Marche à l' ombre ! Et buvons frais !
est sorti d'son bus Volkswagen
qu'il avait garé comme une loque
devant mon rade,
j'ai dit à Bob qu'était au flipp :
Viens voir le mariole qui s'ramène,
vise la dégaine,
quelle rigolade !
Patchouli-Pataugas, le Guide du Routard dans la poche,
Aré-Krishna à mort, ch'veux au henné, oreilles percées,
tu vas voir qu'à tous les coups
y va nous taper cent balles
pour s'barrer à Katmandou,
ou au Népal.
Avant qu'il ait pu dire un mot,
j'ai chopé l'mec par l'paletot
et j'ui ai dit : Toi tu m'fous les glandes,
pi t'as rien à foutre dans mon monde,
arrache-toi d'là, t'es pas d'ma bande
casse-toi, tu pues, et marche à l'ombre !
Une p'tite bourgeoise bêcheuse,
maquillée comme un carré d'as,
a débarqué dans mon gastos,
un peu plus tard.
J'ai dit à Bob qu'était au flipp :
Reluques la tronche à la pouffiasse,
vise la culasse
et les nibards !
Collants léopard, homologués chez SPA,
Monoï et Shalimar, futal en skaï comme Travolta
Non, mais elle s'croit au Palace !
J'peux pas saquer les starlettes
ni les blondasses.
Avant qu'elle ait bu son cognac
je l'ai chopée par le colback,
et j'ui ai dit : Toi, tu m'fous les glandes,
pi t'as rien à foutre dans mon monde,
arrache-toi d'là, t'es pas d'ma bande
casse-toi, tu pues, et marche à l'ombre !
casse-toi, tu pues, et marche à l'ombre !
Un p'tit rocky barjo,
le genre qui s'est gouré d'trottoir,
est v'nu jouer les Marlon Brando
dans mon saloon.
J'ai dit à Bob qu'avait fait tilt :
J'veux pas d'histoires
avec ce clown.
Derrière ses pauvres Raybanes, j'vois pas ses yeux,
et ça m'énerve,
si ça s'trouve y m'regarde, faut qu'il arrête
sinon j'le crève !
Non mais, qu'est-ce que c'est qu'ce mec
qui vient user mon comptoir ?
L'a qu'a r'tourner chez les Grecs,
se faire voir !
Avant qu'il ait bu son Viandox
je l'ai chopé contre l'juke-box
et j'ui ai dit : Toi, tu m'fous les glandes,
pi t'as rien à foutre dans mon monde,
arrache-toi d'là, t'es pas d'ma bande,
Pi j'me suis fait un punk qu'avait pas oublié d'être moche,
pi un intellectuel en loden genre Nouvel Obs'.
Quand Bob a massacré l'flipper
on avait plus une tune en poche,
j'ai réfléchi et je m'suis dit :
c'est vrai que j'suis épais comme un sandwich-SNCF
Et que d'main j'peux tomber sur un balèze
Qui m'casse la tête.
Si ce mec-là me fait la peau
et que j'crève la gueule sur l'comptoir
si la Mort me paye l'apéro
d'un air vicelard,
avant qu'elle m'emmène voir là-haut
j'lui dirai : Toi, tu m'fous les glandes
pi t'as rien à foutre dans mon monde.
Arrache-toi d'là, t'es pas d'ma bande,
casse-toi, tu pues, et marche à l'ombre !
Quand je bois du vin clairet
Ami tout tourne, tourne, tourne, tourne.
Aussi désormais je bois Anjou ou Arbois. (bis)
Chantons et buvons, à ce flacon faisons la guerre,
Chantons et buvons, les amis, buvons donc ! (bis)
Voix 2 :
Le bon vin nous a rendu gais,
Chantons, oublions nos peines, chantons. (bis)
En mangeant d'un gras jambon,
à ce flacon faisons la guerre ! (bis)
Basse :
Buvons bien, là buvons donc
A ce flacon faisons la guerre.
Buvons bien, là buvons donc
Ami, trinquons, gaiement chantons.
variante :
Buvons bien, buvons mes amis,
Trinquons, buvons vidons nos verres.
Buvons bien, buvons mes amis,
Trinquons, buvons gaiement chantons.
En mangeant d'un gras jambon,
à ce flacon faisons la guerre ! (bis)
Quand j'ai fini d'pêcher
On s' retrouve chez Léonce
On est onze
On mesure les poissons
En vidant des canons
Et on passe vit' le cap
Car ça tape
Bientôt plus d' Cap Gris-Nez
Encor' moins d' cap Blanc-Nez
Ceux qu'on voit c'est nos nez
Tout rouges et
Quand les verres que je lève
Ôtent le sel sur mes lèvres
Moi je pense à Marie
Qui est partie.
Quand la mer monte
J'ai honte, j'ai honte
Quand elle descend
Je l'attends
A marée basse
Elle est partie hélas
A marée haute
Avec un autre.
Lors le nez dégrisé
Je quitte l'estaminet
Et j' regarde en rêvant
Le rident
D' l'autre côté de la mer
Les collines d'Angleterre
Montrent que l' monde par ici
Est tout petit
Sur le flot déchaîné
Je l'appelle à grands cris
Reviens Marie
Peut être qu'l’amolliment
Pour pêcher que c'est l' bon temps
Mon filet m'la rendra
Dans mes bras.
Quand la mer monte
J'ai honte, j'ai honte
Quand elle descend
Je l'attends
A marée basse
Elle est partie hélas
A marée haute
Avec un autre.
Tranquille , décontracté .... Savoure le calme absolu dehors ! La bonne journée ! Et vous , les Firbolgs qui élevez des mannequins de pisse en osier sur vos collines plates et cuisez des pommes frites dans l' huile de vos charriots cahotants sur de mauvaises pistes , tremblez avant que le ciel si bas ne vous tombe sur la tête ! Belge , tu es , Belge , tu dois rester !
trois beaux canards s'y vont nageant.
Y en a deux noirs, y en a un blanc.
V'là l'bon vent, v'là l'joli vent,
v'là l'bon vent, ma mie m'appelle.
V'là l'bon vent, v'là l'joli vent,
v'là l'bon vent, ma mie m'attend.
Le fils du roi s'en va chassant
avec son grand fusil d'argent;
mire le noir et tue le blanc.
V'là l'bon vent ... (etc.)
O fils du roi, tu es méchant
d'avoir tué mon canard blanc.
Par-dessous l'aile il perd son sang.
V'là l'bon vent ... (etc.)
Par les yeux lui sort des diamants
Toutes ses plumes s'envolent au vent.
V'là l'bon vent ... (etc.)
Trois dames s'en vont les ramassant.
C'est pour en faire un lit de camp
pour y coucher tous les passants.
V'là l'bon vent ... (etc.)
De vous revoir si plein de vie
De retour sur vos nobles terres
Devant vos fières compagnies,
Après ces longues années de guerre
Le ciel est témoin qu'aujourd'hui
C'est grande joie pour la ville entière
D'ouvrir ses portes à grands bruits
Sont venues
Misère et longue nuit
Dieu me l'a donné
Dieu me l'a repris,
Sont partis
Nos frères, nos ennemis
Dieu me l'a donné
Dieu me l'a repris,
Dieu vous a gardé
Qu'il en soit béni
Il a fallu tant de terre
Pour y creuser tant de lits
Que des montagnes entières
Ne nous ont pas suffi,
Parce qu'il vous fallait tant de pierres
Pour faire des églises jolies
Où l'on chantait votre lumière
Où nous nous sentions si petits.
Dans la foret de vos bannières
Souffle un bon vent claquant de vie,
Le soleil brûle vos gants de fer
C'est un grand jour que celui-ci,
Mais permettez mon noble père
Que je vous laisse à tout ceci
Le route est longue jusqu'aux frontières
Je devrai voyager de nuit.
Sont venues
Misère et longue nuit
Dieu me l'a donné
Dieu me l'a repris,
Sont partis
Nos frères, nos ennemis
Dieu me l'a donné
Dieu me l'a repris,
Dieu vous a gardé
Qu'il en soit béni
Il a fallu tant de terre
Pour y creuser tant de lits
Que des montagnes entières
Ne nous ont pas suffi,
Parce qu'il vous fallait tant de pierres
Pour faire des églises jolies
Où l'on chantait votre lumière
Où nous nous sentions si petits.
Sont venues
Misère et longue nuit
Dieu me l'a donné
Dieu me l'a repris,
Sont partis
Nos frères, nos ennemis
Dieu me l'a donné
Dieu me l'a repris,
Dieu vous a gardé
Qu'il en soit béni
Je m'en vais porter en terre
Au fond de notre vieux pays
Diane la douce aux cheveux clairs
Dont je ne sais trouver l'oubli,
Elle dormira comme en prière
Du plus beau marbre que l'on vit
Sous la plus belle des lumières
De vos églises si jolies
Pourquoi es-tu parti avant que je te l'apprenne ?
Le savais-tu déjà ? Avais-tu deviné ?
Que des dieux se cachaient sous des faces avinées
Mortels, mortels, nous sommes immortels
Je ne t'ai jamais dit mais nous sommes immortels
As-tu vu ces lumières, ces pourvoyeuses d'été
Ces leveuses de barrières, toutes ces larmes épuisées
Les baisers reçus, savais-tu qu’ils duraient ?
Qu'en se mordant la bouche, le goût en revenait
Mortels, mortels, nous sommes immortels
Je ne t'ai jamais dit mais nous sommes immortels
As-tu senti parfois que rien ne finissait ?
Et qu'on soit là ou pas quand même on y serait
Et toi qui n'es plus là c'est comme si tu étais
Plus immortel que moi mais je te suis de près
Mortels, mortels, nous sommes immortels
Je ne t'ai jamais dit mais nous sommes immortels
Mortels, mortels, nous sommes immortels
Je ne t'ai jamais dit mais nous sommes immortels
On les attend longtemps, les grosses chaleurs
Lourdes, lourdes comme de la crème au beurre
Celles qui donnent aux Africains l'illusion d'être en Afrique
Celles qui servent d'alibi à ceux qui ont besoin de boire
Celles qui donnent envie d' chanter sous la pluie
Quand il fait chaud, il fait chaud
On a envie de l'eau, oh oh oh oh
Envie de l'eau, oh oh oh oh oh
Et les gros mouillent leur col de chemisette
Et les yeux s'égarent en transparence sous les p'tites jupes légères
Corsages à fleur de peau, frissons brûlants
Des p'tits fantasmes instantanés aux femmes intouchables
Aux filles innocentes presque toutes aussi belles quand elles marchent
Oh, quand elles marchent, mmm...
Quand il fait chaud, il fait chaud
On a envie de l'eau, vie de l'eau
Envie de l'eau, oh oh oh oh oh {x2}
Et, les jambes pesantes,
Je n' peux plus rien faire pendant ces heures de grosses chaleurs
Inexorablement oppressantes, accablantes
Quelques journées qu'on attend tout le reste de l'année
Et déjà reviennent les premiers grands froids, les premiers pulls
Les premiers nez qui coulent
La fenêtre est grande ouverte
Devant les volets tirés je cherche un coin d' fraîcheur
En attendant la nuit
On s' passe sous la douche
Puis à poil devant la glace on s' trouve soudain beau
Avec les cheveux mouillés, collés
Enfin, bref, on s' réinvente une pluie
Et à bonne température
Comme des sorciers civilisés
Quand il fait chaud, il fait chaud
On a envie de l'eau, oh oh oh oh
Faire l'amour avec l'eau, oh oh oh
Envie de l'eau, oh oh oh oh
Je peux encore
Les retrouver
Elles ont autour du corps
De l'amour et de l'or
Elles ont au fond des yeux
Des rêv's que l'on ignore
Quand vous dormez encore
Quand l'aube les voit passer par deux
Et moi qui viens bien après l'aurore
Quand le soleil
Monte à Saint-Jean
J'voudrais leur dire
Que je t'aime encore
Toi qui t'en vas tout l'temps
2. Les garçons de l'aurore
Glissent leur corps
Dans des jeans usés
Ils pass'nt des doigts nerveux
Et s'en vont au dehors
Ils ont au fond des yeux
Les rêves les plus forts
Les guerr's qu'ils font encore
Quand l'aube les voit marcher par deux
Et moi qui viens bien après l'aurore
Quand le soleil
Monte à Saint-Jean
J'voudrais leur dire
Que je t'aime encore
Toi qui t'en vas tout l'temps
3.
Les amants de l'aurore
se donn'nt encore dans des lits froissés
Est-ce l'amour ou la mort
Qui les garde enlacés ?
Ils ont au fond des yeux
Des rêv's que j'rêvais fort
Pour que tu restes encore
Quand l'aube nous gardait tous les deux
Et je reviens bien après l'aurore
Quand le soleil
Monte à Saint-Jean
J'voudrais leur dire
Que je t'aime encore
Toi qui t'en vas tout l'temps
Et je reviens bien après l'aurore
Quand le soleil
J'voudrais leur dire
Que je t'aime encore
Toi qui t'en vas tout l'temps
J'voudrais leur dire
Que je t'aime encore
Toi qui t'en vas tout l'temps
J'peux pas m'souvenir de ce que j'en ai fait
Je l'ai pourtant rangé comme il fallait
C'est pas croyable comme tout disparaît
Mais j'ai trouvé dans mon carnet à spirale
Tout mon bonheur en lettres capitales
À l'encre bleue aux vertus sympathiques
Sous des collages à la gomme arabique
J'ai un à un fouillé tous nos secrets
J'n'ai rien trouvé dans le peu qu'il restait
Sous quelques brouilles au fond sans intérêt
Des boules de gomme et des matins pas frais
Mais j'ai gardé dans mon carnet à spirale
À l'encre bleue aux vertus sympathiques
Sous des collages à la gomme arabique
J'ai encore perdu ton amour c'est vrai
Mais après tout personne n'est parfait
Si tu n'en as plus d'autres, c'est bien fait
Tant pis pour moi, j'étais un peu distrait
Je garderai dans mon carnet à spirale
Tout mon bonheur en lettres capitales
À l'encre bleue aux vertus sympathiques
Sous des collages à la gomme arabique
Les grands voyageurs
Laissent dans le cœur des ardoises
Les grands voyageurs
Laissent les tuiles aux tuileries
Cherchent des amuse-gueule
Au buffet de la gare
Trouvent des femmes seules
Pour hommes affamés
À quatre pattes
À quatre pattes
Intacts
Les grands voyageurs
Se posent sur le ventre
D'une âme sœur
Ne respectent pas les consignes
Ne font pas de cadeau
Sinon des solitaires
À des égéries en souffrance
Les grands voyageurs
Vous donnent la migraine
Avec des récits captivants
À quatre pattes
À quatre pattes
Intacts
De la cabine où je t'appelle
On distingue
Des crépuscules en toc
Des bruits d'hélice
Des musiques d'ascenseur
Pour femmes seules
Pour hommes affamés
Et le vermisseau qui t'appelle
Ruisselle ruisselle
À quatre pattes
À quatre pattes
Intacts
A sa façon de pleurer sur mes genoux
Mais j'veux plus être son papa ni son grand frère
C'sont pas des rôles qui j'peux jouer jusqu'au bout
Pas du tout
J'lui dis y a des gens sur terre
Qui chantent autour de nous
Moi, je n'vois rien, je suis fier
Et je suis fou de vous
Elle s'en fout
Pourtant est-ce que j'peux être plus sincère
J'ai parfois du mal à joindre les deux bouts
J'ai jamais manqué à ses rendez-vous
Pas du tout
J'lui dis y a des gens sur terre
Qui pleurent autour de nous
Moi je n'vois rien, je suis fier
Et je suis fou de vous
Elle s'en fout
Déjà quand elle voulait être écuyère
Elle m'écrivait qu'elle n'était pas bien chez vous
Mais qu'elle n'voulait pas risquer sa vie entière
Sur mon histoire qui n'tenait pas debout
Voyez-vous
J'lui dit y a des gens sur terre
Qui dansent autour de nous
Moi, je ne vois rien, je suis fier
Et je suis fou de vous
Elle s'en fout
Tu t'imagines dans une cage ou ailleurs
Tu dis c'est pas mon destin
Ou bien tu dis c'est dommage et tu pleures
On m'a tout mis dans les mains
J'ai pas choisi mes bagages en couleur
Je cours à côté d'un train
Qu'on m'a donné au passage
De bonne heure
Et je regarde ceux qui se penchent aux fenêtres
J'me dis qu'y en a parmi eux
Qui me parlent peut-être
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
Et si j'te comprends pas
Dis-moi des chos's qui m'font du bien
Qui m'remettent à la page
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
2. Pour des histoires que j'aim' bien
J'ai parfois pris du retard mais c'est rien
J'irai jusqu'au bout du ch’min
Et quand ce s'ra la nuit noire je s'rai bien
Faut pas qu'tu penses à demain
Faut pas dormir au hasard et tu tiens
Je cours à côté d'un train
Qu'on m'a donné au passage un matin
Et je regarde ceux
Qui saluent aux fenêtres
J'me dis qu'y en a parmi eux
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
et si j'te comprends pas
Apprends-moi ton langage
Dis-moi des choses qui m'font du bien
Qui m'remettent à la page
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
Et je regarde ceux
Qui s'endorment aux fenêtres
J'me dis qu'il y en a parmi eux
Qui m'oublient peut-être
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
On vous dira sans doute
Que mon histoire est bizarre
Je sais mais j'peux pas m'arrêter
Vu qu'y a plus d'noms sur les gares
Oh j'cours tout seul
Je cours et j'me sens toujours tout seul
Sous leurs épaisses pattes rousses,
Leurs épouses sont vieux-jeu, elles ont l’air trop pâles, ou malingres
Dans leurs lourdes jupes en laine peignée
Les anglais en vacances, sont toujours gentils et polis
Comme de grands adolescents pubères
Ils s’arrêtent toujours aux tables des petits restaurants de bords de route
Pour gronder leur bébé, assis en coin de table sur une chaise trop petite
Malgré le coussin plastique
Les anglais en vacances d’une voix distinguée et toujours soprano
Entre leurs dents cariées par les bonbons parlent du gazon, du cricket et du temps
Ils se regardent, et commandent le thé, mais ils se font gruger,
Et les anglais en vacances
Les anglais en vacances, conduisent maladroitement,
Ils ont toujours peur des camions des virages des montagnes des routes de France
Ils craignent pour leur moteur, et leur pot d’échappement,
Ils disent qu’ils n’ont pas de pot ici depuis Jeanne d’Arc
Les anglais en vacances partent par couple, comme les auto stoppeurs,
Les anglais dorment sur le bas côté d’une chaussée tranquille au bord d’une forêt,
Les anglais se font zigouiller par deux, comme les amoureux
Les anglais meurent comme tous les étrangers
Loin, loin, loin de chez eux.
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour à des murènes
J'ai fait l'amour
J'ai fait le mort
T'étais pas née
À la station balnéaire
Tu t'es pas fait prier
J'étais gant de crin, geyser
Pour un peu je trempais
Histoire d'eau
La nuit je mens
Je prends des trains
À travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes
Des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
J'ai fait la saison
Dans cette boite crânienne
Tes pensées je les faisais miennes
T'accaparer seulement t'accaparer
D'estrade en estrade
J'ai fait danser tant de malentendus
Des kilomètres de vie en rose
Un jour au cirque
Un autre à chercher à te plaire
Dresseur de loulous
Dynamiteur d'aqueducs
La nuit je mens
Je prends des trains
À travers la plaine
La nuit je mens
Effrontément
J'ai dans les bottes
Des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
On m'a vu dans le Vercors
Sauter à l'élastique
Voleur d'amphores
Au fond des criques
J'ai fait la cour a des murènes
J'ai fais l'amour
J'ai fait le mort
T'étais pas née
La nuit je mens
Je prends des trains
À travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes
Des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore ton écho
La nuit je mens
Je prends des trains
À travers la plaine
La nuit je mens
Je m'en lave les mains
J'ai dans les bottes
Des montagnes de questions
Où subsiste encore ton écho
Où subsiste encore.....
à un vieux Polonais qui cherchait une mine d'or,
il faisait bon dès l'aurore, à regarder le ciel
dans un fauteuil en toile,
et les poules imbéciles et le coq d'opéra,
et la mère bonne humeur commentait un de ses rêves
j'ai les pieds gelés mais je me souviens du mois d'août 75
Tu tissais un gilet comme un stage d'artisan en maillot de bain du soir au matin
tes frangins faisaient des sprints à vélo sur une route déserte,
on allait chercher du fromage de chèvre frais, dans la ferme du haut
sur les chaises du jardin, le père barbu chauve pensait à Picasso,
la piscine était loin, mais ça faisait du bien
quand on arrivait, quand on arrivait
tu voulais que je reste, tu voulais que je t'enlève
comme un premier amour
on jouait à la pétanque comme des amateurs,
mais y'à guère qu'un armateur pour cent mille navigateurs,
y a un seul conteur pour cent mille baratineurs,
j'ai des crampes dans le cou et les yeux qui me piquent,
mais je me souviens...
On écoutait le mistral souffler sur la plaine,
on faisait l'amour sur le toit en regardant les étoiles
y avait rien à gagner les journées passaient tout était simple,
on ne croyait plus en rien, en rien d'autre qu'à l'instant,
pas d'intrigues de village, pas d'ambition,
juste une manière de vivre,
une manière d'être, je me souviens
Mais il ne reste jamais rien de ce qui est vécu,
quelques grains oxydés sur de la paraffine
et des souvenirs idiots mais qui donnent un peu de lumière
les jours de pluie.
A l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été.
Il y a plein d'enfants qui se roulent sur la pelouse
Il y a plein de chiens
Il y a même un chat, une tortue, des poissons rouges
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un million d'années
Et toujours en été.
Un jour ou l'autre il faudra qu'il y ait la guerre
On le sait bien
On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire
On dit c'est le destin
Tant pis pour le Sud
C'était pourtant bien
On aurait pu vivre
Plus d'un million d'années
Qui sentait bon le Métropolitain
Qui sentait bon le bassin parisien
C'était un petit jardin
Avec une table et une chaise de jardin
Avec deux arbres, un pommier et un sapin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin
Mais un jour près du jardin
Passa un homme qui au revers de son veston
Portait une fleur de béton
Dans le jardin une voix chanta
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur,
De grâce, de grâce, préservez cette grâce
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur
C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain,
Qui sentait bon le bassin parisien
C'était un petit jardin
Avec un rouge-gorge dans son sapin
Avec un homme qui faisait son jardin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin
Mais un jour près du jardin
Passa un homme qui au revers de son veston
Portait une fleur de béton
Dans le jardin une voix chanta
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur,
De grâce, de grâce, préservez cette grâce
De grâce, de grâce, monsieur le promoteur
C'était un petit jardin
Qui sentait bon le Métropolitain
A la place du joli petit jardin
Il y a l'entrée d'un souterrain
Où sont rangées comme des parpaings
Les automobiles du centre urbain
C'était un petit jardin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin.
C'était un petit jardin
Au fond d'une cour à la Chaussée-d'Antin.
Comme du lait caillé
Y'a ces machos bronzés
Avec des filles coincées
Y'a ces amours largués
Y'a tous ces fonctionnaires
Qui s'emmerdent même en vacances
Y'a toutes ces fins de carrière
Qui font plus d'expériences
Oublier
Oublier
Oublier
Oublier
J'veux pas m'asphyxier
Comme cette ville asthmatique
Des soucis plein les bronches
Et les piétons qui paniquent
Tu sais comme on s'écrase
Comme un pneu dans la vase
Tous ces clins d'œil mouillés
Oublier tout ça
(ha ha ha)
Cette ville est un piège
Les années sont des siècles
Tous ces regards des momies
Sous des toiles d'araignées
Tous ces couples perchés
Comme des oiseaux empaillés
Qui regardent la fusée
En bouffant d'la purée
Oublier
S'inventer des héros
À la sortie des lycées
En f'sant semblant de rien
Attendre une fille
Comme on attend une permission
Oh j'veux pas m'enfoncer
Dans la boue des clichés
Oublier
(ha ha ha)
Faut s'méfier d'la mémoire
Y a des vieux à vingt ans
Pis d'venir amnésique
Comme on est innocent
Amnistier le passé
Comme on enlève des bottes
Oublier
Avec mon père, ma sœur, ma mère
On regardait les autres gens
Comme ils dépensaient leur argent
Nous il fallait faire attention
Quand on avait payé le prix d'une location
Il ne nous restait pas grand-chose
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l'eau
Les palaces, les restaurants
On ne faisait que passer d'vant
Et on regardait les bateaux
Le matin on se réveillait tôt
Sur la plage pendant des heures
On prenait de belles couleurs
On allait au bord de la mer
Avec mon père, ma sœur, ma mère
Et quand les vagues étaient tranquilles
On passait la journée aux îles
Sauf quand on pouvait déjà plus
Alors on regardait les bateaux
On suçait des glaces à l'eau
On avait le cœur un peu gros
Mais c'était quand même beau
On regardait les bateaux
La la la la la...
Avec ses filles au teint si clair
Elles avaient l'âme hospitalière
C'était pas fait pour me déplaire
Naives autant qu'elles étaient belles
On pouvait lire dans leurs prunelles
Qu'elles voulaient pratiquer le sport
Pour garder une belle ligne de corps
Et encore, et encore
Z'auraient pus danser la java
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Y'en avait une qui s'appellait Eve
C'était vraiment la fille d'mes rêves
Elle se baignait plus qu'il ne faut
Plutôt qu'd'aller chez le masseur
Elle invitait le premier baigneur
A tâter du côté de son coeur
En douceur, en douceur
En douceur et profondeur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
Lui pardonnant cette manière
J'lui proposas de partager ma vie
Mais dès que revint l'été
Je commençai à m'inquièter
Car sur les bords d'la Mer du Nord
Elle se remit à faire du sport
Je tolérais ce violon d'Ingres
Puis un beau jour j'en ai eu marre
C'était pis que la mer à boire
J'lai refilé à un gigolo
Et j'ai nagé vers d'autres eaux
En douceur, en douceur
Z'étaient chouettes les filles du bord de mer
Z'étaient faites pour qui savait y faire
enfoncé défoncé, dans ce cuir tout déchiré
à regarder par la fenêtre les feuilles qui frétillent,
et puis ces grandes silhouettes sombres dans
Combien de temps passé, à longer les murs
Combien de temps passé, à longer les murs
Combien de temps passé goutte à goutte sans arrêt
le robinet grippé goutte au dessus de la baignoire
trois quatre poils frisés sur le bord de l' émail
pourquoi tu mets des lunettes noires, devant le lavabo
Combien de temps passé, à longer les murs
Combien de temps passé, à longer les murs
Combien de temps passé complètement immobile
mais c'est pas clair non plus ailleurs
mâchouiller un chewing gum, le tirer, le remâcher
y a plus de sucre dans la gomme, le tirer, le remâcher
Combien de temps passé, à longer les murs
Combien de temps passé, à longer les murs
Combien de temps passé, enfoncé défoncé
dans ce fauteuil en cuir qui pèle aux accoudoirs
à se torturer le cœur, le front dans les mains
parce que y a rien qui vient
encore pas de lettre aujourd'hui
encore rien dans la boite
Combien de temps passé sans même envie de manger
combien de temps passé à longer, longer les murs.
Ai-je dormi seul
De Copenhague
Ou à Luxeuil
Ou de Toronto
Ecce homo
À huis clos
Fin de programme
À Bonifacio
Place de la gare
Dans le brouillard
À Rotterdam
Ou Knoxville Tennessee
Encore un motel fonctionnel
Refrain: Aujourd'hui
Ici
Mais demain
Demain sera un autre jour
Déjà ailleurs
Ai-je avalé une slice
Ou des nems
Dans un restau chinois
Comme tous ces quidams
Qui mangent seuls
En lisant
Leur journal
Comme un guetteur
À la fenêtre
J'entends les heures
Disparaître
Et ces râles rauques
Ces cris d'amour
Chambre voisine
Dans le velours
Un veilleur super chic
Un autre antipathique
Une pile de magazines périmés
Le frigidaire et la p'tit' clé
Standar automatique
Ou système archaïque
Une mobylette dans le lointain
Ou une cassette à la main
Le desert ou la ville
Ou l'eau glacée dans la piscine
Toute la ville
Dans le noir
Plus rien n'est allumé
Aprés 11 heures le soir
Petites provinces
Avec leurs boîtes de nuit
Suburbaines
Froid de canard
Au petit matin
La chair de poule
Dans le nord de Berlin
Un dernier regard
Obsolète
On a road again
Chang'ment couchette
Quand les mots de tous les psaumes n'y peuvent rien changer
Quand l'avancée des déserts
Et les rivières asséchées
Oh, je pense à toi,
Toi ma descendance
Comment survivras-tu à cette putain d’ingérence?
Quand les forêts enflammées
Les animaux pourchassés
Quand les océans épuisés
Et les militants très énervés.
Quand les migrants réfugiés
Et les peuples exilés
Seraient prêts à tout
Oh, je pense à toi,
Toi ma descendance
Comment survivras-tu à cette putain d’ingérence?
Quand la calotte polaire,
La pollution des mers et de l'air
Quand la fin des espèces
Et les glaciers disparaissent
Oh, je sais y a rien de nouveau à dire cela,
C'est juste qu'une sorte de grande tristesse a pris possession de moi
Oh, je pense à toi
Toi ma descendance
Comme des fantômes
Dans les couloirs de ma mémoire
Des souvenirs joyeux
Hantent pourtant mon désespoir
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Mais je suis seul dans l'univers
J'ai peur du ciel et de l'hiver
J'ai peur des fous et de la guerre
J'ai peur du temps qui passe, dis
Comment peut on vivre aujourd'hui
Dans la fureur et dans le bruit
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu
Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Mais l'amour dont on m'a parlé
Cet amour que l'on m'a chanté
Ce sauveur de l'humanité
Je n'en vois pas la trace, dis
Comment peut on vivre sans lui ?
Sous quelle étoile, dans quel pays ?
Je n'y crois pas, je n'y crois plus, je suis perdu
Fais comme loiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
Par des marchands de liberté
Et d'écouter se lamenter
Ma gueule dans la glace, dis
Est-ce que je dois montrer les dents ?
Est-ce que je dois baisser les bras ?
Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu
Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont trouvés au bord du chemin
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Ils avaient le ciel à portée de main
Un cadeau de la providence
Alors pourquoi penser au lendemain
Ils se sont cachés dans un grand champ de blé
Se laissant porter par le courant
Se sont raconté leur vie qui commençait
Ils n'étaient encore que des enfants, des enfants
Sur l'autoroute des vacances
C'était sans doute un jour de chance
Qui cueillirent le ciel au creux de leurs mains
Comme on cueille la providence
Refusant de penser au lendemain
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
Il rentrait chez lui, là-haut vers le brouillard
Elle descendait dans le midi, le midi
Ils se sont quittés au bord du matin
Sur l'autoroute des vacances
C'était fini le jour de chance
Ils reprirent alors chacun leur chemin
Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main
Elle est descendue là-bas dans le midi
C'est un beau roman, c'est une belle histoire
C'est une romance d'aujourd'hui
... parce que jouer est synonyme de remise en cause, une raison de vivre en balottage, comme un chahut indéfini entre les cris de victoire et les gémissements de la défaite
N'importe quel jeu est un combat, une caricature de guerre
Le jeu est terrible
.. parce que les joueurs tremblent
Parce que les joueurs doivent trouver une solution
....
Parce que gagner c'est survivre
Gagner c'est normal
Tandis que perdre
....
Perdre c'est douloureux
Trés douloureux
Comme une électrocution
Perdre c'est mourir
....."
Tu fermes les yeux
Tu relances les dés
Tu connais les règles du jeu
Tu veux gagner
Tu conjures le hasard
Tu tentes la chance
Mais t'es dans l'brouillard
Tu sais plus c'que tu penses
Tu sens ton coeur
Ton coeur se met à battre
Tu supplies un ordinateur
Tu veux le chiffre 4
Tu r'gardes le chronomètre
Non tu ne veux pas admettre
De perdre tout ça
Refrain: Tu rêves debout
Tu rêves d'or
Tu dors debout
Mais tu joues encore
Tu joues contre joues
Sur le tapis
En contre-jour
Tu joues ta vie
Nuit et jour
Tu joues toujours
Ton visage est en pierre
Tu joues sans atout
Tu veux te refaire
Tu veux bien même être cocu 1000 fois
Faites vos jeux s'il vous plait
Rien n'va plus içi bas
Les jeux sont faits
Tu rêves debout
Tu rêves d'or
Tu dors debout
Mais tu joues encore
Tu joues contre joues
Sur le tapis
En contre-jour
Tu joues ta vie
Nuit et jour
Tu joues toujours
Tu te dis dans ta tête
Si j'ai le numéro gagnant
Si je gagne je m'arrête
Mais tu sais bien que c'est faux
Tu t'fais du cinéma
Tu voudrais changer de peau
Mais demain tu seras là
Tu rêves debout
Tu rêves d'or
Tu dors debout
Mais tu joues encore
Tu joues contre joues
Sur le tapis
En contre-jour
Tu joues ta vie
Tu joues toujours
j'ai chanté toute la nuit,
j'ai chanté pour celle,
qui m'a pas cru toute la nuit
j'irai jusqu'au bout,
oh oui, je veux jouer
même sans les atouts.
Tu fais semblant de regarder ailleurs,
tu dis même que j'te fais peur,
pourtant tu sais j'tiens plus d'bout,
aussi crevé qu'un danseur.
Oh, il fait lourd, grande, grande nuit blanche
grande grande nuit d'orage,
le tonnerre gronde
mais y a pas d'éclair
Ecoute la voix du vent
qui glisse, glisse sous la porte,
écoute on va changer de lit, changer d'amour
Et même, même si tu fais plus rien,
tu vois moi j'aboierai encore...
mais tu t'endors sous mon piano,
quand je joue faux
Oh libellule,
toi, t'as les ailes fragiles,
moi, moi j'ai les ailes fragiles,
moi, moi j'ai la carlingue froissée
mais j'ai chanté toute la nuit.
Bandits joyeux, insolents et drôles
On attendait que la mort nous frôle
On the road again, again
On the road again, again
Au petit jour on quittait l'Irlande
Et derrière nous s'éclairait la lande
Il fallait bien un jour qu'on nous pende
On the road again, again
On the road again, again
La mer revient toujours au rivage
Dans les blés mûrs y a des fleurs sauvages
On the road again, again
On the road again, again
Nous étions jeunes et larges d'épaules
On attendait que la mort nous frôle
Elle nous a pris les beaux et les drôles
On the road again, again
On the road again, again
Ami sais-tu que les mots d'amour
Voyagent mal de nos jours
Tu partiras encore plus lourd
On the road again, again
On the road again, again
On the road again, again
On the road again
Voilà l' été
Voilà l' été
Voilà l' été
Voilà l' été, j' aperçois le soleil
Les nuages filent et le ciel s' éclaircit
Et dans ma tête qui bourdonnent
Les abeilles!
L'entends rugir les plaisirs de la vie
C' est le retour des amours
Qui nous chauffent les oreilles
Il fait si chaud
Qu' il nous poussent des envies
C' est le bonheur rafraîchi d'un
Cocktail
Enfin l'été
Enfin l'été
Enfin l'été
Enfin l'été
Enfin l'été
Mais y' a déjà plus d' argent
Le tout paris se transforme en phobie
Le métro sue tout devient purulent
Dans ses souliers, le passager abruti
A dix doigts d' pied qui s' expriment
Violemment
Y' a plus d' amis les voisins sont partis
L' été Paris c' est plutōt relaxant
On rêve de plage
Et la Seine est jolie
Toujours l' été
C' est pas du superflu
Il fait trop chaud, le soleil m' abasourdit
Rillettes sous les bras
J' avance dans la rue
J' pense à ces cons qui s' font chier
Dans l' midi
Tous ces torches-culs qui vont cuire
Dans leurs jus
Tous ces noyés, la mer quelle saloperie
Et sur les routes les danger ca vous tue
Vivement l' automne, je me sens tout aigri
Toujours l' été
Toujours l' été
Toujours l' été
Toujours l' été
Voilà l' été, j' aperçois le soleil
Les nuages filent et le ciel s' éclaircit
Et dans ma tête qui bourdonnent
Les abeilles!
J'entends rugir les plaisirs de la vie
C'est le retour des amours
Qui nous chauffent les oreilles
Il fait si chaud
Qu'il nous poussent des envies
C' est le bonheur rafraîchi d' un
Cocktail
Les filles sont belles et les dieux sont ravis
Voilà
Enfin
Toujours
Encore
Ma famille habite dans le Loir et Cher,
Ces gens-là ne font pas de manières.
Ils passent tout l'automne à creuser des sillons,
A retourner des hectares de terre.
Je n'ai jamais eu grand chose à leur dire
Mais je les aime depuis toujours.
De temps en temps, je vais les voir.
Je passe le dimanche dans l'Loir et Cher.
(Refrain)
Ils me disent, ils me disent :
"Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou."
Ils me disent :
"Tu viens plus, même pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous."
Chaque fois que je m'arrête dans le Loir et Cher,
Ils ne m'laissent plus partir de chez eux.
Je leur dis qu'il faut que je rentre sur Paris,
Que je ne fais pas toujours ce que j'veux
Et qu'il faut que je trouve encore un poste d'essence
Que j'n'ai pas le temps de finir ma bière
Et que je reviendrai un de ces dimanches
Passer la nuit dans le Loir et Cher.
(refrain)
Ils me disent, ils me disent :
"Tu vis sans jamais voir un cheval, un hibou."
Ils me disent :
"Tu viens plus, même pour pécher un poisson.
Tu ne penses plus à nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous."
"On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous.
On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue,
On dirait que ça te gêne de dîner avec nous."
Chasseur d'ombres, chasseur de fantômes
Ce que tu as sous la main tu le prends
Ce que tu veux vivre, vis-le
Le temps t'échappe
Le temps court, le temps s'enfuit
La chance apparaît puis disparaît
Ce que tu as sous la main tu le prends
Tout de suite dans l'instant tu vis
Depuis toujours tu ne sais qu'espérer
La vie c'est demain, demain c'est loin
Ce que tu as sous la main tu le prends
Ce que tu dois vivre vis-le
Ressens le courant puissant qui te porte
Tu es la route, la poussière, le plaisir
Ce que tu veux vivre tu le vis
Il était cinq heures du matin
On avançait dans les marais
Couverts de brume
J'avais mon fusil dans les mains
Un passereau prenait au loin
De l'altitude
Les chiens pressées marchaient devant
Dans les roseaux
Refrain
Par dessus l'étang
Soudain j'ai vu
Passer les oies sauvages
Elles s'en allaient
Vers le midi
La Méditerranée
Un vol de perdreaux
Par dessus les champs
Montait dans les nuages
La foret chantait
Le soleil brillait
Au bout des marécages
Avec mon fusil dans les mains
Au fond de moi je me sentais
Un peu coupable
Alors je suis parti tout seul
J'ai emmené mon épagneul
En promenade
Je regardais
Le bleu du ciel
Et j'étais bien
refrain
Et tous ces oiseaux
Qui étaient si bien
Là-haut dans les nuages
J'aurais bien aimer les accompagner
Au bout de leur voyage
Oui tous ces oiseaux
Qui étaient si bien
Là-haut dans les nuages
J'aurais bien aimer les accompagner
Au bout de leur voyage
Sont-ils toujours un peu les mêmes
Ils ont quand ils s'en viennent
Le même regard d'un seul désir pour deux
Ce sont des gens heureux
Pourquoi les gens qui s'aiment
Sont-ils toujours un peu les mêmes
Quand ils ont leurs problèmes
Ben y a rien dire, y a rien à faire pour eux
Ce sont des gens qui s'aiment
Et moi j'te connais à peine
Mais ce serait une veine
Qu'on s'en aille un peu comme eux
On pourrait se faire sans que ça gène
De la place pour deux
Que j'y revienne
Il faut me le dire au fond des yeux
Quelque soit le temps que ça prenne
Quelque soit l'enjeu
Je veux être un homme heureux
Pourquoi les gens qui s'aiment
Sont-ils toujours un peu rebelles
Ils ont un monde à eux
Que rien oblige à ressembler à ceux
Qu'on nous donne en modèle
Pourquoi les gens qui s'aiment
Sont-ils toujours un peu cruels
Quand ils vous parlent d'eux
Y a quelque chose qui vous éloigne un peu
Ce sont des choses humaines
Mais ce serait une veine
Qu'on s'en aille un peu comme eux
On pourrait se faire sans que ça gène
De la place pour deux
Mais si ça ne vaut pas la peine
Que j'y revienne
Il faut me le dire au fond des yeux
Quelque soit le temps que ça prenne
Quelque soit l'enjeu
Je veux être un homme heureux
Je veux être un homme heureux
Aux abords du Poitou
A l'automne où je vivais chez vous
J'ai vu le visage d'une enfant sauvage
Qui portait un bijou
Les yeux verts noyés de cheveux roux
A l'automne où je vivais chez vous
Dieu fait des images avec les nuages
La pluie fait des miroirs dans la boue
Je t'ai cherchée partout
Je garde un mirage dans une drôle de cage
Comme savent construire les fous
Je t'ai cherchée partout
Elle avait l'âge des vagabondages
Dans les rivières où viennent boire les loups
A mon passage elle a pris mon bagage
Elle m'a suivi partout
Jusqu'à l'étage où j'avais mon verrou
Les yeux verts noyés de cheveux roux
Dieu fait des images avec les nuages
La pluie fait des miroirs dans la boue
Je t'ai cherchée partout
Je garde un mirage dans une drôle de cage
Comme savent construire les fous
Je t'ai cherchée partout
Au lend’main de l’orage
Il restait un message :
Vous me plaisez beaucoup
Mais je n’pense pas avoir besoin de vous
Dieu fait des images avec les nuages
La pluie fait des miroirs dans la boue
Je t'ai cherchée partout
Je garde un mirage dans une drôle de cage
Comme savent construire les fous
Je t'ai cherchée partout
Il n´y a rien
Que le tonnerre qui gronde
Sur de longs chemins
À l´autre bout du monde,
On se retourne, on s´en revient
On sait qu´on n´ira pas plus loin
On n´y peut rien.
Et si je marche encore un peu jusqu´au matin
J´irais m´assoir au tout dernier bord de la fin.
Si seulement la Terre était ronde
On pourrait même aller plus loin
À l´autre bout du monde,
On n´oublie rien
Les idées vagabondes
À l´autre bout du monde,
Je n´sais même pas c´ que tu deviens
Est-ce -que tu penses encore à nous
Tu dors si loin
Sais tu toujours chanter les mots dont je suis fou
La lune blonde qui voit tout
Ne me dis rien.
Si seulement la Terre était ronde,
J´irais te retrouver plus loin
À l´autre bout du monde, On n´y laisse rien
Je ramènerais mon ombre
Sur les longs chemins
De l´autre bout du monde
Un jour ou l´autre on en revient
Parce qu´on n´peut pas aller plus loin
On n´y peut rien.
J´au vu le soleil se lever, par en dessous
Je sais qu´il tourne autour de nous
Et tout va bien
Si seulement la Terre était ronde
Ça n´servirait peut être à rien
Si seulement la Terre était ronde
Ça n´est qu´un rêve et ça n´vaut rien
Ça n´est qu´un rêve et ça n´vaut rien
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