OUTROLOGIX LE BARDE !
De la musique plein les poches ...
LA CRABA OCCITANE OU BOUDEGUE
ET LE BINIOU BRETON ET LA VEUZE
Le biniou est le terme générique en breton pour désigner la cornemuse , instrument à vent à anche double et à poche de réserve d'air. Il est joué par un sonneur (soner ou biniaouer) .
On distingue essentiellement le « biniou kozh » (litt. : « vieux biniou ») et le « biniou bras » (« grand biniou »).
LA BOMBARDE SE JOUE AVEC LE BINIOU EN COUPLES DE SONNEURS MARIES OU PACSES OU EN UNION LIBRE DE CONSENTEMENT MUTUEL
MUSETTE OU DOEDELZAK ?
Musique et danse :
- la musette est un instrument à vent , piccolo de la famille des hautbois , soufflée directement par le musicien ou par l'intermédiaire d'une poche d'air elle-même alimentée soit par l'instrumentiste ( cornemuse ) , soit par un soufflet mu avec le bras ( musette de cour ) ;
- au masculin, le musette (ou bal-musette) est un genre musical français.
Le doedelzak ou pijpzak est le terme générique désignant la cornemuse aux PAYS BAS et en FLANDRES (Belge et Française). C'est aussi une cornemuse flamande à deux bourdons . Elle se retrouve notamment sur les tableaux de PIETER BRUEGEL LE DJEUNZ
On me nomme : DANSE AVEC LES OUTRES !
La Craba (chèvre en occitan) est la plus grosse des cornemuses occitanes. La peau provient d’une chèvre entière et l’instrument ainsi constitué donne une impression de démesure. Démesure sonore grâce à ce son grave et profond qui nous donne une idée des cornemuses du moyen âge. L’aire de jeu de l’instrument s’étendait sur quatre départements du sud de la France : Haute Garonne, Aude, Tarn et Hérault. Le terme de boudègue vient du Languedoc méridional (Aude -Tarn)
CITATION EXTRAITE DE : ROBERT MATTA fabricant de cornemuses
Le « cocut » de Revel, par exemple, cornemuseux réputé, disait indistinctement craba ou bodèga. Pour être plus précis, la bodèga désigne le sac, le graile le tuyau mélodique et la bonda le bourdon.
Cette grande cornemuse à un seul bourdon d’épaule est la plus proche des représentations plus anciennes qu’on ait retrouvées. (cf. Enluminure de Bréviaire d’Amour d’un moine franciscain de Béziers - 1321) On a recensé environ 300 joueurs. Mais c’est dans le Tarn que l’on a rencontré le plus de ménétriers.
Par son côté carnavalesque, cet instrument fut souvent utilisé lors des fêtes de rues. Le musicien se grimait et avait coutume de décorer la boudègue de toutes sortes de pompons et autres guirlandes faites au crochet. Les couleurs devaient être le plus éclatantes possible.
On me nomme " danse avec les outres "
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