Apamée, le géographe grec Strabon avait déjà signalé cet affreux sacrifice : « Les Gaulois fabriquent de grandes structures en bois et en paille dans lesquelles ils enferment toutes sortes de bêtes sauvages et d'animaux domestiques, et même des êtres humains, pour les brûler en sacrifice. »


Notons par ailleurs qu'il convient pour ces faits, de tenir compte des modifications qu'auront faits subir à l'Histoire les chrétiens, mais aussi les Grecs de l'Antiquité à la sortie de leur âge sombre.


-- Équivalences --


Au regard d'autres mythologies de l'Antiquité, on fait parfois les rapprochements suivants :
le dieu romain Jupiter (au Foudre),
le dieu grec Zeus (au Fulmen),
le dieu germanique Thor (au Marteau),
le dieu slave Péroun (dieu de l'orage et du tonnerre, ainsi que des guerriers).
-- Dans la culture --
Taranis fait partie des nombreux dieux cités dans la série de bande dessinée Astérix.
Le groupe de metal celtique Eluveitie lui dédie une musique sur son album Evocation II: Pantheon.
Entre 1976 et 1982, Pif Gadget publie une série de bande dessinée intitulée Taranis, fils de la Gaule.

 

 

 

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 En Inde, j'ai vu vivre des Païens et j'ai compris que saluer le soleil le matin, disposer des fleurs fraîches sur mes autels comme je le fais quasi journellement, brûler un peu d'encens à Cernunnos ou à Shiva, accomplir une libation de vin ou de thé, méditer sur l'un ou l'autre symbole ne relèvent pas de l'exploit ni du folklore, mais bien d'une discipline joyeusement acceptée. Oublier ses ancêtres, c'est être un ruisseau sans source , Un arbre sans racines.Assieds toi au pied d'un arbre et avec le temps tu verras l'Univers défiler devant toi.

 

 

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Je suis dans un festival médiéval , en costume , je regarde un pote jouer de la musique ancienne , antique , puis médiévale , puis il termine en jouant des airs traditionnels irlandais à la harpe celtique , c' est beau ! Le public se disperse , mais je ne vais pas le saluer car je dois récupérer des objets à moi à l' autre bout du camps , des menhirs miniatures , des dolmens pour un diorama , une pierre runique , des figurines de lutins et autres leprechauns ! Une famille irlandaise avec des enfants viennent regarder mes objets mais ne les prennent pas car il n' y a pas de croix celtique ! Je trouve que les irlandais devraient décorer leur maisons avec tous ces symboles issus de ce passé ancestral ! Je récupère des sacs contenants plusieurs de mes cornemuses , je les trie , range , vérifie les anches , aussi les hautbois et les bourdons ! J' explique chaque chose à un jeune médiéviste !

 

 

 

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Nouvelles de l' Empire ! Il y aurait des mouvements de populations aux marges de l' Empire , menaçant la Pax Romana , comme tous les ans dans le mois de Lugh , des hordes de Germains et de Teutons franchissent le fleuve Celte Renos pour tenter de descendre vers le Sud attirés par la chaleur , le vin et la vie facile , mais on parle aussi d' Helvètes mal dégrossis descendus de leurs montagnes , de Belges courageux mais envahisseurs , de Médiomatriques , de Leukes , de Triboques aux accents gutturaux tentés par une aventure en pays Arverne ! Ce chaos migratoire ne plaît pas à tous : le Général Gallo Romain DUPONTIX AIGNANTUS , se référant au Général DE GALLUS dit que les voies Romaines trop coûteuses ont favorisé ces déplacements anarchiques , il accuse le laxisme du Tribun SCHENGENUS , et appelle à reformer le Lime , ou préconise de faire un mur comme l' a fait HADRIEN en Ecosse pour refouler les Pictes et les Scots inassimilables et protéger les Romains postés des garnisons de Bretagne insulaire ! Le Druide Epicurien ONFRAYIX dit que nous l' avons bien cherché , que les Légions ont importé la guerre de l' Empire partout et que les Barbares que nous avons importés en masses pendant 30 ans comme mercenaires se vengent chez nous tandis que le peuple amolli n' est plus capable que de demander des pains et des jeux : il meurt sous le glaive comme un porc sacrifié sans se défendre et sans même comprendre qui le tue et pourquoi ! Le devin ZEMMOURUS rigole comme un bossu , parle de la Décadence Romaine , que c' était mieux avant , du temps des Grecs , qu' on a bradé la citoyenneté à des métèques qui ne la méritent pas pour acheter la Pax Romana dans la Via Appia , pour calmer les adeptes de Spartacus : il dit que ça fait 20 calendes qu' il avait annoncé tout ça mais que les Romains l' ont diabolisé ! Bien fait pour eux ! Le philosophe FINKIEL-KRAUTUS dit que nous avons laissé se développer aux marges de l' Urbanisme Romain , une Contre Culture qui n' est plus Romaine et nous déteste , que ces zones de non droit ne reconnaissent plus les Lois Romaines , qu' elles refusent le Culte à l' Empereur , que les Gladiateurs du Cirque achetés très chers partout ne le saluent plus avant de mourir , qu' ils ne chantent plus les hymnes , que dans les catacombes , de nouvelles religions exotiques amenées par les esclaves affranchis et les Tribus Barbaresques se répandent et imposent leur loi et importent les pillages traditionnels de leurs provinces désertiques et sauvages . Croyez moi , ce n' est pas fini ! Certains augurent une fin de l' Empire si on ne forme pas un Triumvirat ! L' opposition grandi à Rome mais aussi dans les provinces conquises dont certaines veulent s' émanciper : les Bretons , jamais vraiment soumis , veulent leur indépendance et appellent un roi mythique à leur secours , ARTHUS , les Celtibères font des referendums ( mot Romain pourtant mais pour quitter ROME ) les Grecs qui ont inventé l' Europe en sont les victimes , les Pictes et les Scots du Nord , restés Celtes , tatoués et Naturistes ne veulent plus de mariage forcé avec les Bretons Romanisés du sud qu' ils considèrent comme des traîtres vendus pour des sesterces ! A l' Est et au Sud , le MARE NOSTRUM nous envoie des millions de Barbares qui se pressent aux portes de l' Empire , esclaves chassés de chez eux par les peuples orientaux , tribus polygames , hordes de jeunes guerriers belliqueux avides de Gauloises et de Romaines , ce qui n' est pas sans provoquer quelques tensions ,viols , pillages , crimes de masses , incendies , incivilités , dans les Provinces . L' Empire vacille selon les Augures et les Devins à la Droite du Sénat ! N' en croyons rien , tout est bien , l' Empire va mieux , disent les Sénateurs assis confortablement à Gauche du Pouvoir Impérial , les Barbares sont une aubaine pour notre économie , nous avons besoin de ces millions de nouveaux esclaves , leur taux de fécondité fera notre bonheur ! Ouvrons les frontières disent les sénateurs frondeurs , tout le monde doit pouvoir devenir Romain et avoir le Pain et les Jeux gratuits , les Riches Patriciens payeront pour tout le Monde Antique ! Le peuple , lui , est mitigé : chez les Gaulois , ces éternels assistés râleurs et vaincus , dépossédés de leur souveraineté depuis l' affaire Alésia , divisés entre pro et anti Romains , grognent , comme toujours , mais par bonheur , ils n' ont pas le droit de vote , ce que déplore Eurosceptix et Agnostix , les druides Carnutes dissidents qui se rêvent en Bagaudes , montant les campagnes Gauloises contre la ville , URBA , administrativement Romaine , donc vendue aux Romains ! De notre envoyé spécial en Gaule Celtique : Caprimulgus le chevelu .

 

 

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Des néo vikings avec qui j' était en contact sur FB ( le genre qui ricanent quand on crame nos églises et cathédrale , sont hyper violents envers tout héritage chrétien mais se modèrent sur les choses qu' ils pensent sur le judaïsme et l' islam , hein , la mort sociale arrive vite , là , ou la mort tout court aussi ) Ces Ragnars et Lagerthas de forums ruminaient aussi leur haine envers saint Patrick croyant qu' il avait jeté des païens depuis les falaises ! On s' est quittés pour une histoire de citrouille ! Si je ne connais pas tout , je lis bcp , parfois des conneries aussi ( je suis moi même tombé de bonne fois dans tous les panneaux ) mais en général , je compare et je me fie à des gens que je considère comme instruits et pertinents comme toi , ça m' aide à confirmer mes tendances ! Cette année ce sera sans Patrick ! Saint Patrick l'assassin des derniers païens ... il les a fait balancer du haut d'une falaise ... On s' en branle de SAINT PATRICK le méchant chrétien qui tue les païens gentils et toutes ces idéologies néo trucmuches , si ça se trouve il n' a même jamais existé en vrai , La saint PATRICK étant une fête pour les natifs irlandais et les expatriés dans le monde pour se rassembler , boire beaucoup de bière , écouter la musique trad du pays et du Néo Celtic Rock , porter des chapeaux verts et des fausses barbes rousses en chantant des chansons de pubs ! En gros quasi tout est légendaire ou incertain sur le bonhomme ! Il est pas plus attesté que le père Noel ou Batman !

 

 

 

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 Tu as tué mon serpent , Conan ! Salut à tous les Pat avec ou sans poils au pattes , je vous la souhaite bonne ! On parle bien de la Saint Patrick ! Bon , Saint Patrick chasse les serpents d' Irlande , Saint George et le dragon , Saint Michel itou , on a notre Saint Clément qui noie le Graouilly et ses bébés dans la Seille , tout ça c' est du pareil au même ! On va se boire une ou deux bières et écouter de la musique celtique ! C' est déjà ça ! Sláinte ! Cette expression vient de l'expression Slàinte Mhath (gaélique écossais) ou Sláinte Mhaith (Irlandais) qui signifie « Bonne santé ».

 

 

 

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06/09/2023
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