La taverne d\' Engy

La taverne d\' Engy

Premières Nations !

Premières Nations ! Dédicacé à Yakari !

182_1083182_1084182_1085182_1086182_1087182_1088182_1089182_1090182_1091182_1092182_1093182_1094182_1095182_1096182_1097182_1098182_1099182_1100182_1102182_1103182_1104182_1105182_1106

 

 

 

Les Premières Nations (en anglais : First Nations) forment, avec les Inuits et les Métis, les peuples autochtones du Canada. Les membres des Premières Nations peuvent être inscrits, en vertu de la Loi sur les Indiens, et obtenir le statut d'Indien, ou non-inscrits. L'expression s'est répandue dans les années 1970 afin de remplacer le terme « Indien », jugé offensant. Nombre de collectivités autochtones ont adopté l’expression « Première Nation » pour remplacer l'expression « bande indienne », le cas échéant, l'expression s'emploie plutôt pour désigner précisément le groupe d'autochtones en question.

Sur plus d'un million de personnes qui se définissent comme autochtones au Canada, 64 % font partie des Premières Nations. Elles se répartissent en 50 nations ou groupes linguistiques et 630 communautés. La majorité (54 %) des membres des Premières Nations vivent en milieu urbain et non plus en réserve.

Terminologie


Ensemble, les Premières Nations, les Inuits et les Métis forment les peuples autochtones canadiens. Les Premières Nations sont donc constituées de l'ensemble de la population autochtone canadienne qui n'est pas d'origine inuite ou métisse. Leurs membres représentent environ 60 % des Autochtones du pays.

 

L'expression « Premières Nations » s'est répandue à partir des années 1980 en remplacement du terme « Indiens » considéré comme péjoratif et surtout inexact (l'Indien étant l'habitant de l'Inde).

Une confusion peut exister entre l'utilisation de l'expression « Premières Nations » au pluriel et « Première Nation » au singulier. Certains peuples autochtones utilisent le terme « Première Nation » à la place de « bande » pour désigner leur communauté. Dans ce dernier cas, l'expression ne désigne pas l'ensemble des Premières Nations du Canada, mais réfère plutôt au groupe d'autochtones (la « bande ») visé. Il est par ailleurs, dans ce cas, plus souvent employé au singulier (par exemple : la Première Nation de Long Point) et désigne la bande uniquement, et non l'entité territoriale sur laquelle vit la Première Nation (qui elle demeure une réserve).

 

Le mot « Indien » reste le terme légal même si son usage est en déclin. Le terme « Native Americans » s'applique aux peuples autochtones des États-Unis et son équivalent « Native Canadians » est peu utilisé au Canada. La Proclamation royale de 1763 se référait aux Autochtones de l'Amérique du Nord britannique comme « tribus » ou « nations ».

Histoire


Premier peuplement


 

Contrôle du territoire nord-américain par les Premières Nations, début XVIIe siècle.

 

Les ancêtres des Premières Nations viennent d'Asie et particulièrement de la Sibérie. Ils franchissent le détroit de Béring, alors à sec, et parviennent en Alaska. Tandis que certains longent la côte jusqu'à l'endroit faisant partie des États-Unis, les autres attendent 13 000 ans pour qu'un passage se forme entre les deux glaciers et qu'ils descendent vers le sud. Ces deux groupes sont à l'origine des actuels Amérindiens.

Expansion des Premières Nations


 

Guerrier autochtone Moennitarri.

 

Ces conflits trouvent leur origine dans l'expansion des treize premières colonies américaines qui se traduisit aussi par la conquête de l'Ouest. Ces conflits feront l'objet de représailles de la part des deux camps, tels que des massacres et des pillages, mais qui restèrent limités au continent dit « américain » ; jamais les membres des Premières Nations ne firent de tentative de conquêtes.

 

 

XIXe siècle


Dès 1876, une loi interdit aux autochtones de devenir propriétaires ; « l’article 70 de l’Acte des Sauvages, 1876, interdisait aux Indiens d’exercer tout droit d’établissement dans les Prairies ». Le premier Premier ministre du Canada, John A. Macdonald, organise une politique qualifiée d'« ethnocide » envers les autochtones des plaines du centre du pays afin de s'approprier leurs terres, provoquant intentionnellement des famines, des exécutions arbitraires et l'assimilation forcée des enfants dans des pensionnats spécialement construits à cet effet. Les autochtones chassés de leurs terres sont conduits dans des réserves où ils sont dépourvus de tout droit et de toute liberté ; ils ne pourront sortir de ces réserves qu'à partir des années 1950. Encore aujourd'hui, « une réserve est régie par la loi sur les Indiens et est définie comme étant une "parcelle de terrains dont Sa Majesté est propriétaire et qu’elle a mise de côté pour l’usage et au profit d’une bande indienne" » ; ils sont ainsi privés de droit de propriété.

 

XXe siècle


Quelque 150 000 enfants amérindiens ont été envoyés de force dans des pensionnats subventionnés par le gouvernement. Cette pratique s'est poursuivie jusqu'en 1996. Entre 3 000 et 6 000 enfants sont morts dans ces pensionnats, de causes diverses : environ la moitié sont morts de la tuberculose et d’autres maladies infectieuses, d’autres dans les incendies qui ont ravagé ces établissements souvent vétustes, certains par suicide ou en tentant de fuir. Quelques établissements ont planifié la malnutrition de certains enfants à des fins d'expérimentations médicales. Entre 1942 et 1952, des enfants autochtones ont été délibérément affamés afin d'élargir les connaissances médicales sur l’apport d’éléments nutritionnels.

 

Pow-wow, rassemblement d'Autochtones.

 

C'est en 1961 que l'article 112, traitant de l'émancipation obligatoire des Premières Nations fut aboli. Jusque là, le statut d’Indien était perdu dès qu'un autochtone recevait un « diplôme universitaire, qu’il devient ministre d’un culte chrétien ou qu’il obtient un titre professionnel de médecin ou d’avocat ». Il leur était interdit même de danser ou de faire des rassemblements ou des potlachs ; « pendant près d’un siècle, les membres des Premières Nations enfreignent la loi s’ils manifestent leur identité de manière traditionnelle, et il leur est impossible d’interagir vraiment avec la société non autochtone sans perdre leur statut ». En 1951, une nouvelle version de la loi paraît, mais elle reste fondamentalement discriminatoire : par exemple, une femme autochtone qui se marie à un non autochtone perd de fait son statut d'Indienne. À ce sujet, « une Indienne qui épouse un Indien devient membre de la bande de son mari et perd du même coup toute appartenance à sa bande d’origine. De plus, elle perd complètement son statut d’Indienne si son mari meurt ou l’abandonne ». « En , le gouvernement fédéral s’engage à éliminer le sexisme énoncé dans la Loi ».

 

Pour ce qui est des langues maternelles, elles ne jouissent d'aucune reconnaissance officielle dans la Constitution canadienne (ni même celle de 1982). Mais depuis 2002, en vertu de la Loi sur les eaux du Nunavut et le Tribunal des droits de surface du Nunavut, les Inuits ont le droit d'utiliser leur langue maternelle. « Les séquelles de ces politiques assimilatrices persistent encore aujourd’hui. En effet, le recensement du Canada de 2011 révèle que la plupart des 60 langues autochtones recensées sont menacées de disparition ».

 

Excuses gouvernementales


Le , le premier ministre Stephen Harper présente les excuses des autorités canadiennes aux 150 000 enfants autochtones qui subirent une tentative d'assimilation dans des pensionnats chrétiens financés par le gouvernement. Harper déclare : « Le gouvernement du Canada est sincèrement désolé, et demande pardon aux populations autochtones de ce pays, pour avoir si profondément failli à leur égard. Nous sommes désolés ».

 

Ces excuses font écho à celles présentées quatre mois plus tôt par le premier ministre australien Kevin Rudd aux Générations volées aborigènes.

 

C' est un peu tard !!!

 

 

Premières Nations !

182_1104182_1105182_1106182_1107182_1108182_1109182_1110182_1111182_1112182_1113

 



14/11/2024
7 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 8 autres membres