La taverne d\' Engy

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Saint-Valentin

C'est si peu dire que je t'aime. 

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La mesure de l'Amour, c'est d'aimer sans mesure.

 

 

 

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Le temps de l'homme amoureux est destiné à la femme qu'il aime. C'est le seul message d'amour valable.

 

 

 

 

 

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La Saint-Valentin fait vriller les cœurs.

 

 

 

 

 

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Car c'était le jour de la Saint-Valentin, le jour où chaque oiseau vient choisir son partenaire.

 

 

 

 

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Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour s'échanger des mots doux et des cadeaux comme des roses rouges qui sont l’emblème de la passion, cartes, chocolats, etc.

 

 

Le  (a.d. XVI Kalendas Martias) correspond, dans la religion romaine, aux Lupercales, fêtes faunesques se déroulant du 13 au .

 

L'origine réelle de cette fête est attestée au XIVe siècle dans la Grande-Bretagne encore catholique où le jour de la Saint-Valentin du  était fêté comme une fête des amoureux car l'on pensait que les oiseaux choisissaient ce jour pour s'apparier. Restée vivace dans le monde anglo-saxon,

comme Halloween, cette fête s'est ensuite répandue à travers le continent européen à une époque récente.

 

On retrouve ce même rapprochement de la Saint-Valentin avec les amoureux dans les poèmes d'Othon de Grandson, vivant en Angleterre, de Chaucer et de son contemporain Charles d'Orléans (1394-1465) alors retenu captif en Angleterre qui fait souvent allusion à la Saint-Valentin, jour où les amoureux se choisissaient leur partenaire ou renouvelaient leur serment. Selon le comte d’Argenson, Charles d'Orléans aurait choisi ce saint comme patron des amoureux en souvenir de la « cour d'Amour » que tenait chez elle sa mère Valentine Visconti, mais peut-être que, résidant alors en Angleterre, n'a-t-il fait que reprendre les mêmes sources folkloriques que Chaucer...

 

Valentin de Terni fêté le  est désigné par l'Église catholique comme saint patron des amoureux en 1496, le pape Alexandre VI lui donnant le titre de « patron des amoureux », ce qui n'empêche pas l'Église de combattre la tradition du valentinage.

 

En effet, le pape qui a déclaré le  comme jour de la Saint-Valentin était le pape Gélase Ier, le troisième et dernier évêque de Rome d’origine berbère, Il serait venu (selon certaines sources), de la province romaine de l’Afrique (Ifriqiya), aujourd’hui connue sous le nom de Tunisie.

 

Les documents sont assez abondants jusque vers le milieu du XIXe siècle pour permettre de constater l'extension de la coutume dans l'aristocratie européenne puis sa diffusion dans les milieux populaires au XVIIIe siècle, ce qui explique que la Vie des Saints d'Adrien Baillet en 1704, ne mentionne pas encore, dans la rubrique consacrée à Saint-Valentin, qu'il serait le patron des amoureux. Cette coutume ne se déroule pas toujours le . Au cours de la semaine des valentines, ces dernières reçoivent une lettre de leur valentin qui se propose de les accompagner le jour de la fête des brandons.

 

La Saint-Valentin comme fête commerciale se développe aux États-Unis au milieu du XIXe siècle, avec la vente de cartes qui rappellent les petits billets que s'échangeaient le Valentin et sa Valentine.

 

La Saint-Valentin est devenue une fête laïque au XXe siècle. Plusieurs saints différents des premiers temps du christianisme, nommés Valentin, sont en effet l'objet de vitae hagiographiques légendaires. Cette confusion des origines explique que la fête religieuse de Saint Valentin a été rayée du calendrier liturgique romain en 1969 par le pape Paul VI, mais a été conservée dans les calendriers régionaux.

Aux XXe et XXIe siècles, la Saint-Valentin reste une fête commerciale pour certains, une occasion de célébrer l'amour pour d'autres.

 

 

 

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Coutumes contemporaines liées à cette fête :

La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins illustrés de symboles tels qu’un cœur ou un Cupidon ailé.

 

À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux. Cependant, en Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n'est pas rare qu'une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d'école primaire en envoient à leur maîtresse d'école.

 

En France, le dessinateur Raymond Peynet est l'auteur d'illustrations emblématiques des couples d'amoureux dont l'une a été reprise sur un timbre « Saint-Valentin de Peynet » par la Poste.

 

À Strasbourg, un évènement lui est dédié : Strasbourg mon amour, ainsi qu'à Nancy : Nancy, l'amour au cœur.

 

Les prétendues origines antiques dans les fêtes de la fertilité du mois de février : 

 

Comme on peut le lire dans diverses publications, certains auteurs, folkloristes, narrateurs, conteurs ou sites commerciaux, désireux de donner un lustre d'antiquité à la fête de Saint-Valentin, n'hésitent pas à faire un rapprochement hâtif avec les Lupercales et signalent que l’association du milieu du mois de février avec la fécondité et la fertilité date de l’Antiquité. Ils rappellent même que dans le calendrier du VIe et Ve siècle, de l’Athènes antique, la période de mi-janvier à mi-février était le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra, mais on peut difficilement croire, sans sources probantes, que son souvenir ait traversé deux mille ans d'histoire alors que le calendrier attique avait depuis longtemps disparu vers le troisième siècle avant J.-C. et que son souvenir ne fut tiré de l'oubli que par les érudits de la Renaissance.

 

Certes, dans la Rome antique, le  étaient fêtées les Lupercales ou festival de Faunus, le dieu de la fécondité, appelé Lupercus car il éloignait les loups. Les Luperques, prêtres de Lupercus, sacrifiaient des chèvres au dieu. Avec le couteau sanglant, les prêtres touchaient le front de deux jeunes patriciens, un garçon et une fille. Un bouc était ensuite sacrifié, et de sa peau étaient fabriquées des lanières. Les Luperques, semblables à une troupe de Faunes, couraient alors nus autour du Palatin en frappant, avec les lanières, les femmes qui se mettaient sur leur passage pour recevoir don de fertilité conformément à l'oracle de Junon, protectrice du mariage et de la maternité.

 

Néanmoins, cette fête antique, faisant renaître la sauvagerie primitive des temps rustiques de Rome, bien plus proche de certaines fêtes carnavalesques subsistantes, peut difficilement être assimilée à une fête des amoureux et cela d'autant plus que le mois consacré à Vénus était en réalité le mois d'avril. À partir des Kalendes d'avril durant trois jours les jeunes filles ornées de couronnes de fleurs se répandaient dans les rues, et, après avoir édifié des cabanes décorées de myrte, y célébraient la déesse Vénus dans des chœurs.

 

Et comme dit le proverbe : A la Saint Valentin , prend ta main ! :-)



12/02/2024
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