SAINT PATRICK AT HOME !
Tu as tué , mon serpent , O' Thorgun est fou de chagrin , Padraigh ! ENGY OUANNEC et les animaux partouzeurs de droite ! Bonne nuit loin des foules , des goules et des succubes ....gare à la prêtresse reptilienne ... Elle n' est pas d'ici..... La légende raconte qu'elle serait la fille du Roi pêcheur ....qui aurait péché.... Elle est aussi une immortelle ...et circule parmi nous à travers les âges....Comme l' Ondine de la Nied , La Vouivre , Mélusine et Médusa ! Tu as tué mon serpent ! Thorgun est fou de rage !!!
Le mythe de Saint Patrick à l'épreuve de la science !
Selon la tradition, St. Patrick aurait chassé les serpents d'Irlande, les repoussant dans la mer. L'Irlande est en effet l'un des rares endroits au monde où l'on n'observe pas de serpents. Mais les scientifiques ont une autre explication...
Selon la tradition, Saint Patrick aurait chassé les serpents d'Irlande, les repoussant dans la mer.
PHOTOGRAPHIE DE CORBIS
Le jour de la Saint-Patrick, la plupart des fêtards ne se souviennent pas du saint patron de l'Irlande pour son rôle de chasseur de serpents.
Pourtant, la légende veut que le missionnaire chrétien ait débarrassé les côtes irlandaises de ces reptiles rampants alors qu'il convertissait les peuples d'Irlande païens au cinquième siècle de notre ère.
Alors qu'il avait entrepris un jeûne de quarante jours au sommet d'une colline, Saint Patrick aurait chassé les serpents qui l'assaillaient, les repoussant dans la mer.
Une histoire peu probable, surtout lorsque l'on sait que l'Irlande se distingue par le fait qu'elle n'abrite pas de serpents indigènes.
C'est l'un des rares endroits au monde - avec la Nouvelle-Zélande, l'Islande, le Groenland et l'Antarctique - où vous pourrez vous promener sans crainte si vous avez une profonde aversion des serpents.
Mais selon les scientifiques, Saint Patrick n'aurait rien à voir là-dedans.
En tant que conservateur du département d'histoire naturelle du Musée national d'Irlande à Dublin, Nigel Monaghan a parcouru les vastes collections de fossiles et autres documents disponibles répertoriant les animaux irlandais. « À aucun moment il n'a été question de la présence de serpents en Irlande, et Saint Patrick n'avait donc rien à chasser », souligne M. Monaghan.
Que s'est-il donc passé ?
La plupart des scientifiques pointent du doigt la dernière période glaciaire, qui a maintenu l'île à des niveaux de températures trop froides pour les reptiles jusqu'à il y a environ 10 000 ans. Après la période glaciaire, les mers environnantes ont peut-être empêché les serpents de coloniser l'île d'émeraude.
LAISSÉS POUR COMPTE
Une fois que les calottes glaciaires et les mammouths laineux se sont retirés vers le nord, les serpents sont revenus en Europe du Nord et de l'Ouest, se répandant jusqu'au cercle polaire.
La Grande-Bretagne, qui disposait d'un pont terrestre avec l'Europe continentale jusqu'à il y a environ 6 500 ans, a été colonisée par trois espèces de serpents : la vipère venimeuse, la couleuvre à collier et la coronelle lisse.
Mais le lien terrestre entre l'Irlande et la Grande-Bretagne a été coupé environ 2 000 ans plus tôt par des mers gonflées par la fonte des glaciers, relève Monaghan.
Parmi les animaux qui ont atteint l'Irlande avant que la mer ne devienne une barrière infranchissable, on trouve des ours bruns, des sangliers et des lynx, mais « les serpents ne sont jamais arrivés jusqu'ici. Les populations de serpents sont lentes à coloniser de nouvelles zones » ajoute-il.
Mark Ryan, directeur du Louisiana Poison Center au Louisiana State University Health Sciences Center de Shreveport, s'accorde à dire que la période n'était pas propice à l'expansion de l'aire de répartition de ces reptiles sensibles et à sang froid.
« Il n'y a pas de serpents en Irlande pour la simple raison qu'ils n'ont pas pu s'y rendre, le climat n'était pas favorable à leur présence », relève-t-il.
Les autres reptiles n'ont pas réussi non plus à atteindre l'île, à l'exception du lézard gris. Seul reptile indigène d'Irlande, cette espèce a dû arriver au cours des 10 000 dernières années, selon M. Monaghan.
Alors, à moins que Saint-Patrick n'ait pas su distinguer un serpent d'un lézard, d'où vient cette légende ?
Les spécialistes penchent volontiers pour l'allégorie. Les serpents sont des symboles du mal dans les croyances judéo-chrétiennes, à l'instar du serpent provoquant la chute d'Adam et Ève.
Ces animaux étaient également liés à des pratiques païennes, de sorte que l'acte d'éradication des serpents par Saint Patrick peut être considéré comme une métaphore de son influence christianisante.
DE « FAUX » SERPENTS
Les Irlandais qui cherchent des serpents à chasser et repousser devront probablement se contenter de l'orvet fragile, une espèce non indigène de lézard sans pattes souvent confondue avec un petit serpent.
Enregistrée pour la première fois au début des années 1970, l'espèce aurait été introduite délibérément dans l'ouest de l'Irlande dans les années 1960, selon l'organisme de gestion de la protection environnementale irlandais.
Cependant, le reptile ne semble pas s'être répandu au-delà d'une région calcaire du comté de Clare, à la riche biodiversité, connue sous le nom de Burren.
DES SERPENTS DANS LES PLAINES IRLANDAISES ?
À l'avenir, il est tout à fait possible que des serpents puissent être observés en Irlande, notamment les serpents de compagnie délibérément libérés par leurs propriétaires.
« Aucune espèce étrangère n'est sans risque pour la faune indigène », souligne M. Monaghan. « La nature isolée d'une population insulaire rend l'Irlande très vulnérable à toute introduction, aussi bien intentionnée que malavisée. »
Henry Kacprzyk, conservateur des reptiles au Pittsburgh Zoo & PPQ Aquarium, estime que la faune indigène de l'Irlande ne serait pas préparée à l'introduction de serpents. Les serpents invasifs tels que le boiga irregularis ont déjà fait des ravages à Guam et dans d'autres écosystèmes insulaires.
Se débarrasser de ces créatures indésirables ne serait pas non plus aussi facile que ce que laisse entendre la légende de Saint Patrick.
« Je ne veux pas briser complètement le mythe de Saint Patrick », explique M. Kacprzyk. « Je veux le garder partiellement vivant. »
La fête de la Saint-Patrick (parfois appelée Saint-Patrice en français, Patrick étant l'équivalent anglais de Patrice) est une fête chrétienne qui célèbre, le 17 mars, saint Patrick, le patron de l’Irlande.
Le personnage de saint Patrick
Évangélisateur de l'Irlande, saint Patrick aurait expliqué le concept de la Sainte Trinité aux Irlandais lors d'un sermon au roc de Cashel grâce à un trèfle, en faisant ainsi le symbole de l'Irlande (l’emblème officiel du pays étant la harpe celtique). La légende raconte que c'est à ce moment-là qu'il chasse tous les serpents du pays, action qui symbolise la conversion du peuple irlandais : les serpents représentent les croyances polythéistes celtiques des Irlandais, assimilées à Satan, rendu responsable de l'ignorance du Dieu véritable. Chaque année, des citoyens d’Irlande mettent un trèfle à la boutonnière pour se souvenir de cet enseignement religieux.
La célébration
La Saint-Patrick est une fête célébrée par l’Église catholique, l'Église orthodoxe, l'Église luthérienne, et l’Église d’Irlande (anglicane). Elle est déjà célébrée par les Irlandais aux ixe siècle et xe siècle. Par la force de cette tradition, saint Patrick est associé à l'Irlande dans le système de patronage religieux.
Le 17 mars devient une fête légale dans le calendrier irlandais le 16 mars 1607, date à laquelle cette date et est inscrite au calendrier liturgique catholique2, sous l'influence de Luke Wadding, un moine scolastique franciscain né à Waterford.
Cette fête devient alors un jour saint d'obligation pour les catholiques d'Irlande. Elle a toujours lieu pendant le Carême. Le calendrier de l'Église évite les fêtes de saints durant certaines solennités et en déplace la date en dehors de la période d'observation. La Saint-Patrick est affectée par ce changement lorsque le 17 mars tombe pendant la Semaine sainte.
La Saint-Patrick est progressivement devenue une fête civile, symbole de reconnaissance de tous les Irlandais. Ainsi aux États-Unis, principal pays de la diaspora irlandaise, la première célébration de cette fête a lieu à Boston en 1737 et la première parade officielle à New York en 17623.
Statut officiel de la Saint-Patrick
La Saint-Patrick n'est pas la fête nationale irlandaise[réf. nécessaire] car l'État d'Irlande ne possède pas de fête nationale au sens propre.
Il s'agit d'une fête religieuse adoptée par l'Église catholique au début du xviie siècle, jour férié en Irlande et dans l'île de Montserrat. Elle est comparable en ce sens à la Saint-David au pays de Galles, à la Saint-Andrew en Écosse ou à la Saint-Yves en Bretagne. Cependant, cette date liturgique n'a jamais fait l'objet d'un acte officiel de l'État irlandais4.
La Saint-Patrick est toutefois devenue un jour férié officiel en Irlande, de par le Bank Holiday Act de 1903 (en), un acte du Parlement du Royaume-Uni introduit par James O'Mara (en). Celui-ci a plus tard fait voter la loi ordonnant la fermeture des pubs le 17 mars, la consommation d'alcool étant devenue hors de contrôle, loi qui a été abrogée dans les années 1970.
Lorsque la Saint-Patrick tombe un dimanche, le jour férié est déplacé au lundi, ce qui permet aux citoyens irlandais de bénéficier du nombre complet de leurs jours fériés actés par le gouvernement.
Promotion de la culture
Suivant la tradition de procession religieuse, le gouvernement de l'État libre d'Irlande organise la première parade de la Saint-Patrick à Dublin en 1931. Elle est supervisée par le ministre de la Défense d'alors : Desmond Fitzgerald (en).
Vers le milieu des années 1990, le gouvernement irlandais commence une campagne pour associer le jour de la Saint-Patrick avec un festival visant à promouvoir la culture irlandaise. Le gouvernement constitue un groupe intitulé St Patrick's Festival qui a pour but :
- d'offrir un festival national qui se classe parmi les plus grandes célébrations du monde ;
- de créer une énergie et une excitation à travers l'Irlande grâce à l'innovation, la créativité, l'investissement, et les activités commerciales ;
- de fournir une opportunité et une motivation pour les gens d'origine irlandaise (et ceux qui parfois souhaiteraient être nés irlandais) à assister et à se joindre aux célébrations imaginatives et expressives ;
- de projeter, à l'international, une image juste de l'Irlande, en tant que pays créatif, professionnel et sophistiqué avec un charme certain.
Le premier Saint Patrick's Festival s'est tenu le . En 1997, il devient un événement de trois jours, et en 2000, l’événement dure quatre jours. En 2006, il se tient sur cinq jours, et ce sont plus de 675 000 personnes qui assistent à la parade de 2009. La même année, il accueille près d'un million de visiteurs, qui prennent part aux festivités, incluant des concerts, du théâtre de rue et des feux d'artifice, dont l’événement Skyfest (en) (feu d'artifice annuel) est le centre d'attraction principal. Le thème du symposium de la Saint-Patrick 2004 était Talking irish ; symposium durant lequel ont été discutées les natures de l'identité irlandaise, de son succès économique et de leur futur. Depuis 1996, l'emphase a été mise sur la célébration et l'injection dans le festival d'une notion d'« irishitude », plutôt que sur les thèmes traditionnels religieux ou ethniques. On peut retenir à titre d'exemple la semaine du gaëlique (An seachtain na gaeilge), qui prépare l'ambiance du festival en mettant l'accent sur la langue gaëlique, et « étend » le festival d'une semaine. En ce sens, l’événement tend à se laïciser, ce qui participe à la mauvaise interprétation de l’événement par la communauté mondiale.
La parade de Dublin, ponctuant le festival de cinq jours, a réuni plus de 550 000 personnes en 2011. Tout comme Dublin, de nombreuses autres villes et villages en Irlande tiennent leur propre festival ou parade, comme à Cork, Belfast, Derry, Galway, Kilkenny, Limerick et Waterford. La plus grande célébration en dehors du Dublin se tient à Downpatrick, dans le comté de Down, où saint Patrick est supposément enterré. En 2004, d'après le conseil du district de Down, le Saint Patrick's festival a vu 2 000 participants, 82 chars, des groupes de musique et des artistes, et a été regardé par 30 000 personnes. La plus petite parade de la Saint-Patrick en revanche, se tient à Dripsey (en), dans le comté de Cork. La parade se déroule sur 100 yards et sillonne entre les deux pubs du village.
La Saint-Patrick à travers le monde
Perception à l'étranger
La fête de Saint-Patrick est célébrée par les Irlandais du monde entier, expatriés ou descendants des nombreux émigrants, et sa popularité s’étend aujourd’hui vers les non-Irlandais qui participent aux festivités et se réclament « Irlandais pour un jour ». Les célébrations font généralement appel à la couleur verte et à tout ce qui appartient à la culture irlandaise. Originellement, la couleur de saint Patrick est le bleu, le vert faisant son apparition en 1798 pendant la rébellion irlandaise quand le trèfle est devenu un symbole du nationalisme et que la Société des Irlandais unis arbore un drapeau national vert à la harpe d'or5.
La fête de la Saint-Patrick pratiquée aujourd’hui voit les participants, chrétiens ou non, porter au moins un vêtement avec du vert, assister à des « parades », consommer des plats et des boissons irlandaises, en particulier des boissons alcoolisées (bières et stout irlandaises, comme la Murphy's, Smithwick’s, Harp ou Guinness, ou des whiskeys, des cidres irlandais, des Irish coffee).
À l'étranger, cette fête est surtout perçue comme la célébration de ce qui fait l'Irlande : le vert, les trèfles, la musique et la bière. La consommation à outrance de cette dernière étant largement encouragée par l'esprit de fête et les brasseries, donnant parfois lieu à des excès, tant sur le plan de la santé (notamment avec le binge drinking), que sur le plan culturel, où la Saint-Patrick devient une sorte de culte irlandais de la bière dans l'imaginaire collectif. Vis-à-vis de ce problème, les représentants chrétiens en Irlande ont exprimé une inquiétude quant à la sécularisation de la Saint-Patrick. Dans le numéro de mars 2007 de The Word (en), Fr. Vincent Twomey écrit : « Il est temps de réclamer la Saint-Patrick comme un festival religieux ». Il pose la question du besoin de la « réjouissance outre-alcoolisée » et conclut « qu'il est temps d'associer la piété à l'amusement. »
À New York
C’est la ville de New York qui abrite la plus grande parade pour la Saint-Patrick, avec plus de deux millions de spectateurs sur la Cinquième Avenue, devant les tours du sanctuaire dédié à saint Patrick, construit au xixe siècle dans le style flamboyant. Les premières manifestations de la Saint-Patrick à New York remontent à 1762, quand les soldats irlandais défilèrent dans la ville le 17 mars. Le jour de la Saint-Patrick, la colonie irlandaise de San Francisco organise un grand défilé dans les rues. La statue de l’évêque évangélisateur de l’Irlande est ainsi promenée sur un char décoré aux couleurs nationales.
À Montréal
Au Canada, plus particulièrement dans la province de Québec, la « tempête de la Saint-Patrick » représente généralement la dernière tempête de neige significative de la saison. La coutume locale veut que l’hiver ne soit pas terminé tant que cette dernière n'est pas tombée.
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