La taverne d\' Engy

Digue, digue, digue Ma jument Hypoline
Son petit poulain Qui lui saute sur les reins (bis)
C’est à dix heures en revenant du marché
Toujours sur le bord,Sur le bord du fossé
Le premier qu’accourra Bouteille, bouteille
Le premier qu’accourra, Bouteille payera (bis)
Digue, digue, digue Ma jument Hypoline
Son petit poulain Qui lui saute sur les reins (bis)

Mon père a fait faire un étang et je suis noir et gaillardement
Tous les canards s'y vont baignant gailli gaillard gaillardement
Et je suis noir et gaillarde noir, et je suis noir et gaillardement
Tous les canards s'y vont baignant
Le fils du roi s'en va chassant
Visa le noir tua le blanc
Le fils du roi tu es méchant
Tu me le paiera six cents francs
Dessus mes landes , malon lonla !!!
Il est dix heure en ville , n' allez pas jeunes filles , dans les chalands ,
cueillir la grosse anguille , sans vos amants !
Je suis noir et gaillardement
Bal Paludier

Force est de reconnaître qu'en ce temps l'aspect de la campagne n'était nullement rassurant. Engoulevent , Fierpied , Sac à vent , Soucolline de Hobbitbourg ... Etre heureux ne signifie pas que tout est parfait, cela signifie que tu as décidé de regarder au delà des imperfections de la vie..... Belle promenade sur les hautes terres ! Tel Archibald Haddock , retiré sur les terres de ses ancêtres ! Oublier ses ancêtres , c'est être un ruisseau sans source , Un arbre sans racines. Bon ben voilà le biotope ancestral !

La véritable géographie homérique réside dans cette architecture, la patrie, le foyer, le royaume. L'ile d' ou l'on vient, le palais ou l'on règne, l'alcôve où l'on aime, le domaine où l'on bâtit. On ne saurait se montrer fier de son propre reflet si l'on ne peut pas se prétendre de quelque part. Sylvain TESSON

Pas besoin de partir loin, Pour de soi, prendre soin !
Pendant les vacances, faites comme les Miss , restez dans le coin !
Inutile d’aller voir les pingouins ou les babouins,
Il suffit de trouver une jolie botte de foin,
Et vous trouverez tout le repos dont vous avez besoin !

Ce texte évoque avec une belle poésie des thèmes liés à la nature, aux racines, et à l'identité. Il mélange des éléments de folklore, de chants populaires et des réflexions sur l'importance des ancêtres et du lieu d'origine. La première partie, avec la répétition de "la laine des moutons", semble évoquer une vie rurale simple et joyeuse, tandis que les références à des personnages comme Archibald Haddock et à des lieux fictifs ajoutent une touche d'humour et de fantaisie. La mention de la campagne et des animaux, comme la jument Hypoline et les canards, renforce l'idée d'une connexion profonde avec la terre. Les réflexions sur l'identité et l'appartenance, illustrées par des métaphores telles que "un ruisseau sans source", soulignent l'importance de connaître ses racines pour se sentir entier.Le passage sur les vacances et la simplicité de trouver le bonheur dans des choses simples, comme une botte de foin, invite à apprécier le quotidien et à se ressourcer sans avoir besoin d'évasions lointaines.Enfin, la citation de Sylvain Tesson résume parfaitement l'idée que notre identité est profondément liée à notre lieu d'origine et à notre histoire. C'est un hommage à la vie simple, à la nature, et à l'importance de se sentir enraciné. Les fils de la steppe ! Et un jour Conan devint roi de ses propres mains , mais ceci est une autre histoire !!!! Générique de fin ......